Entre les bisous et les balles
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Depuis quelques jours maintenant, l’on peut voir sur les réseaux sociaux des gens qui simplifient, manipulent, aboient des ordres et décernent des prix de respectabilité. Du syndicat de la magistrature, qui devrait pourtant être neutre à défaut d’être juste, aux plus ignares et incultes des youtubeurs, sans parler de l’immense majorité des médias, tous veulent se donner un rôle héroïque en luttant contre une menace qu’ils ont eux-mêmes inventée.

On ne peut devenir un héros en mentant et en bafouant la volonté du peuple.
On ne peut devenir un héros en manipulant et en piétinant les plus nobles valeurs.

Je ne crois plus à la politique depuis longtemps.
Je ne crois pas que le RN pourra nous sortir des ténèbres dans lesquelles des décennies de compromissions politiciennes nous ont plongés.
Mais je sais que ces gens ne sont pas des fascistes ou une menace pour la République.
Ils se présentent aux élections, ils respectent la loi, ils ne tiennent, jamais, aucun propos racistes, ils incarnent simplement, pour l’immense majorité des gens qui souffrent, l’espoir d’un retour à la normale.

Et quelle est-elle cette normalité ?
Rien de plus que la justice, la sécurité, le respect, la tranquillité.
L’espoir pour nos proches.

Est-ce fasciste de vouloir que les criminels soient condamnés et mis hors d’état de nuire ?
Est-ce raciste de vouloir que nos enfants ne risquent pas d’être égorgés en se rendant à une fête de village ?

J’ignore ce que demain nous réserve. J’espère que cette guerre civile que je sens venir depuis des années n’aura pas lieu. Mais ce qu’est devenu ce pays me désespère. Même si le RN l’emporte, que va-t-il se passer ? Des hordes de sauvages, soutenus par les médias et les juges qui sont censés les modérer, vont saccager ce qu’il reste du pays. Le futur gouvernement et la nouvelle assemblée, même animés de bonnes intentions, ne pourront modifier des lois qui se décident à Bruxelles. 

Notre salut passe par la sortie de l’Union Européenne, cette entité technocratique qui méprise les peuples dont elle est issue et qui ne nous a apporté que de la déchéance et du malheur. 
Il faut sortir également de l’OTAN, ce bras armé des États-Unis, qui nous pousse sans cesse vers la guerre et devient la cause de ce qu’il est censé éviter. 
Il faut sortir de l’euro pour retrouver une indépendance au niveau de notre politique économique, qui détermine tout le reste.
Et tout cela a très peu de chance d’arriver, car à force de propagande, de lavage de cerveaux, de menaces, un système corrompu a fait passer les pires saloperies pour des monuments indéboulonnables.

Cette société est devenue folle.
Non parce que la majorité des gens sont fous, mais parce que nous avons laissé les médias imposer le saugrenu, le mensonge, le délire et la haine. Nous avons laissé une minorité de criminels faire la loi dans nos rues, puis nos écoles. Nous avons laissé une minorité de fanatiques déments nous expliquer que la grammaire était le fer de lance d’un odieux complot patriarcal. Nous avons laissé des élus du peuple mener une politique que le peuple ne désirait pas. Nous avons délégué notre souveraineté à des structures étrangères technocratiques et cruelles. Nous avons laissé des ministres intimer l’ordre à notre police de ne plus réagir et de ne plus poursuivre les criminels. 

Nous avons cru que nous pouvions nous vautrer dans le confort et que tout irait bien.
Mais ce n’est pas ça la réalité. Ce n’est pas ça la vie. 
Si l’on ne se bat pas pour ce qui est important et noble, alors, les choses importantes et nobles disparaissent. Elles sont englouties par des gens sans scrupules, qui ne respectent que la force.

Je ne dis pas qu’il ne faut être que force. Toute quête, collective ou personnelle, est une quête de l’équilibre, de l’harmonie. Et entre le guerrier implacable et le bisounours naïf, il y a certainement, quelque part, l’être humain idéal. Il se cache en chacun de nous. Le fait qu’il survienne ou non dépend de nos décisions, de ce que nous faisons.
Car les gens ne doivent pas être jugés sur ce qu’ils sont, mais ce qu’ils font.
Ce sont les actes, la manière d’agir, qui définissent la noblesse et séparent le citoyen respectable du scélérat.

Qui ment ? Qui saccage tout dans nos rues ? Qui arrache des drapeaux français en terre de France ?
Qui soutient des organisations terroristes ? Qui veut désarmer la police ? Qui pense qu’être Blanc est un crime héréditaire ? 
Ces hordes fascistes que tous les bien-pensants souhaitent combattre, elles ne viennent pas d’une droite nationale raisonnable et apaisée, mais d’une gauche ivre de ses dogmes et prête aux pires crimes pour faire taire ses opposants et ce peuple dont elle ne veut plus entendre la voix et dont elle fait semblant de ne pas voir le sang.

Je pense sincèrement que le bon sens et l’humanisme se trouvent aujourd’hui dans une droite qui demeure le seul rempart au néant wokiste dans lequel s’est engouffrée la gauche française. 
Cela ne veut pas dire que toutes les valeurs mises en avant doivent être de droite. Il existe une gauche ancienne, une gauche hugolienne, qui se souciait du peuple avant de se soucier de symboles ou d’idéologie. Cette gauche-là devra renaître un jour. Mais elle n’existe plus aujourd’hui.

Défendre sa propre culture, vouloir que sa famille soit en sécurité, espérer que le citoyen honnête soit plus respecté que le criminel, ce n’est ni de droite ni de gauche. C’est la normalité. Et jamais je n’aurais cru vivre un jour dans un pays où il me faut me battre pour la normalité. 
Encore une fois, je le répète, il n’y a pas un problème de race en France. Il y a un problème de comportement. Ne pas accepter d’être brutalisé ou assassiné n’a jamais fait d’un brave homme un ignoble fasciste. 

Nous devons trouver, en tant qu’individus mais aussi en tant que peuple, un juste équilibre entre la fermeté, qui ne doit pas être inhumaine, et la tolérance, qui ne doit pas être sans limite.
Il n’existe pas de racisme de masse en France. N’importe quel Blanc à peu près sensé préférera être le voisin d’un Noir sympa et honnête plutôt que d’un Blanc qui ne respecte rien ni personne.
La valeur d’un homme ou d’une femme ne réside pas dans ses origines, sa couleur, son orientation sexuelle ou n’importe quelle autre caractéristique non choisie. Elle réside dans ses actes. 
Nous sommes ce que nous faisons.

À nous d’être respectables. Même quand parfois nous avons envie de ne plus l’être.
Ça veut dire ne plus accepter l’injustice, ne plus accepter la maltraitance des nôtres (par les gangs, les médias et les tribunaux), ne plus accepter des gouvernements qui nous méprisent, ne plus accepter de raser les murs.
Ça veut dire aussi canaliser notre colère, ne pas répondre à l’injustice par une injustice plus grande encore, cibler les criminels et leurs soutiens, ne pas s’en prendre à ceux qui respectent ce pays et son peuple. Car, quel que soit la consonance de leur prénom, s’ils partagent nos valeurs, ce sont alors nos frères.

Entre les balles et les bisous, il y a une voie modérée, honnête, humaine, qui manie la force mais n’oublie pas la bienveillance. C’est cela qu’il nous faut imposer en France si l’on veut préserver un avenir pour nos enfants et une certaine respectabilité pour ce pays devenu l’ombre de lui-même.
Mais expliquer tout cela (et encore, sans rentrer dans les détails), c’est long, c’est compliqué, ça demande un peu plus d’engagement et de subtilité que de hurler un slogan et de séparer le monde entre « gentils » et « méchants ». 

Soyez prudents mes amis, ceux qui simplifient les situations complexes ne le font jamais pour votre bien.
Que la sagesse et les dieux éclairent vos pas.


Le peuple donne son sang et son argent, moyennant quoi on le mène.
Victor Hugo