UMAC's Digest #23
Publié le
8.8.16
Par
Nolt
Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture
-- COLLECTOR --
L'ouvrage de 777 pages, tiré à 777 exemplaires, comprendra une partie avec des dessins inédits d'Hergé, des couvertures, calendriers, un dossier spécial retraçant l'histoire de la revue, ainsi qu'une seconde partie (la plus importante) composée d'histoires courtes, rares ou inédites en album, signées par les auteurs qui ont marqué l'histoire du journal (Jacobs, Pratt, Graton, Hermann, Martin, Greg, Franquin...).
Il faudra se délester de 49 euros pour acquérir la bestiole.
#vétérans
-- DÉCLINAISON DE BLEUS --
Les extraits dévoilés par l'éditeur permettent de se faire une idée des différentes interprétations, dans des styles très variés.
Signalons la cover réalisée par... Blutch. Pas le caporal, l'autre.
Une compilation de 120 pages pour 19 euros, chez Dupuis le 28 octobre.
#surplusdel'armée
-- DEATHSTROKE STYLE SOPRANOS --
Si la qualité d'écriture se rapproche effectivement de celle de la série de HBO, cela pourrait donner un comic des plus intéressants. L'auteur affirme en outre qu'il n'est pas nécessaire de connaître le personnage et son passé pour se lancer dans cette lecture. A priori, c'est un peu normal, mais on a déjà vu des reboots mettre à la poubelle une partie de la continuité tout en restant aussi complexes à aborder, donc la précision n'est peut-être pas si idiote que ça.
À suivre.
#mercenairesanshumour
-- RÉALITÉ AUGMENTÉE --
Une équipe de chercheurs du MIT, aux États-Unis, a mis au point un moyen d'améliorer très nettement la gestion des objets et/ou personnages virtuels apparaissant sur un écran dans le cadre d'une application de "réalité augmentée".
Le procédé s'appelle Interactive Dynamic Video et permet des résultats apparemment spectaculaires. Par exemple, pour l'application Pokemon Go, dont on parle beaucoup en ce moment, au lieu de simplement apparaître de manière statique, un pokemon pourrait interagir étroitement avec l'environnement physique réel (sur l'écran hein), en bondissant sur un banc, en faisant bouger les branches d'un arbre, etc.
Et étant donné que cette technologie est basée sur de "simples" algorithmes (exploitant les minimes vibrations émises par l'environnement et interprétant ensuite un comportement possible), elle pourrait être rapidement intégrée à moindre frais dans la plupart des applications.
Ils sont forts quand même les mecs...
#plusoumoinsirl
-- LOST POUR RIRE --
La chaîne TBS, spécialisée dans les émissions humoristiques, a lancé une sitcom intitulée Wrecked qui parodie la série Lost. En gros, les survivants d'un crash aérien doivent faire face à des évènements troublants sur une île pleine de mystères. Évidemment, cette fois, c'est la version plutôt burlesque du pitch qui sera mise en avant.
Une dizaine d'épisodes de 23 minutes sont déjà tournés. Les trailers sont plutôt sympa, reste à savoir si le programme intéressera une chaîne française... c'est pas gagné.
#kohlantarigolo
-- SCIENCE FICTION --
Le premier tome de la série Parallèle revendique clairement une filiation directe avec certains classiques de la SF, comme La Planète des Singes. Les auteurs, Philippe Pelaez et Laval NG, nous entrainent dans un futur proche, sur une Terre parallèle peuplée de monstres que l'équipage de l'Hybris, un vaisseau minier, devra affronter.
Le projet a vu le jour chez Sandawe grâce à un financement participatif. Les planches sont superbes et le récit, mélangeant action, paradoxe temporel et bestioles agressives, donne plutôt envie.
L'album, intitulé New York, New York, fait 48 pages et coûte 13,99 euros.
#dystopie
-- KLOUG --
Le troisième volet des Visiteurs vient de sortir en DVD à moins de 10 euros. Honnêtement, vu le ratage complet, ça reste onéreux.
Les Visiteurs : la Révolution est l'exemple type de film vite torché dont l'éventuel succès repose uniquement sur le casting et la promotion. Le contenu est tout simplement ahurissant de vacuité et d'indigence. Il n'y a pas le moindre fil conducteur, les scènes s'enchaînent sans logique, les dialogues sont d'une rare pauvreté, tout cela donne l'impression d'une improvisation totale, comme si une bande de potes avait décidé de se filmer après un repas trop arrosé. C'est encore Alex Lutz qui s'en sort le mieux et sort les deux ou trois seules répliques à peu près amusantes de cette suite catastrophique. En plus d'une heure quarante, ça fait quand même peu.
On ne le dira jamais assez, le manque de travail peut considérablement nuire à un scénario (si tant est que ce film ait bénéficié d'un quelconque support écrit avant son tournage).
Bref, ça aurait certainement plu à ce brave Preskovic.
La fin laisse craindre un quatrième opus, espérons s'il voit le jour que son éventuel scénario ne se perdra pas dans les couloirs du temps...
#àchier