UMAC's Digest #32
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Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture



-- AFTERNAZE --

On vous en a parlé longuement il y a très peu de temps, Aftermath suit son cours sur SyFy. Les deux premiers épisodes étaient bourrés de défauts mais se laissaient regarder, malheureusement la suite se révèle bien pire.
Le scénario est toujours aussi idiot, répétitif et prévisible (il faut voir le coup du père qui parvient à empoisonner trois types armés par la "ruse"... une débilité parmi mille autres), par contre maintenant, en plus des incohérences, cela devient ennuyeux. Les péripéties, toutes plus invraisemblables les unes que les autres, n'apportent rien et alourdissent une narration déjà calamiteuse. Au final, il n'y a même plus le côté gentiment barré et un peu flippant.
Reste une impression d'amateurisme et de (très) gros gâchis.
#écritaveclespieds






-- MARY JANE EN IRON SPIDER --

Là encore nous avions évoqué le sujet il y a quelques mois (cf. Digest #21), l'épisode de la série Amazing Spider-Man dans lequel Mary Jane revêt une tenue de Spider-Man est finalement sorti en France en janvier.
La manie qui consiste à faire des personnages "civils" secondaires des héros ou criminels n'est pas nouvelle. Harry Osborn ou Flash Thompson y ont eu droit, même la tante May (oui, la même qui était à deux doigts de crever toutes les 10 pages il y a quelques années et qui maintenant se fait joyeusement trombiner par Pôpa Jameson). Donc, c'est au tour de MJ dont l'intervention permet de sauver non pas le Tisseur mais tous les surhumains, Vengeurs compris, qui étaient sous l'emprise de Régent. Slott, décidément très inspiré, justifie cela par le fait que l'ex de Parker a de l'expérience en matière de combat (elle a aussi utilisé une armure pendant The Other, en même temps que la tantine) et qu'elle a eu des pouvoirs pendant Spider Island. Mouef.
Un point positif tout de même, cet arc de quatre chapitres est terminé. Slott, lui, est toujours là par contre...
#àchier






-- SWEET DREAMS ARE MADE OF THIS --

La suite de Gregory Sand (cf. la chronique du premier tome) sort ce mois chez Wanga.
Toujours Romain Mobias au scénario, accompagné de Josselin Billard qui signe également dessins, couleurs et lettrage.
Alors que le monde des Rêves est menacé, les Gardiens d'Hypnos unissent leurs forces pour contrer les sombres desseins du Croque-Mitaine. Une belle balade onirique et mythologique, peuplée d'êtres effrayants (Mormo) ou étonnants (le Maître des Doudous), le tout porté par un style graphique très agréable.
104 pages, 16 euros, format 16 x 24.
Site de l'éditeur.
#marchanddesable






-- LES ZOMBIES SELON FINCHER ? --

David Fincher (dont nous avons récemment évoqué l'excellent Se7en) se montrerait intéressé par la suite du pourtant calamiteux World War Z. Rappelons que le premier opus, qui contenait tout de même quelques scènes spectaculaires, s'était surtout illustré par sa crétinerie, ses incohérences et son manque d'intérêt. D'ailleurs, détail qui ne trompe pas, le film avait eu à l'époque une très mauvaise critique dans Mad Movies alors qu'il était encensé par... Télérama. C'est vraiment ça le pire pour un film de genre. Parce que, se faire descendre par Mad Movies, ce n'est pas bon signe, mais être soutenu par les autres bobos snobinards décérébrés, ça n'augure que très rarement quelque chose de bon.
Ceci dit, le réalisateur de Fight Club ou Alien 3 pourrait surprendre en donnant une vision inattendu du classique film de morts-vivants. C'est en tout cas tout ce que l'on souhaite.
#fincherrules






-- AMOURS EN TOUT GENRE --

Corps Sonores est discrètement sorti en début d’année. Compilant une bonne vingtaine de chapitres indépendants sur « l’Amour », l’auteur, Julie Maroh (qui avait déjà écrit et dessiné le magnifique Le Bleu est une couleur chaude, plus connu grâce à son adaptation cinématographique un chouilla différente mais tout aussi réussie, La Vie d’Adèle), conte avec brio des situations du quotidien. Impossible de ne pas être touché par tous les couples qu’elle croque à Montréal, entre ceux qui se rencontrent, se mentent, s’unissent, se détruisent, se découvrent, se trahissent, se retrouvent, etc.
Si le thème est universel, la particularité (en dehors de la touchante mélancolie qui se dégage de l’ensemble) provient surtout du fait que la plupart des êtres n’ont pas une sexualité « conforme » (selon le diktat de la société). On y découvre donc des hétérosexuels mais aussi des homosexuels, des trans, des adeptes du « polyamour », et ainsi de suite. Souvent marginalisés voire croqués sous forme de clichés préétablis via d’autres médiums, toute la galerie de personnage qui virevolte dans Corps Sonores est comme tout le monde : des gens qui tombent amoureux, qui ont peur de l’engagement ou de la dispute, des gens qui ont des sentiments, tout simplement.
Une bande dessinée incontournable.
#coupdecœurdeThomas 






-- VIEUX OS --

Les fondations d'une école primaire peuvent cacher bien des choses, mais un squelette, ce n'est quand même pas courant. Le commissaire Gérand, chargé de l'enquête, va rapidement être amené à suivre une piste très ancienne, liée à la dictature chilienne...
Quarante ans que je t'aime, deuxième roman de la mystérieuse série A&E, par Liliana di Pietro, sort ce mois chez Nats Éditions. À ne pas rater si vous avez aimé le premier opus, Le meurtre d'Edgar Vrilles.
244 pages, 14 euros.
Site de l'éditeur.
#thriller&dictateur