J'ai entendu dire, une fois, que l'adoption, c'est comme un Kinder Surprise : ça rend toujours content dans un premier temps
parce que le chocolat, tout le monde aime ça... mais pour la suite, on ne sait pas à quoi s'attendre.
parce que le chocolat, tout le monde aime ça... mais pour la suite, on ne sait pas à quoi s'attendre.
On découvre rapidement qu'elle est promise à Svein, le fils du jarl local (pour ceux qui l'ignoreraient, c'était plus ou moins l'équivalent d'un comte... pour les pointilleux qui savent ce que c'est, lâchez-moi, je sais que ce n'est pas vraiment comparable).
D'ailleurs, lors de festivités, elle participe contre lui à un combat d'entraînement et le laisse gagner pour ne pas l'humilier devant son père et leur communauté. Oui, mesdemoiselles et mesdames : on a une héroïne supérieure aux hommes dans les domaines où les hommes excellent. Heureuses ? Eh bien ne vous réjouissez pas trop... la jolie rouquine a des facettes cachées. Beaucoup. Et pas que des facettes sympatoches !
D'ailleurs, lors de festivités, elle participe contre lui à un combat d'entraînement et le laisse gagner pour ne pas l'humilier devant son père et leur communauté. Oui, mesdemoiselles et mesdames : on a une héroïne supérieure aux hommes dans les domaines où les hommes excellent. Heureuses ? Eh bien ne vous réjouissez pas trop... la jolie rouquine a des facettes cachées. Beaucoup. Et pas que des facettes sympatoches !
Soudain, à la fin des festivités, trois langskips (appelez ça un drakkar si ça vous réconforte) échouent brutalement sur les côtes du village, allant jusqu'à emboutir des habitations. On ne retrouve à leur bord qu'un seul homme, blessé... et personne d'autre. Le mystère est épais mais chacun y va de sa théorie... Pour Freydis, pourtant, il n'y a aucun doute : ils ont subi une attaque de hafvrues... une attaque de sirènes, quoi !
D'un autre côté, la petite Freydis, là... elle impute la mort de son père adoptif aux sirènes (oui, elle a été adoptée, vous comprenez donc enfin le chapeau) et puis, bon, vu le titre de la collection, si c'était l'histoire de cow-boys qui affrontent des sasquatchs, on serait en droit de se sentir un peu floués.
La suite du volume alterne entre la quête de Freydis cherchant des renforts pour botter les fesses écailleuses des sirènes et des flashbacks de son enfance nous permettant de tout apprendre de ses origines. Le tome est bien ficelé : on pense découvrir une histoire banale mais la surprisounette attendue cache son lot de plot twists et le final offre à l'héroïne de la BD une ampleur dramatique que je ne m'attendais pas nécessairement à trouver ici (entendons-nous bien : c'est le genre de fin que je souhaite parfois et qui, ici, est selon moi une des meilleures fins possibles pour donner du caractère au récit... mais souvent, les scénaristes se l'interdisent). D'ailleurs, cette fin offre une dimension supplémentaire à l'ouvrage lors de la relecture... Au final, une très bonne surprise, donc.
D'un autre côté, la petite Freydis, là... elle impute la mort de son père adoptif aux sirènes (oui, elle a été adoptée, vous comprenez donc enfin le chapeau) et puis, bon, vu le titre de la collection, si c'était l'histoire de cow-boys qui affrontent des sasquatchs, on serait en droit de se sentir un peu floués.
La suite du volume alterne entre la quête de Freydis cherchant des renforts pour botter les fesses écailleuses des sirènes et des flashbacks de son enfance nous permettant de tout apprendre de ses origines. Le tome est bien ficelé : on pense découvrir une histoire banale mais la surprisounette attendue cache son lot de plot twists et le final offre à l'héroïne de la BD une ampleur dramatique que je ne m'attendais pas nécessairement à trouver ici (entendons-nous bien : c'est le genre de fin que je souhaite parfois et qui, ici, est selon moi une des meilleures fins possibles pour donner du caractère au récit... mais souvent, les scénaristes se l'interdisent). D'ailleurs, cette fin offre une dimension supplémentaire à l'ouvrage lors de la relecture... Au final, une très bonne surprise, donc.
J'avoue toutefois avoir une nette préférence très subjective pour ce deuxième tome.
La narration m'y semble dénuée des maladresses que j'avais entrevues dans le premier, se permettant même une fin qui fit naître en moi un très satisfaisant "Ah ouais ! Cool, ils ont osé".
Le dessin (ici de Marco Dominici) y est plus régulier, même si le dessinateur du premier n'a aucunement à rougir de son travail.
La mise en couleurs un rien moins saturée me semble convenir davantage au récit.
Et, globalement, je trouve à l'ensemble davantage de charme, de crédibilité et d'intérêt... quand je vous disais que c'est subjectif, hein !
La narration m'y semble dénuée des maladresses que j'avais entrevues dans le premier, se permettant même une fin qui fit naître en moi un très satisfaisant "Ah ouais ! Cool, ils ont osé".
Le dessin (ici de Marco Dominici) y est plus régulier, même si le dessinateur du premier n'a aucunement à rougir de son travail.
La mise en couleurs un rien moins saturée me semble convenir davantage au récit.
Et, globalement, je trouve à l'ensemble davantage de charme, de crédibilité et d'intérêt... quand je vous disais que c'est subjectif, hein !
Je trouve même à la couverture exécutée par Josep Homs un je-ne-sais-quoi de plus épique. Pourtant, la première couverture montre un gigantesque monstre marin. Mais justement : la démesure de la bête nous offre un carnage annoncé. Ici, Freydis et ses alliés vikings se jetant armes à la main face à de belliqueuses sirènes bondissant hors des flots déchaînés, offrent un tableau dont l'issue ne saura être révélée que par la lecture de l'ouvrage. C'est plus intéressant. La composition de l'image à elle seule, avec cette jeune femme campée sur son rocher, prête à accueillir la charge des chimères qui la surplombent, est bien plus dynamique.
C'est l'histoire d'une malédiction, l'histoire d'un sacrifice ; une histoire d'amour et de haine ; une histoire d'enfance sacrifiée et de secrets de famille ; l'histoire d'une jeune femme prisonnière de sa destinée...
Quand je vous dis que c'est épique !
Quand je vous dis que c'est épique !
Voilà donc une bonne BD, agréable à regarder, agréable à lire et à relire plus encore, dépaysante et originale, audacieuse et pas naïve pour un rond. Alors foncez, quoi !
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