Ant-Man version Scott Lang
Publié le
27.7.15
Par
Nolt
On s'intéresse de nouveau à Ant-Man, cette fois côté kiosque.
Panini a décidé d'exploiter à fond le filon Ant-Man en ce mois de juillet. En plus d'une anthologie Je suis Ant-Man et d'un Marvel Monster en librairie, l'éditeur publie pas moins de trois revues kiosque consacrées à l'Homme Fourmi : un Marvel Classic, un hors-série et le premier numéro du bimestriel qui nous intéresse aujourd'hui.
Alors que le Monster évoqué plus haut mettait en scène Eric O'Grady, c'est cette fois Scott Lang que l'on retrouve dans le rôle principal. Il avait bien été vaporisé par le Valet de Cœur mais, depuis, il va mieux (on connaît le refrain).
La série est écrite par Nick Spencer (Ultimate X-Men, Morning Glory Academy, Superior Foes of Spider-Man) et dessinée par Ramon Rosanas.
L'on retrouve ici l'humour et les situations décalées auxquels Spencer nous avait habitués sur Superior Foes of Spider-Man. L'auteur excelle lorsqu'il s'agit de dévoiler l'envers du décor super-héroïque et la vie quotidienne des seconds couteaux. Il parvient également à présenter le personnage et ses pouvoirs d'une manière légère, sans que l'on ait l'impression de passer par les sempiternels impératifs de ce genre de numéro d'ouverture d'une nouvelle on-going.
Ce brave Scott Lang semble particulièrement prometteur sous la plume de Spencer. Sympathique loser d'une quarantaine d'années, divorcé, sans emploi, doté d'un casier judiciaire, il tente dans un premier temps de se trouver un job comme... responsable de la sécurité chez Tony Stark. Avant ensuite de tenter de monter sa propre entreprise.
En attendant des jours meilleurs, il vit dans un jouet (pouvoir rapetisser a certains avantages, ne serait-ce qu'au niveau des loyers) et tente de tirer un trait sur son passé de voleur.
Ces deux premiers épisodes sont clairement réussis et très agréables à lire. Loin des clichés et des menaces déjà vues cent fois, Spencer parvient à faire souffler un vent de fraîcheur sur un genre parfois presque sclérosé et coutumier du surplace narratif.
Un excellent découpage, de bons dialogues, un second degré bienvenu et quelques trouvailles visuelles intéressantes font de ce comic une vraie bonne surprise, au réel pouvoir addictif.
La revue, tout de même peu épaisse, est complétée par un court récit d'Iron Man, bien plus ancien (il date de 2010 et se déroule avant Civil War). Du côté rédactionnel, toujours la même avarice, bien que l'on trouve quelques informations - entrecoupées de pubs - sur le parcours des différents Ant-Men. Trois variant covers complètent l'ensemble.
Drôle, bien fichu et carrément conseillé.
Panini a décidé d'exploiter à fond le filon Ant-Man en ce mois de juillet. En plus d'une anthologie Je suis Ant-Man et d'un Marvel Monster en librairie, l'éditeur publie pas moins de trois revues kiosque consacrées à l'Homme Fourmi : un Marvel Classic, un hors-série et le premier numéro du bimestriel qui nous intéresse aujourd'hui.
Alors que le Monster évoqué plus haut mettait en scène Eric O'Grady, c'est cette fois Scott Lang que l'on retrouve dans le rôle principal. Il avait bien été vaporisé par le Valet de Cœur mais, depuis, il va mieux (on connaît le refrain).
La série est écrite par Nick Spencer (Ultimate X-Men, Morning Glory Academy, Superior Foes of Spider-Man) et dessinée par Ramon Rosanas.
L'on retrouve ici l'humour et les situations décalées auxquels Spencer nous avait habitués sur Superior Foes of Spider-Man. L'auteur excelle lorsqu'il s'agit de dévoiler l'envers du décor super-héroïque et la vie quotidienne des seconds couteaux. Il parvient également à présenter le personnage et ses pouvoirs d'une manière légère, sans que l'on ait l'impression de passer par les sempiternels impératifs de ce genre de numéro d'ouverture d'une nouvelle on-going.
Ce brave Scott Lang semble particulièrement prometteur sous la plume de Spencer. Sympathique loser d'une quarantaine d'années, divorcé, sans emploi, doté d'un casier judiciaire, il tente dans un premier temps de se trouver un job comme... responsable de la sécurité chez Tony Stark. Avant ensuite de tenter de monter sa propre entreprise.
En attendant des jours meilleurs, il vit dans un jouet (pouvoir rapetisser a certains avantages, ne serait-ce qu'au niveau des loyers) et tente de tirer un trait sur son passé de voleur.
Ces deux premiers épisodes sont clairement réussis et très agréables à lire. Loin des clichés et des menaces déjà vues cent fois, Spencer parvient à faire souffler un vent de fraîcheur sur un genre parfois presque sclérosé et coutumier du surplace narratif.
Un excellent découpage, de bons dialogues, un second degré bienvenu et quelques trouvailles visuelles intéressantes font de ce comic une vraie bonne surprise, au réel pouvoir addictif.
La revue, tout de même peu épaisse, est complétée par un court récit d'Iron Man, bien plus ancien (il date de 2010 et se déroule avant Civil War). Du côté rédactionnel, toujours la même avarice, bien que l'on trouve quelques informations - entrecoupées de pubs - sur le parcours des différents Ant-Men. Trois variant covers complètent l'ensemble.
Drôle, bien fichu et carrément conseillé.
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