UMAC's Digest #45
Publié le
19.12.17
Par
Virgul
Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture
-- THE LAST JEDI (sans spoilers) --
Après un épisode VII raté (et décevant), que vaut la huitième salve de Star Wars sous l'égide de Rian Johnson, réalisateur du très bon Looper et d'excellents épisodes de Breaking Bad ?
Clairement, Les Derniers Jedi s'avère être aussi divertissant que… clivant. En effet, le metteur en scène, auteur également du scénario, semble balayer ce qu'avait mis en place J.J. Abrams dans l'épisode précédent mais aussi - et surtout - une certaine idée de la "mythologie" Jedi. Cette désacralisation va clairement déstabiliser un paquet de fans. Du reste, on retrouve la jeune Rey en pseudo formation Jedi chez Luke (épatant Mark Hamill), isolé et reclus, tandis que la Résistance, en petit comité, fuit le terrible Premier Ordre. En découle un surplace narratif et temporel assez pénible, des séquences interminables (le film dure 2h30 !), parfois totalement inutiles (tout l'arc avec Finn et Rose) ou peu cohérentes.
Le cruel manque de fond géopolitique génère une première partie hyper convenue et poussive (à l'exception notable de la superbe scène d'introduction). Un humour trop prononcé et "marvelien" ainsi que des loupés épiques (qu'on ne spoilera pas) constituent d'autres points négatifs de l'œuvre. MAIS… Rian Johnson ose et s'aventure loin de certains sentiers battus et délivre des morceaux d'histoire originaux, il prend des risques et propose quelques surprises (et réponses) bienvenues. Techniquement irréprochable et esthétiquement époustouflant, Les Derniers Jedi comporte son lot de plans iconiques et de scènes épiques. Les 45 dernières minutes sont magistrales.
Un huitième épisode qui innove, bouscule et déçoit/surprend par ses choix. On le conseille pour cette audace et le spectacle visuel proposé.
Après un épisode VII raté (et décevant), que vaut la huitième salve de Star Wars sous l'égide de Rian Johnson, réalisateur du très bon Looper et d'excellents épisodes de Breaking Bad ?
Clairement, Les Derniers Jedi s'avère être aussi divertissant que… clivant. En effet, le metteur en scène, auteur également du scénario, semble balayer ce qu'avait mis en place J.J. Abrams dans l'épisode précédent mais aussi - et surtout - une certaine idée de la "mythologie" Jedi. Cette désacralisation va clairement déstabiliser un paquet de fans. Du reste, on retrouve la jeune Rey en pseudo formation Jedi chez Luke (épatant Mark Hamill), isolé et reclus, tandis que la Résistance, en petit comité, fuit le terrible Premier Ordre. En découle un surplace narratif et temporel assez pénible, des séquences interminables (le film dure 2h30 !), parfois totalement inutiles (tout l'arc avec Finn et Rose) ou peu cohérentes.
Le cruel manque de fond géopolitique génère une première partie hyper convenue et poussive (à l'exception notable de la superbe scène d'introduction). Un humour trop prononcé et "marvelien" ainsi que des loupés épiques (qu'on ne spoilera pas) constituent d'autres points négatifs de l'œuvre. MAIS… Rian Johnson ose et s'aventure loin de certains sentiers battus et délivre des morceaux d'histoire originaux, il prend des risques et propose quelques surprises (et réponses) bienvenues. Techniquement irréprochable et esthétiquement époustouflant, Les Derniers Jedi comporte son lot de plans iconiques et de scènes épiques. Les 45 dernières minutes sont magistrales.
Un huitième épisode qui innove, bouscule et déçoit/surprend par ses choix. On le conseille pour cette audace et le spectacle visuel proposé.
-- BATMAN NIPPON --
L'on sait d'ores et déjà qu'il s'agit bien du Batman classique, expédié dans le passé, donc aucunement une réinvention de sa mythologie. En ce qui concerne les adversaires, outre le traditionnel Joker, seraient présents le Pingouin, Harley Quinn ou encore Double-Face. Batman pourra compter, lui, sur l'appui de Robin, Catwoman et Nightwing.
Warner Bros. Japan annonce la série pour 2018. Au vu des premières images, animation et character design semblent soignés et devraient emballer les amateurs de combats au katana. En ce qui concerne les fans du justicier de Gotham, ça reste à voir...
#MartyMcFlycagoulé
-- GOODIES POUR RUPINS --
Bon, pour être honnête, c'est très joli, les répliques sont magnifiques, les statues aussi, mais les prix sont véritablement ahurissants (et la vaseline n'est même pas fournie avec votre achat). Allez, juste quelques exemples pour rire, le blaster de Blade Runner 2049 à 900 $ (avec le support en sus, à 70 ou 80 $, suivant que vous le preniez en plastoc ou en bois), ou encore un Rocky Balboa (certes d'une cinquantaine de centimètres) à 400 $. Si vous êtes plus Batman, vous avez un joli masque sur son support, à 600 $. Pour les fans d'Aliens, un bon vieux M56 vous tend les bras pour 1200 $. Ou encore les gants d'Edward aux mains d'argent, pour à peine 800 $. Bref, c'est donné, à ce prix-là, ce serait dommage de s'en priver. Argh...
#AspirateuràPognon
-- TERREUR FROIDE --
The Terror, la nouvelle série d'AMC, basée sur le roman éponyme de Dan Simmons (cf. dans un autre registre sa trilogie d'Elm Haven), sortira sur les écrans en mars 2018 (le 26 exactement).
The Terror, la nouvelle série d'AMC, basée sur le roman éponyme de Dan Simmons (cf. dans un autre registre sa trilogie d'Elm Haven), sortira sur les écrans en mars 2018 (le 26 exactement).
Ce thriller horrifique, qui met en scène une véritable expédition arctique britannique, qui a eu lieu au milieu du XIXe siècle, est produit par Ridley Scott. Si les bases sont historiques, l'on basculera rapidement dans le fantastique et l'épouvante avec une menace étrange et sanguinaire qui rôde sur la glace...
Un petit trailer pour se faire une (vague) idée.
#bestiolepolaire
Parmi les auteurs de thriller qui connaissent un certain succès actuellement figure Hans Koppel, alias Petter Lidbeck. Châtiments, réédité l'année dernière en poche, semblait être une bonne manière d'aborder ce romancier suédois. Malheureusement, malgré un début intrigant et un pitch qui se voudrait sulfureux, l'histoire tombe vite dans le fade et l'invraisemblable. Alors qu'Ylva est enlevée de manière rocambolesque par un couple cherchant à se venger d'un passé dont on ne sait rien, son mari, mou et pleurnichard, tente de convaincre les autorités qu'il n'est pour rien dans la disparition de la jeune femme.
Le thème de la séquestration, décidément à la mode (cf. Captifs dans le Digest #19), est ici survolé avec maladresse et une touche de voyeurisme érotique. Les situations, lorsqu'elles ne sombrent pas dans le cliché, frôlent parfois l'absurde. Quant aux personnages, ils sont aussi développés que le QI d'un présentateur télé. Restait le cadre, la Suède, sur lequel on comptait pour être au moins dépaysé, malheureusement, le récit pourrait se dérouler n'importe où ailleurs tant le décor importe peu. Pire, les seules touches "d'exotisme" viennent de noms certainement connus en Suède mais incompréhensibles la plupart du temps pour un lecteur gaulois. Ainsi, l'on ne sait jamais si l'auteur évoque une rue, une place, une galerie marchande ou un fleuve. Quelques notes de bas de page de la part de l'éditeur français n'auraient pas été superflues. Encore que... vu l'intérêt du truc. Ouais, on s'en fout en fait.
Un petit trailer pour se faire une (vague) idée.
#bestiolepolaire
-- SÉQUESTRATION SOPORIFIQUE --
Le thème de la séquestration, décidément à la mode (cf. Captifs dans le Digest #19), est ici survolé avec maladresse et une touche de voyeurisme érotique. Les situations, lorsqu'elles ne sombrent pas dans le cliché, frôlent parfois l'absurde. Quant aux personnages, ils sont aussi développés que le QI d'un présentateur télé. Restait le cadre, la Suède, sur lequel on comptait pour être au moins dépaysé, malheureusement, le récit pourrait se dérouler n'importe où ailleurs tant le décor importe peu. Pire, les seules touches "d'exotisme" viennent de noms certainement connus en Suède mais incompréhensibles la plupart du temps pour un lecteur gaulois. Ainsi, l'on ne sait jamais si l'auteur évoque une rue, une place, une galerie marchande ou un fleuve. Quelques notes de bas de page de la part de l'éditeur français n'auraient pas été superflues. Encore que... vu l'intérêt du truc. Ouais, on s'en fout en fait.
#cale-meuble
-- LES DÉCASTÉS D'ORION --
Sur une planète de la constellation d'Orion, les Hommes ont oublié leurs origines terrestres. Ils ont développé un système de castes rigide que Kohlen, un guerrier, se voit obligé de quitter après être tombé dans un piège. Le voilà seul, décasté, portant désormais la croix des parias. Il va cependant faire une rencontre qui pourrait bien bouleverser son destin, et pas seulement le sien : une femme disant venir d'une lointaine planète et possédant un incroyable véhicule volant...
Ce court récit de science-fiction, en deux volumes, est scénarisé par Corbeyran et dessiné par Jorge Miguel. Il s'agit de l'adaptation d'une histoire de l'écrivain (non, on ne dit pas "écrivaine" ou "auteure", allez vous faire mettre !) Julia Verlanger.
Un coffret réunissant les deux tomes est disponible chez Les Humanoïdes Associés. L'ensemble est gentiment sexy, superbement colorisé et plutôt prenant, le tout dans des décors très réussis.
Un beau conte SF/fantasy.
Sur une planète de la constellation d'Orion, les Hommes ont oublié leurs origines terrestres. Ils ont développé un système de castes rigide que Kohlen, un guerrier, se voit obligé de quitter après être tombé dans un piège. Le voilà seul, décasté, portant désormais la croix des parias. Il va cependant faire une rencontre qui pourrait bien bouleverser son destin, et pas seulement le sien : une femme disant venir d'une lointaine planète et possédant un incroyable véhicule volant...
Ce court récit de science-fiction, en deux volumes, est scénarisé par Corbeyran et dessiné par Jorge Miguel. Il s'agit de l'adaptation d'une histoire de l'écrivain (non, on ne dit pas "écrivaine" ou "auteure", allez vous faire mettre !) Julia Verlanger.
Un coffret réunissant les deux tomes est disponible chez Les Humanoïdes Associés. L'ensemble est gentiment sexy, superbement colorisé et plutôt prenant, le tout dans des décors très réussis.
Un beau conte SF/fantasy.