Iron Maiden : The Book of Souls



Nous vous en avions déjà parlé au mois de juin (cf. cet article), cette fois c'est fait, le nouvel album d'Iron Maiden, intitulé The Book of Souls, est sorti.

L'album est disponible en plusieurs versions : 3 vinyles, 2 CD ou l'édition Deluxe qui contient, en plus des CD, un livret. Pour la différence de prix minime (deux euros), autant opter pour ce coffret, dont le contenu se révèle tout de même un peu décevant.
En effet, le livret ne contient que trois illustrations et une photo du groupe, plus les paroles des chansons évidemment. Ça reste léger même si l'objet est joli. 

Rien de terriblement surprenant pour ces onze titres qui, comme souvent avec Maiden, demanderont plusieurs écoutes avant de livrer pleinement leur potentiel tant certains se révèlent complexes.
On retrouve les thématiques classiques, notamment métaphysiques, et un son puissant et mélodique.

L'ensemble de l'album (du double album en fait) s'inscrit dans la continuité du groupe (cf. ce dossier pour en savoir plus, notamment sur leurs textes), parfois même un peu trop. L'intro de Shadows of the Valley est une copie quasiment conforme de Wasted Years. On pourrait croire qu'il s'agit du même morceau réarrangé.  
D'autres titres sont parfois proches au niveau des sujets abordés. Death or Glory, qui évoque le fameux Baron Rouge, fait songer au déjà aérien Where Eagles Dare

Parmi les curiosités, l'épique Empire of the Clouds, qui dure 18 minutes et dont les riffs lancinants rentrent aisément en tête. L'efficace The Book of Souls risque également de figurer parmi les classiques du groupe, tout comme If Eternity should Fail, qui file immédiatement des frissons.

Entre brutalité et sophistication, empruntant à la puissance des premiers albums tout en assumant un virage plus progressif, Maiden continue de livrer des titres au lyrisme impressionnant, évoquant la destinée de l'univers, la folie de l'Homme ou ses moments de grandeur, le tout porté par un Bruce Dickinson au mieux de sa forme malgré ses ennuis de santé et un Steve Harris toujours brillant à la basse.

Un putain de bon album de plus.