UMAC's Digest #5

Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture



-- BD --

Grosses sorties en cascade le 4 novembre chez Casterman avec les nouveaux albums des séries cultes initiées par Jacques Martin. Au menu, le tome #26 de Lefranc, Mission Antarctique, le tome #34 des aventures d'Alix, Par-delà le Styx, et enfin le tome #15 de Jhen, Les Portes de Fer.
Des classiques du franco-belge, au charme encore actuel, qui vous mèneront de Prague, sur les traces d'une arme secrète à propulsion psychique intéressant beaucoup les nazis, jusqu'en Afrique, théâtre de l'affrontement entre César et Pompée, en passant par la Transylvanie, secouée par les échauffourées de l'armée ottomane.
Action, Histoire et dépaysement, pour tous les âges.
#ligneclaire



-- CONVENTIONS --

Les 13, 14 et 15 novembre prochain se tiendra la troisième édition du festival BDour, en Belgique.
Cosplay, projection de films, ateliers BD, dédicaces et spectacles sont, entre autres, au programme de cette manifestation familiale.
Pour en savoir plus, notamment sur les auteurs invités, n'hésitez pas à consulter la page facebook du festival.
#wallonie



-- ESSAI/BD --

Un nouvel ouvrage de Scott McCloud (déjà paru voici quelques années chez Vertige Graphic) sort mercredi prochain chez Delcourt.
Rappelons que l'auteur est un théoricien qui a la particularité de parler de techniques propres à la BD en BD. On lui doit notamment l'excellent L'Art Invisible ou encore Faire de la Bande Dessinée, des livres que nous vous recommandons vivement si vous vous intéressez un peu à la mécanique à l'œuvre derrière les planches.
A priori, pas de raison que ce nouvel opus, Réinventer la Bande Dessinée, soit moins bon, d'autant que l'auteur sait manier l'humour et aborder avec simplicité les concepts importants.
#lesmainsdanslemoteur



-- PRODUITS DÉRIVÉS --

Diamond Select sort une nouvelle série de bustes basée sur l'univers de Batman : The Animated Series.
Les prix vont en gros de 20 à 60 dollars. L'ensemble est plutôt joli, dans un style évidemment cartoony et coloré. L'on peut déjà se lancer dans les pré-commandes, les sorties s'étaleront du mois prochain pour les premiers bustes (Batman, le Joker) jusqu'en janvier (Catwoman, Robin) et même février 2016 (Harley Quinn, Two-Face).
Bon, même si Diamond Select est plutôt connu pour ses prix abordables, ça reste quand même cher pour des nids à poussière. M'enfin, vous pouvez toujours tenter de mettre ça sur votre liste pour le pôpa Nowell...
#babioles



-- CHEWING-GUM --

Sans doute l'OPNI (objet papier non identifié) du moment : Dupuis publie en novembre une intégrale Malabar, rassemblant les fameuses petites BD que l'on trouvait dans les non moins célèbres chewing-gums roses.
L'ouvrage est assez épais (384 pages) et contient, en plus des vignettes, des croquis, des inédits et un commentaire de l'ancien directeur artistique de la marque.
Parmi les créateurs de ces mini-BD, quelques noms connus, comme Frank Margerin ou Régis Loisel.
Il faudra tout de même débourser 28 euros pour s'offrir l'engin, autant dire qu'il vise vraiment les nostalgiques ou les collectionneurs acharnés, les strips en eux-mêmes n'ayant pas un intérêt phénoménal.
#recyclage



-- TÉLÉVISION/FILMS --

Aussi surprenant que cela puisse paraître, NRJ12 n'est pas qu'une usine à conneries basée sur la télé-réalité, la chaîne diffuse aussi parfois des films. Mardi prochain, en prime time, l'on aura droit à Un jour sans fin, avec le grand Bill Murray dans le rôle principal.
Phil Connors, un journaliste cynique et désabusé, doit aller réaliser un sujet sur le "jour de la marmotte" dans un petit village. Il expédie cette corvée, pressé de se tirer de "ploucland", mais se réveille le lendemain matin dans la même situation que la veille. Peu à peu, il réalise qu'il est amené à revivre, sans cesse, la même journée...
C'est peu de dire que ce film est bourré de qualités. D'une comédie originale et bien écrite, l'on bascule dans une romance pas si gluante qu'on pourrait le penser. Et avec même une touche de drame fantastique. Car, progressivement, Harold Ramis (réalisateur et co-scénariste avec Danny Rubin) nous fait découvrir tous les aspects de cet éternel 2 février : sa drôlerie, les avantages que l'on peut en retirer, les interrogations métaphysiques qu'il suscite et même la profonde horreur de la situation, poussant inexorablement celui qui la vit au désespoir.
Un très joli conte sur la volatilité des actes qui ne s'inscriraient plus dans le temps.
#brillant



-- SCIENCE --

Vous avez toujours rêvé d'être invisible pour pouvoir jeter un œil tranquillement dans le vestiaire des filles ? Eh bien ce sera peut-être bientôt possible grâce à une très sérieuse cape d'invisibilité développée par des chercheurs américains !
Le Lawrence Berkeley National Laboratory vient en effet de mettre au point un système souple, ressemblant un peu à une cape, capable de réorienter la lumière, rendant ainsi l'objet recouvert visuellement indétectable. Comment ça troue le cul !! Enfin, je veux dire, fichtre, que voilà une avancée technologique diablement excitante.
Bon, attention tout de même. D'abord, la cape en question fait pour le moment une taille microscopique (l'objet physique ayant été rendu invisible est d'une grandeur de l'ordre de quelques cellules biologiques). Autrement dit, même si on vous la filait, elle serait bien trop petite pour faire disparaître ne serait-ce que l'une de vos oreilles. Ensuite, on ne vas pas vous la donner pour aller mater des nanas à poil ! Les avancées scientifiques ne servent pas à assouvir nos plus bas instincts voyons ! D'autant que, rien que dans l'espionnage et l'assassinat, qui sont des domaines infiniment plus sérieux que les nibards, on imagine déjà les applications directes possibles. Hihi.
Après certains me diront que faire disparaître un objet invisible à l'œil nu à l'aide d'une cape elle-même trop petite pour être décelée sans microscope, ça sent un peu la manip de margoulin. Il n'en reste pas moins que ce principe, s'il est un jour applicable à plus grande échelle (et on ne voit pas pourquoi il ne le serait pas), constitue un pas de plus vers la magie d'une science-fiction qui devient peu à peu bien réelle.
#realityismagic