UMAC's Digest #18

Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture



-- CIVIL WAR II --

Rien de bien neuf du côté de chez Marvel qui, après un remake de Secret Wars, nous refait le coup de l'affrontement entre deux clans de super-héros avec Civil War II.
Alors que la première guerre civile avait opposé Captain America et Iron Man (dans une confrontation autour de la loi de recensement des surhumains), les camps seront cette fois articulés autour de Captain Marvel et Iron Man. Motif de la discorde ? Un personnage peut prédire l'avenir avec une étonnante précision, ce qui conduit à pouvoir empêcher les crimes avant que ceux-ci se produisent. Cela pose évidemment un problème éthique, voire philosophique, puisque les criminels peuvent être arrêtés alors qu'ils sont encore "techniquement" innocents...
Voilà qui rappelle le Minority Report de Dick, adapté au cinéma par Spielberg.
Le concept est loin d'être mauvais mais l'on sait ce que la "Maison des Idées" fait des bons concepts depuis quelques années : rien, si ce n'est des events poussifs et artistiquement arides (cf. cet article).
La série principale sera écrite par Bendis et l'on pourra retrouver le Wolverine vieillissant de Old Man Logan. Coup d'envoi aux États-Unis début juin.
#recyclage




-- FIGHT CLUB 2 --

Encore une suite mais plus bandante cette fois puisqu'il s'agit de retrouver Tyler Durden, dix ans après les évènements narrés dans le roman de Chuck Palahniuk. C'est d'ailleurs l'auteur qui signe la suite, en comics, chez Dark Horse. Le TPB sort en juin en VO et se veut sombre et violent.
Les dessins sont de Cameron Stewart et les covers de David Mack. On regrette d'ailleurs que ce dernier, un artiste au talent ahurissant (cf. cet article), ne soit pas également l'auteur des pages intérieures, le style graphique de Stewart s'avérant un peu fade et trop "propret" pour le sujet.
#baston



-- HOT --

La sulfureuse série Degenerate Housewives est maintenant disponible en intégrale, en version française.
Pour 16 euros, vous voilà prêt à vous encanailler tout au long de 250 pages très (très !) érotiques, voire même un peu plus.
L'intérêt d'un tel ouvrage à l'heure du net et de sa pornographie galopante ? Eh bien justement un érotisme quelque peu rétro, au charme désuet, profitant des traits de Rebecca, pseudo de l'artiste américain(e) qui réalise les dix fascicules de Housewives at play, regroupés ici.
Et réjouissez-vous, si l'on vous surprend à lire ça, vous pourrez prétexter votre amour de l'art, c'est toujours mieux que de passer pour un obsédé.
#milf



-- BATCAVE --

Google Map vous propose de visiter le manoir Wayne et notamment de vous balader dans la fameuse batcave.
Bon, en fait de manoir, on a vite fait le tour et tout cela est passablement dépouillé. Jugez-en par vous même en vous rendant sur les lieux.
#Gothamcheap



-- TARANTINO --

C'est au mois de mai que sort en DVD Les 8 Salopards, dernier film de Quentin Tarantino.
Sorte de huis clos enneigé au parfum de whodunit et à la sauce western, voilà un long métrage qui mérite bien son nom (plus de 2h40) mais se suit avec un plaisir certain.
Un ramassis de personnages plus ou moins badass, plus ou moins étranges, se retrouvent coincés dans une auberge isolée, en plein blizzard. Des comptes se règlent, des masques tombent, et tout le monde est soupçonné de vouloir libérer la prisonnière que le chasseur de prime John Ruth emmène se faire pendre.
Le film a reçu quelques critiques plutôt justifiées à sa sortie. Oui, c'est sans doute un poil long, c'est parfois inutilement verbeux, souvent prévisible, mais il est pratiquement impossible de ne pas aller au bout. D'une part parce que l'on a envie de découvrir ce que cachent tous ces protagonistes, d'autre part parce que ça tape régulièrement dans le mille en se révélant violent, drôle et fantasque. Et avec des salopards de luxe comme Russel, Jackson et même Goggins, on oublierait presque que l'écriture n'est pas aussi rusée et tendue que celle des plus grandes réussites du réalisateur.
Jubilatoire comme un putain de Big Mac après un régime.
#flingues&flocons



-- ROMAN ARTIFICIEL --

Les scientifiques n'en sont pas encore à égaler les meilleurs auteurs de SF mais les progrès dans le domaine de l'intelligence artificielle sont constants.
Cette fois, un programme a même fait preuve de créativité en participant à l'écriture d'un court roman, qui a carrément franchi la première sélection d'un concours littéraire !
Ne nous emballons tout de même pas trop, le logiciel auteur de best-sellers n'est pas encore pour demain puisque le fameux programme, mis au point à la Future University d'Hakodate, au Japon, n'a participé qu'à hauteur de 20% au résultat final.
C'est la première fois que le concours en question, le Hoshi Shinichi Literary Award, recevait des récits écrits par des IA. Sur 1450 textes, 11 ont été partiellement écrits par des non-humains.
C'est là que l'on se dit que de toute façon, un robot ne pourra jamais faire pire que Christine Angot...
#eWriter