Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture
-- COMICS --
C'est la bonne affaire du mois à défaut d'être une nouveauté : la réédition de The Boys.
Panini réédite en effet la série de Garth Ennis en Select Fusion, autrement dit une version économique. Le premier volume, qui sera disponible le 23 septembre, comprend les tomes #1, #2 et #3 de ce qui avait été précédemment publié en 100% Fusion (ce qui correspond aux épisodes US 1 à 14), soit environ 350 pages pour un peu plus de 20 euros.
Le pitch ? Un sympathique écossais est recruté, suite au décès de sa petite amie, par une équipe de la CIA chargée de veiller sur les surhumains. Ces derniers, loin de l'image habituellement héroïque qu'en donnent les médias, sont plutôt trash et difficilement gérables...
Clairement pour adultes mais excellent.
En savoir plus : présentation de la série, bilan de la série
#super-slips
The Walking Dead n'en finit plus d'être décliné sur tous les supports. Après les comics, les romans, la série TV, le récent spin-off, le magazine, le jeu de plateau, les jeux vidéo, l'artbook, le guide des personnages, le making-of, il faut savoir que les zombies ont également envahi les jeux classiques tels que Risk ou encore le Monopoly.
Pour ce qui est du Monopoly, l'on conserve le principe de base avec quelques aménagements (par exemple, les cartes Chance et Caisse de communauté deviennent Pillage et Fournitures). Pour ce qui est des terrains, ils reprennent des lieux cultes de la série (prison, Atlanta...).
Le Risk propose, lui, de plus grandes adaptations des règles, comme une invasion de zombies dans un territoire aléatoire à chaque tour ou des capacités spécifiques à chaque groupe (celui de Rick, du Gouverneur, etc.).
Attention, les prix varient un peu suivant les sites, mais il vous faudra en gros vous délester d'une cinquantaine d'euros pour le premier et d'une quarantaine pour le second.
Quant au prochain comic (c'est quand même ça à la base le sujet) en VF, il sort le 16 septembre. On attend impatiemment la cancoillotte Walking Dead et les préservatifs Rick Grimes "qui s'enfilent d'une main"...
En savoir plus : TWD #20 : Walking Dead à la ramasse, TWD #22 : de retour sur la bonne voie ?
#overdose
-- DVD/SPECTACLE --
C'est le 6 octobre prochain que sort en DVD le nouveau spectacle d'Alexandre Astier, L'Exoconférence. Sous ce titre quelque peu abscons se cache une thématique fascinante : la vie extraterrestre.
Il s'agit bien entendu d'un spectacle humoristique mais l'auteur de Kaamelott n'en a pas moins pris son sujet au sérieux puisqu'il a rencontré de nombreux scientifiques (dont Roland Lehoucq) afin de disposer d'une matière première aussi riche qu'exacte.
A noter qu'un coffret, comprenant L'Exoconférence mais aussi le précédent spectacle d'Astier, sur Bach (cf. Que ma joie demeure !), sortira à la même date.
Vu le talent du bonhomme, à ne pas rater !
#aliens
-- CONVENTIONS --
Si vous passez par Nantes les 21 et 22 novembre, ne ratez pas la cinquième édition du salon Art to Play.
Au menu, manga, comics, jeux vidéo, stands, animations, invités et même une démonstration Jedi par les cascadeurs de la Swiss Force Academy ! Bref, de quoi passer un bon week-end si la foule ne vous rebute pas (la précédente édition a tout de même attiré plus de 15 000 visiteurs).
En savoir plus : Art to Play
#ochlophobie
-- FRENCH TOUCH --
Les aventures de Bertrand Keufterian (cf. cet article) continuent avec la sortie du premier tome de Zone 57 chez nos amis de Phylactères.
Après la récente sortie librairie du premier arc de la série, c'est une nouvelle page qui se tourne pour ce brave Bertrand, toujours en quête de célébrité télévisuelle. On le retrouve cette fois entouré de personnages qui font furieusement penser à certaines icônes bien réelles de la télé-réalité (ressemblances bien sûr totalement volontaires).
Original et gentiment corrosif.
En savoir plus : la page facebook de Bertrand Keufterian (n'hésitez pas à la consulter pour vous tenir au courant des nombreux évènements autour de la série : applications, jeux, dédicaces...)
#moselle
-- TÉLÉVISION/FILMS --
Une curiosité à voir en ce moment sur OCS : The Battery. Il s'agit d'un énième film - n'ayant pas un énorme budget en plus - post-apocalyptique avec invasion de zombies mais le parti pris est intéressant. En effet, l'on suit deux anciens joueurs de baseball qui errent sans but. L'un semble fataliste et résigné, l'autre tente d'oublier la réalité en écoutant de la musique, son casque le coupant alors dangereusement du monde.
On ne peut pas dire que le film soit un chef-d'œuvre (les longueurs sont parfois franchement lourdes), mais il a le mérite de s'écarter des sentiers battus et d'oser triturer l'humain dans ce qu'il peut avoir de plus sordide (notamment une scène de masturbation qui restera dans les... enfin, qu'on n'oubliera pas).
Prochaine diffusion : Lundi 14 septembre / OCS Choc
#glauque
-- METAL --
En général, la sortie d'un nouvel album d'Iron Maiden (cf. cet article) a tendance à éclipser les autres groupes de hard, au moins pour un temps. Du coup, boum, on va à contre-courant et l'on vous propose de vous attarder sur le nouvel opus des californiens de Burn Halo.
L'album est intitulé Wolves of War et s'avère plutôt sympathique pour peu que l'on n'ait pas les tympans trop fragiles. Du titre éponyme à Fuck You en passant par Dying without you, le groupe livre des compositions musclées et prenantes. Après, si votre truc c'est Black M ou Calogero, on vous le dit tout net, ça ne vous plaira pas. ;o)
#bongroson
-- LE FLOP DU MOIS --
Diffusé à la sauvette la semaine dernière sur TMC (vers 1h00 du matin), Big Driver (intitulé en français "Stephen King - Détour Mortel" !!) est un téléfilm relativement récent puisque diffusé pour la première fois l'année dernière aux States.
Dès les premières minutes, on comprend vite pourquoi ce n'est pas proposé en première ou deuxième partie de soirée...
Tout n'est pas à jeter dans les adaptations des œuvres de King. La Ligne Verte ou Les Évadés sont excellents, les téléfilms retraçant l'histoire de The Stand (Le Fléau) sont regardables à défaut d'être vraiment bons, mais il faut avouer qu'en général, on a beaucoup de merdes (Simetierre, Charlie, Shining (oui, le film de Kubrick est très mauvais par rapport au roman), Ça, bref, ce ne sont pas les exemples qui manquent).
Ici, tout est tellement mal foutu que c'en est même drôle.
Si la nouvelle dont est tirée l'histoire ne figure pas parmi les plus réussies de King, elle avait le mérite d'être portée par son style et la construction minutieuse des personnages qu'il met en scène. Elle était donc prenante et contenait son lot d'émotions, d'autant qu'elle abordait le thème difficile des conséquences d'un viol. Le téléfilm, lui, ne retient que l'histoire, comme s'il s'agissait d'un rapport de police.
Dans les grandes lignes, une romancière se rend à une conférence puis prend un raccourci pour rentrer chez elle. Mal lui en prend, elle tombe en panne et se fait violer par le cinglé du coin. Plutôt que de prévenir la police, par crainte du qu'en-dira-t-on, elle décide de se faire justice elle-même.
Reconnaissons-le, en soi, le pitch n'a rien de novateur ou excitant. C'est donc uniquement le traitement, la forme, qui peut ou non le sauver et en faire un récit intéressant. King, en vieux routier des contes pour adultes, y parvenait parfaitement. Ce n'est pas le cas de Mikael Salomon, le réalisateur danois qui a bien voulu que son nom figure au générique de ce truc.
Le personnage principal est très mal présenté, ses "voix" (pourtant un élément crucial) sont ridicules, la vengeance est aussi rapide que plate et l'ensemble est navrant, presque gênant à regarder. Pour parfaire le naufrage, le doublage français est à l'avenant : on se demande si la personne qui double Tess (Maria Bello) est un enfant, un homme qui masque sa voix ou une véritable femme qui joue très mal. Et les scènes avec des cris ou des pleurs sont à la limite du supportable. On a envie de la buter.
Tout cela est digne d'un médiocre téléfilm d'après-midi sur M6, et encore.
Ce qui est surprenant c'est que finalement, malgré le grand nombre d'intervenants sur un projet d'une telle envergure (réalisateur, producteurs, scénaristes, acteurs, monteur...), aucun ne se dise à un moment "tiens, on est en train de faire une connerie peut-être...". Bon, faut bien payer les burgers et les études des enfants, mais c'est la seule excuse qu'on retiendra.
#mêmemaboxaeudumalàl'enregistrer