Écho #16 : Quand Kurumada radote...




Comme vous le savez sans doute, sur UMAC, nous aimons beaucoup l'univers de Saint Seiya. On ne manque jamais d'ailleurs une occasion d'évoquer l'un de ses (nombreux) spin-offs (cf. Dark Wing ou Next Dimension) ou encore divers produits dérivés (cf. ces Pandora Box ou ce jeu de cartes). Mais, il faut toutefois reconnaître que la mythique série mère n'est pas exempte de défauts, Kurumada se révélant être un auteur relativement peu habile.

En fait, l'auteur nippon est si maladroit parfois qu'il a même donné naissance à un verbe : "se kurumadiser" (= réécrire sans cesse la même histoire). En effet, il a tout de même passé son temps à recycler son grand moment épique, à savoir la bataille du Sanctuaire. Et l'on ne peut pas dire qu'il excelle non plus lorsqu'il s'agit d'insuffler de l'émotion dans son récit (sur ce point, l'adaptation en dessin animé est bien meilleure que le manga originel).

Mais c'est vraiment dans les dialogues que Kurumada montre l'étendu de... son "talent". Surtout parce qu'il fait répéter à l'infini les mêmes exclamations à ces personnages. Et notamment son mythique "c'est impossible". On l'avait déjà évoqué dans Les Perles de la BD, un article quelque peu humoristique, mais on ne résiste pas à l'envie de vous donner quelques... dizaines d'exemples (cf. les images ci-dessous). Bien entendu, il ne s'agit là que d'une infime partie de ces "c'est impossible", éructés à n'en plus finir par des protagonistes qui s'étonnent de tout (alors qu'ils côtoient des dieux et disposent de capacités surhumaines). En termes d'inventivité narrative, on touche quand même le fond : je mets une mandale, je m'étonne d'un truc, je balance un gnon, je n'en reviens pas que le mec l'ait évité, etc. Au bout d'un moment, on a compris le schéma. 

Bref, l'accumulation est aussi agaçante qu'elle peut être amusante parfois. On vous laisse découvrir le florilège ci-dessous, loin d'être exhaustif.