Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture
-- CHEF-D'ŒUVRE --
L'avant-dernier volume est paru ce mois et est, à l'image de l'ensemble de cette œuvre, d'une qualité d'écriture extraordinaire. Bill Willingham a réussi à puiser dans les contes anciens pour en livrer une relecture brillante, moderne et passionnante, mélangeant combats épiques, histoires d'amour, manœuvres politiques, humour et scènes émouvantes. Assurément, il sera difficile de quitter la jolie Blanche, ce bon (et brutal) Bigby et tous les autres... snif. D'autant que la conclusion qui se profile risque d'être poignante, au bas mot.
Ceci dit, les Fables ne meurent jamais vraiment n'est-ce pas ? Et puis, c'est là la magie du Livre, il suffira de reprendre le premier tome avec un regard tendre et un sourire ravi pour qu'encore une fois, tout recommence avec un "il était une fois...".
Mais bon, on vous en reparlera lors du grand final. En attendant, vous pouvez toujours jeter un œil à ces articles pour en savoir plus si vous souhaitez découvrir la série.
#incontournable
-- PRODUITS DÉRIVÉS --
Si le Monopoly ne semble pas avoir un grand intérêt, le Risk, avec ses plateaux de jeu représentant Westeros et Essos, est franchement plus attirant. D'autant que les pions des armées sont personnalisés suivant les Maisons (Stark, Lannister, etc.).
Et pour ceux qui souhaitent quelque chose d'un peu plus corsé que le Risk, il existe déjà un jeu de conquête basé sur l'univers de la série : Le Trône de Fer. Par contre là, il faut un peu plus s'accrocher pour maîtriser les règles.
#winteriscoming
-- PARODIE --
On aura le temps de vous en reparler en détail, en attendant, vous pouvez toujours jeter un œil à ces quelques planches pour vous faire une idée du contenu.
#joie&bonheur
-- COMICS --
On aura droit à du SW à toutes les sauces, jusqu'à écœurement, comme d'habitude dès qu'il s'agit d'un event survendu. En gros, différents univers (dont le classique 616 et l'univers Ultimate) fusionnent pour donner le Battleworld. La conclusion du binz devrait être l'occasion d'un nouveau point de départ pour les séries, avec reboot à la clé et des jolis numéros #1 partout.
Allez, on ne s'avance pas beaucoup en disant que les effets d'annonce seront plus forts que les récits, et que dans trois ou quatre ans, on aura tout oublié.
Ah si, il y a une carte promotionnelle Marvel qui est sympa. On vous la met en dessous, comme ça vous avez le best of de l'évènement gratos.
En savoir plus : la saga originale / ce qu'on disait du remake en 2014 / un point sur les events Marvel à l'occasion de la conclusion de Spider-Verse
#boncourage!
-- KAAMELOTT --
Par contre, toujours pas de précisions sur la fameuse "septième saison" qui ne s'est jamais faite, cette partie intitulée Kaamelott Résistance, et qui avait été envisagée un temps comme un recueil de... nouvelles.
Quant à la trilogie au cinéma, je n'aurais jamais cru dire ça, mais j'avoue que depuis la désastreuse Exoconférence, j'ai comme une appréhension... surtout quand Astier dit qu'il souhaite avant tout "surprendre". Raconter une bonne histoire, avec une belle fin, serait déjà pas mal. Bon après, pas la peine de s'enflammer si vous êtes fan absolu, ce n'est pas encore écrit, donc loin d'être tourné.
#coupdepiedauculte
-- ASTRONOMIE --
Comme l'affirme une étude récente, parue dans la revue britannique Nature Geoscience, la dislocation de Phobos, la plus grosse lune de Mars, devrait changer largement l'apparence de cette planète "voisine", que l'on visite maintenant régulièrement (à l'aide de sondes et de robots du moins).
Le satellite en question devrait, sous les effets des puissantes forces gravitationnelles qui le frappent, notamment en raison de sa très grande proximité avec Mars (6000 km contre 380 000 pour la distance Terre-Lune), se désagréger comme la première merde en Lego venue. Ce qui devrait fournir suffisamment de débris et de caillasse pour former les fameux anneaux.
Par contre, il faudra être un peu patient, Phobos en a encore pour quelques dizaines de millions d'années avant de se disloquer. Autrement dit, oui, a priori, on aura la suite de Kaamelott avant.
#LordoftheRings
-- SÉRIE TV --
La série en question, La Petite Histoire de France, est diffusée sur W9 et produite par... Jamel Debbouze. Ah, petite angoisse pour les gens qui, avec raison, se demandent encore à quoi est dû l'engouement autour de ce pseudo humoriste. Mais bon, il ne joue pas dedans et ce n'est pas lui qui écrit. Ouf.
Le concept est un peu étrange et ressemble à... Scènes de Ménage (pour la construction du moins, argh, deuxième angoisse). En effet, l'on a droit pour l'instant à trois univers, décrivant trois époques et groupes de personnages distincts par l'intermédiaire des cousins et cousines de Jeanne d'Arc, Napoléon et Louis XIV. Avec de grosses rediffusions le week-end, l'on a pu constater ce que cela donnait sur la longueur. Et... ce n'est pas si mal !
Alors attention, malgré l'énorme pool d'auteurs (au moins une vingtaine), il y a un grand nombre d'épisodes navrants, mais, magie du programme court, on ne les subit pas trop. Les premiers à sortir du lot sont Alban Ivanov, souvent hilarant en guerrier bourru et lourdingue, et l'exceptionnel François Levantal, dont le jeu est un pur régal (malgré parfois des répliques et gags relativement pauvres).
Le problème des séries à pool d'auteurs, c'est malheureusement que cela a tendance à tout rendre tiédasse. Les plus hardis sont freinés par les autres et, comme personne n'est "seul" responsable du résultat, il est plus facile de laisser passer la mauvaise vanne. Vous me direz qu'aux États-Unis les productions avec des pools d'auteurs marchent bien, alors, oui, mais en général, ça, nous on ne sait pas faire.
Malgré tout, ça se regarde. J'ai même eu un putain de fou-rire épique grâce à Levantal, alors qu'il raconte une anecdote qui lui est arrivé à la cour du Roi, dix ans auparavant. En soi, ce n'est pas grand-chose, mais il joue tellement bien, avec un ton détaché, presque enjoué au départ, puis une sorte de résignation subite, que ça en devient irrésistible. Quelle chance pour la série de pouvoir compter sur un acteur de cette trempe...
Malgré ce que l'on a pu lire ou entendre, ce programme court est très différent d'un Kaamelott, tant sur le fond (il ne s'agit pas d'un récit mais de pastilles) que sur la forme (pas d'auteur unique, avec un ton personnel), mais, si l'on accepte le principe, saccadé, avec des hauts et des bas, on peut tout de même dénicher quelques scènes franchement drôles.
Plus un truc à regarder entre amis, à l'apéro, qu'à voir et revoir en DVD cependant.
#Levantalm'atueR