Une nouvelle cover de
comic fait sensation parce que trois blaireaux puritains chialent sur Twitter…
On commence à avoir l’habitude.
Entre la polémique déclenchée à l’époque par la variant d’Albuquerque sur le
Joker et Batgirl, le scandale en tofu à propos de la cover d’Invincible Iron Man par Campbell
(où l’on voyait le nombril d’une nana… ah ben oui mais c’est sale un nombril,
beurk !), les hurlements suite à certaines scènes soi-disant choquantes
dans le Catwoman de Winick et March, c’est maintenant un dessin de Clay Mann (une simple pré-version, pour Heroes in Crisis #7) qui déclenche des chiasses nerveuses chez les Gardiens de la Bienséance, une
pose de Poison Ivy, mal en point, étant jugée trop… suggestive.
Alors, quelques constatations
s’imposent.
D’abord, à quel moment c’est
une bonne idée de s’en remettre à l’avis absurde des plus débiles et
rétrogrades sur un réseau social déjà réputé pour être le fond des chiottes ?
Et surtout, les gars, si vous
êtes excités par le dessin d’un personnage mortellement blessé au point de trouver qu’il est
trop… sexuellement suggestif, ben je sais pas, allez vous finir sur la rubrique
nécrologique de votre journal local. Je vous assure, ça vous soulagera.
Ou bien formez un club avec
Thanos.
Une nana, ça a des formes, c’est
comme ça.
Si on la flingue et qu’elle s’écroule
sur le sol, elle ne perd pas son cul et ses nichons instantanément pour autant.
En tout cas, on n’a encore jamais vu le cas se produire, même avec Lolo
Ferrari. C’est pas un Transformer ou une baudruche, ça reste entier, ça ne se
dégonfle pas.
On ne va pas amputer les femmes
qui passent l’arme à gauche sous prétexte que certains voient le mal (et le sexe, brrr !) partout.
Ceci dit, la tendance chez les
éditeurs américains est à la frilosité extrême et à la recherche de l’apaisement
des tarés qui, de toute façon, ne vivent que de leurs indignations de
pacotille.