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Publié le
30.11.24
Par
Virgul
On allie aujourd’hui les domaines littéraires et musicaux avec un ouvrage passionnant et hors du commun : Noctule. h - Rétrospective !
Et qui de mieux placé que son auteur pour nous en parler ?
Virgul : Manu, merci de venir nous parler de ton livre qui porte sur ton aventure musicale, au sein de différents groupes. Qu’est-ce qui t’a donné envie de raconter ton parcours ?
Emmanuel Bonnet : Merci à toi pour l’invitation, c’est très sympa, d’autant que j’adore UMAC.
Pour répondre à ta question, disons simplement qu’à la base c’est une démarche très égocentrée, voire même un peu égoïste, qui a donné naissance à ce livre. En 2022 après la crise Covid, je me suis plus ou moins retrouvé sans groupe. Les autres membres de Logical Tears n’avaient plus du tout d’intérêt ou d’envie pour cette formation et ils me l’ont bien fait comprendre. J’ai donc été plus ou moins forcé de mettre un frein à mes activités musicales. Mais étant un infatigable créatif, je me suis vite retrouvé en manque, si l’on peut dire ça comme ça. Alors je me suis demandé quel type de projet je pourrais réaliser seul sans devoir dépendre des autres. Et comme c’était aussi l’année de mes 50 ans, j’ai décidé de réaliser ce livre un peu comme un challenge. C’est une grande première pour moi, étant dyslexique, mon rapport à l’écriture a toujours été un peu compliqué. Et ça me donnait aussi une forme de réponse créative à une éventuelle crise de la cinquantaine. (rires)
Après pas mal de réflexions, d’encouragements et de conseils de mon ami Cyril Durr, que vous connaissez bien chez UMAC, je me suis finalement lancé et le résultat me plaît bien pour une première expérience littéraire.
- Le livre regorge d’illustrations et d’anecdotes, parfois drôles, parfois émouvantes, on a vraiment l’impression d’être immergé dans ce monde un peu "underground" qui est le tien. En fait, on se rend compte qu’il n’est pas nécessaire d’être spécialiste d’un style musical en particulier pour se passionner pour tes péripéties. Est-ce que tu souhaitais dès le départ, justement, que ce soit très accessible et pas seulement un ouvrage destiné aux musiciens et aux fans ?
- Oui totalement, je ne voulais pas que ça soit quelque chose de trop hermétique et barbant pour le profane. Je ne suis absolument pas connu comme musicien en dehors de quelques fans ou amis, alors il fallait vraiment élargir le propos. C’est certain que les gens qui ont suivi depuis longtemps Noctule Sorix et Logical Tears, mes deux groupes, auront certainement plaisir à découvrir leurs genèses, mais ce n’était pas mon but premier. Je voulais juste proposer une sorte de parcours de vie au travers d’anecdotes et de souvenirs vécus. Montrer qu’on peut toujours se dépasser et arriver à ses buts, aussi modestes soient-ils, malgré les embuches et les accidents de la vie. La musique c’est effectivement le fil rouge de cet ouvrage, mais je pense qu’il parle davantage de persévérance et de motivation personnelle. J’ai essayé de le rendre drôle et captivant, même si certains passages sont un peu plus personnels ou tragiques. Je pense sincèrement qu’on n’est pas obligé d’aimer la musique pour apprécier cet ouvrage, il se lit bien sans être un spécialiste de la Cold Wave. (rires) Un ami qui vit en Suisse et qui l’a déjà lu m’a dit récemment : "Ça se lit super facilement, c’est drôle, prenant et mine de rien, c’est aussi le reflet d’une certaine époque." Ce qui m’a beaucoup touché.
- La forme de ce livre est très soignée, avec un vrai travail sur les différentes typos, la mise en page, les illustrations, est-ce que ton expérience dans la BD t’a poussé à en faire aussi un "bel objet" ?
Oui probablement. J’ai un regard très graphique sur les choses de par ma formation artistique et mon travail de coloriste de bande dessinée. Je lis aussi beaucoup de biographies de musiciens, d’acteurs ou d’artistes et je trouve que les maisons d’édition, même si elles effectuent souvent un travail correct sur la couverture, se contentent d’avoir une approche très classique sur la mise en page. Un livre c’est avant tout un objet et c’est dommage quand le sujet du livre touche à un domaine artistique de se satisfaire d’une mise en page banale ou trop simple. Les deux ouvrages qui m’ont réellement inspiré pour la forme de mon livre sont la biographie de Marilyn Manson, Mémoires de l’enfer, et celle de Travis Barker, Can I Say. Ils ont tous les deux une mise en page très graphique qui retranscrit bien la personnalité de leurs auteurs. Je voulais retrouver ça dans mon ouvrage. Apporter une mise en page un peu graphique et rock’n roll qui retranscrive ce côté "underground" de ma vie. J’ai mis du temps à trouver quelque chose qui reflète ma personnalité, un style qui soit personnel mais quand même facilement lisible et vraiment pas indigeste.
Oui c’est vrai. Je l’ai conçue avec le dessinateur Daniel Gattone, avec qui justement j’ai réalisé plusieurs comics. Je trouvais ça drôle d’avoir une couverture totalement dessinée pour une biographie, et puis ça montre également une autre facette de mon travail. J’en suis vraiment content, Daniel a fait un super travail sur l’illustration. Je l’en remercie grandement.
- Tu es donc compositeur, bassiste, on sait maintenant que tu es également coloriste, aujourd’hui écrivain, quel est finalement le domaine créatif qui te permet de t’épanouir le plus ?
- Je crois que j’ai besoin de tous ces domaines pour pouvoir m’épanouir pleinement. Je travaille par phases, parfois plus en musique, parfois plus en images. J’ai toujours été autant attiré par le son que par l’image, mais si je dois être complètement honnête, je pense que mon amour premier restera quand même la musique. C’est réellement dans la composition musicale que je suis le plus à l’aise. L’écriture c’est vraiment tout nouveau pour moi et comme je te l’ai dit, j’ai un rapport un peu particulier à l’écrit. Étant dyslexique, j’ai vraiment une confiance toute relative quand j’écris. Et comme on m’a pas mal brimé durant mes études, c’est difficile d'être à l'aise dans ce que je fais à l’écrit. Mais j’avoue que j’ai adoré écrire ce livre et j’y ai même trouvé du plaisir lors des séances d’écriture.
- Et justement, maintenant que ce premier pas dans l’écriture est franchi, est-ce que tu envisages d’autres projets, de fiction par exemple ?
- Eh bien figure-toi que oui ! J’ai un projet qui me tient à cœur sur l’écriture d’une grosse nouvelle dans un univers Heroic Fantasy que j’aimerais bien finaliser. Elle sera illustrée par Daniel Gattone comme il a pu le faire pour le recueil de nouvelles de Cyril Durr, Jour de Neige, paru chez 2T2N. Mais là, le procédé est inversé. Daniel a déjà réalisé les illustrations et c’est moi qui trouve un récit autour de ses dessins. J’ai déjà écrit la première partie, mais ça me demandera encore un peu de temps pour finaliser le texte. Et le temps c’est malheureusement ce qui me fait le plus défaut dans la finalisation de mes projets.
- Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Je tiens déjà à remercier toute l’équipe d’UMAC pour cet entretien bien sympathique.
Et souhaiter à vos lecteurs qu’ils restent passionnés aussi bien en musique, qu’en BD ou en littérature. C’est cette culture pop qui nous fait vibrer et change réellement le monde en quelque chose de positif.
Prix : 32 €
Éditeur : 2T2N
Distributeur : BoD
Langue : Français
Broché : 480 pages
ISBN-10 : 2322523658
ISBN-13 : 978-2322523658
Poids de l'article : 1 Kilogramme
Dimensions : 15,5 x 3,1 x 22 cm
Publié le
25.11.24
Par
Nolt
En effet, en avril 2025 sortira le Disney Masters volume 26, entièrement consacré à Marco Rota, dessinateur et principal scénariste de la version médiévale et écossaise de ce cher Donald.
L'ouvrage de 200 pages, intitulé Tales of Andold Wild Duck, sera publié par Fantagraphiks Books et coûtera 35 euros.
Cette version bien particulière de Donald Duck est apparue en France en 1976, dans le Picsou Magazine #50 (qui coûtait à l'époque 3,50 francs). L'on y découvrait ce personnage (Mac Paperin en version originale) qui sera appelé, selon les traductions, Mac Danold, Donald McAnar ou tout simplement surnommé "le commandant". Tout comme Fantomiald, cette déclinaison épique du célèbre canard de Walt Disney est une création italienne.
Dans le premier récit (45 planches), Mac Danold, quelque peu abandonné par son roi, doit défendre son château d'une invasion viking à l'aide de seulement... cinq hommes, dont Petit Krack, un sympathique colosse. C'est ce soldat qui inspirera le titre de la version française : Petit Krack en plein mic-mac.
Rendez-vous en avril donc, pour cette intégrale Mac Danold, pleine d'action et de nostalgie.
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Un récit qui, près d'un demi-siècle plus tard, a conservé tout son charme. |
Publié le
14.5.23
Par
Virgul
On se penche aujourd'hui sur du post-ap, présenté dans une belle édition aux allures pulp : Swan Song.
Il s'agit, selon l'éditeur, d'une "aventure grandiose et bouleversante" qui se déroule après une guerre nucléaire entre les États-Unis et l'Union Soviétique. Le monde est plongé dans le chaos et subit un hiver sans fin. C'est dans ce contexte sinistre que Black Frankenstein, un colosse, se voit confier la mission de protéger une enfant très spéciale.
Survie, fantastique, lutte pour le pouvoir et combats épiques se mélangent dans cette fresque qui s'étale sur deux romans, bien épais (plus de 1000 pages en tout, même si, on le rappelle, la "page" n'est pas une unité de mesure, cf. cet article).
Si vous avez aimé Le Fléau, de Stephen King, vous devriez être séduit par ce récit, d'autant que les points communs entre les deux histoires sont nombreux (jusqu'au mystérieux Homme en Noir, appelé ici "the Man with the Scarlet Eye").
Cette saga écrite par Robert McCammon est disponible aux éditions Toussaint Louverture depuis deux jours. C'est donc tout frais !
À la base publiée en 1987, cette œuvre qui a pourtant connu un grand succès (McCammon a d'ailleurs remporté un Bram Stoker Award pour ce roman) n'avait jamais été publiée en français.
Une réserve cependant, et elle est de taille, le traducteur a cru bon de saloper les dialogues en virant la plupart des adverbes de négation et en pratiquant l'ellipse sauvage (du genre "j'suis" ; "tu r'tournes" ; "Y t'a virée"... une catastrophe !). On sait à quel point c'est pertinent (cf. cet article). Donc, non, ça ne rend pas les dialogues plus "réalistes" et, surtout, on se demande bien pourquoi il faudrait se baser sur une très hypothétique retranscription phonétique alors qu'on n'entend pas le texte mais qu'on le lit...
Résultat, non seulement c'est pénible à lire mais en plus, les personnages ont tous l'air de demeurés. Argh.
Résultat, non seulement c'est pénible à lire mais en plus, les personnages ont tous l'air de demeurés. Argh.
Bref, un bel écrin mais un contenu très largement perfectible.
Publié le
22.4.23
Par
Virgul
Nouvelle collection chez Panini : Marvel Gold.
De quoi s'agit-il exactement ? Eh bien, ce sont 10 tomes, axés sur les équipes de super-héros Marvel, vendus au prix de lancement de 3,99 € l'unité.
Ce sont des comics plutôt récents. Dans le lot, on retrouve : Dark Avengers, Uncanny Avengers, Uncanny Inhumans, les Gardiens de la Galaxie, Secret Avengers, X-Treme X-Men, X-Force, Thunderbolts, Squadron Supreme et Secret Warriors.
Étrange, les Inhumains deviennent "Inhumans" mais les Gardiens restent les Gardiens... C'est d'ailleurs pareil pour les noms de personnage, Œil de Faucon est devenu "Hawkeye" depuis un bon moment, mais Dents de Sabre par exemple ne se transforme pas en "Sabretooth".
Difficile de trouver une logique là-dedans.
Ce sont des volumes qui font environ 220 à 230 pages, donc pour le prix, c'est clairement intéressant. Reste bien entendu le problème de l'adaptation. On est chez les vendeurs d'autocollants, donc sans atteindre les sommets d'une Coulomb (cf. cet article), on a ici des traductions qui vont du "bon" au "franchement pas terrible".
À vous de voir.
Sinon, l'emballage est plutôt joli, avec des covers dorées et les dos des tomes qui forment une fresque. Quelques pages de rédactionnel présentent un peu le contexte et les équipes (on aurait aimé un petit topo en plus pour chaque personnage, mais bon, c'est déjà pas mal pour du Panini).
Déjà disponible, uniquement dans les Carrefour (le prix augmentera après le 30 septembre).
À découvrir si vous n'êtes pas trop regardant sur la qualité du texte.
À découvrir si vous n'êtes pas trop regardant sur la qualité du texte.
Publié le
22.4.23
Par
Virgul
Hey les Matous, ça ronronne ?
Il ne vous aura pas échappé que l'on apprécie beaucoup Stephen King par ici (cf. cet index). Du coup, on ne peut pas passer à côté de son tout nouveau récit, qui vient juste de sortir en VF et qui s'intitule Conte de Fées.
Ce pavé de plus de 700 pages met en scène l'histoire d'un jeune garçon qui découvre un passage vers un univers dans lequel le Bien et le Mal se livrent une lutte acharnée.
Bon, de toute façon, avec cet auteur, on sait que l'on ne sera pas déçus, on va forcément plonger avec délice et fébrilité dans ce monde parallèle et ressentir tout un tas d'émotions.
Notons que l'éditeur, Albin Michel, a particulièrement mis en valeur ce roman, grâce à une couverture satinée disposant d'un élégant texte en relief. L'ouvrage a également la particularité, comme l'on peut le voir sur la photo ci-dessous, de contenir des illustrations ouvrant chaque chapitre.
Tout cela semble donc très bien parti. On se retrouve vite pour la chronique complète !
Miaw !
Publié le
18.4.23
Par
Virgul
Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn...
Évidemment, cet ouvrage imaginaire (plus vraiment imaginaire ceci dit) provient de l'univers agité et effrayant de Lovecraft. L'ouvrage est cité à plusieurs reprises dans les nouvelles formant le fameux mythe de Cthulhu, mais il est aussi central dans la saga Evil Dead par exemple. Le grimoire est depuis devenu légendaire et est apparu dans nombre de films ou de jeux (comme Alone in the Dark). Stephen King lui-même y fait référence dans son roman Les Yeux du Dragon. D'une manière générale, il a durablement impacté la pop culture. Lui donner corps devenait alors presque inévitable, ce qui fit la librairie ésotérique new-yorkaise The Warlock Shop, en 1977. C'est cette version (aux origines romancées et diverses) qui est reprise ici.
Il comprend :
- Les Noms morts : l'histoire secrète du Necronomicon et les circonstances de sa découverte.
- Le Necronomicon en lui-même.
- Un livre de sorts à utiliser à vos risques et périls (allant du franchissement de Portes permettant de rejoindre le domaine de puissantes entités au simple et plus trivial booster permettant d'augmenter vos capacité sexuelles).
- Les Portes du Necronomicon : un document revenant sur les origines des sorts décrits.
- Un cahier d'illustrations en couleurs.
Ce n'est pas donné (45 euros), mais l'aspect grimoire est très bien rendu, avec une jolie couverture, douce au toucher et très épaisse, et un papier bénéficiant d'un aspect vieilli de circonstance. Voilà qui permettra de frissonner un peu en replongeant dans le passé trouble et terrifiant des Grands Anciens !
Notons que ce livre est bien évidemment un objet de collection mais qu'il est aussi considéré par certains comme une véritable passerelle vers l'occultisme, ce qui l'entoure d'une aura de mystère supplémentaire.
Et bien entendu, si en tant que Maître de Jeu, vous pouvez le brandir durant une partie de L'Appel de Cthulhu, ça devrait faire son petit effet !
Alors les Matous, êtes-vous prêts à découvrir ce qui n'aurait jamais dû être révélé ?
Miaw !
Publié le
13.4.23
Par
Virgul
Hey les matous ! On veut frissonner un peu ?
Eh bien, préparez-vous à affronter carrément les Enfers et les Cénobites, grâce à cette édition particulièrement luxueuse de deux courts romans de Clive Barker !
Bragelonne rassemble dans cet ouvrage le célèbre Hellraiser, suivi d'une autre histoire (écrite 30 ans plus tard) située dans la continuité de la première : Les Évangiles Écarlates.
De la Dark Fantasy bien gore, permettant de retrouver le célèbre Pinhead (et sa bonne tête de vainqueur), mais aussi Harry d'Amour, détective de l'étrange apparaissant dans divers récits de l'auteur.
Ne vous attendez pas à des moments épiques et des bouffées d'émotion à la Stephen King, on est ici dans un style (et un procédé) plus direct et plus aride. Mais malgré tout, l'univers décrit a durablement marqué la pop culture et hanté les cauchemars de nombre de lecteurs.
Cette édition bénéficie d'illustrations signées Fortifem, un collectif formé par Jesse Daubertes et Adrien Havet. Le style colle parfaitement à l'ambiance sulfureuse instaurée par l'auteur, les dessins parvenant à retranscrire le côté menaçant, fascinant et ésotérique des Cénobites.
Cette édition bénéficie d'illustrations signées Fortifem, un collectif formé par Jesse Daubertes et Adrien Havet. Le style colle parfaitement à l'ambiance sulfureuse instaurée par l'auteur, les dessins parvenant à retranscrire le côté menaçant, fascinant et ésotérique des Cénobites.
Un recueil de 528 pages, disponible au prix de 39 euros.
Miaw !
Publié le
11.4.23
Par
Virgul
Le tarot, c'est bien entendu un jeu, c'est aussi un support (supposément) divinatoire, mais c'est aussi devenu l'occasion de créer de véritables œuvres d'art, souvent basées sur une thématique particulière et bénéficiant de superbes illustrations.
C'est le cas pour ce Dark Wood, de Sacha Graham, illustré par Abigail Larson. Le thème choisi ici est celui d'une sorcière traversant une forêt sombre et parsemée de secrets et rencontres. Les dessins, dans un style fantastico-cartoony, sont sublimes. Quant au contenu de la boîte (illustrée et plutôt grande : 14,5 x 22 cm), il est soigné et très complet.
Pour 29 euros, Véga (l'éditeur de ce tarot) propose en effet, outre les 78 cartes, un sac satiné pour protéger les cartes, et surtout un livre (papier glacé, illustrations grand format) de plus de 300 pages, expliquant la signification de chaque lame (une interprétation traditionnelle, ainsi qu'une interprétation axée sur l'ombre, donc plus spécifique à ces cartes).
Ce guide détaille également différentes manières d'effectuer un tirage, le tout en donnant des conseils pertinents et en restant très ouvert et astucieusement didactique.
Précisons, en ce qui concerne les tirages divinatoires, qu'il s'agit là de métaphysique. Mieux, de métaphysique personnelle. Si vous vous en servez et que ça marche, vous ne pourrez jamais le "prouver" et ça n'aura de sens que pour vous. Ce qui est très bien comme ça (cf. cet article pour ceux qui souhaiteraient pénétrer plus avant dans ce domaine).
Miaw !
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21.3.23
Par
Virgul
Hey les matous ! Et si on se plongeait un peu dans le sable d'Arrakis ?
Dune, l'exceptionnelle saga écrite par Frank Herbert, comporte six romans. Cinq d'entre eux ont été réédités chez Robert Laffont dans une édition collector comprenant une traduction révisée. Le sixième sera disponible au mois de juin !
En ce qui concerne l'aspect de ces livres... heu... bon déjà, quand un titre de seulement quatre lettres doit être mis sur deux lignes, c'est que tu n'as pas forcément fait les bons choix au niveau du graphiste. On n'a rien contre un style épuré, mais là, cette typo de merde avec des couleurs criardes dégueulasses... putain, ça ferait passer une devanture de bordel mexicain pour le summum de la classe et de la sobriété. Un texte un peu lisible, avec un truc stylisé (la planète Arrakis par exemple, ou un krys fremen, ou n'importe quoi) et des couvertures pastel, ça aurait quand même eu une autre gueule.
Quant aux annexes et autres cartes, ça a été bazardé n'importe comment, sans aucunement se soucier de la lisibilité de l'ensemble.
Bref, c'est moche et pas toujours pratique, mais le contenu est bien.
Évidemment, ces six romans ne forment que la saga originelle, de nombreuses suites (qui se déroulent avant, après ou pendant ces récits) ont été écrites par le fils de l'auteur, Brian Herbert, et Kevin J. Anderson (ils doivent en être à 17 romans et 3 recueils de nouvelles... ouais, il carbure un peu le fiston, mais tu sais, quand tu as le choix entre aller ranger les rayons au walmart ou reprendre l'histoire de SF du pôpa, le temps de réflexion est en général assez court).
Autrement dit, si vous commencez à vous passionner pour ce si riche univers, vous avez un peu de lecture devant vous !
Miaw !
Publié le
5.3.23
Par
Virgul
Hello les Matous !
Il s'agit ici de passer rapidement sur un sujet qui ne méritait pas un article complet.
En général, on aura surtout un visuel (soit une image publique/éditeur, soit un truc à nous, comme ici, pas un truc que l'on pique je ne sais où), quelques mots pour expliquer un peu de quoi il retourne, et des liens vers des articles complémentaires si le sujet s'y prête.
Aujourd'hui, l'on reparle de figurines, et notamment de la gamme Marvel Legends, avec un superbe Iron Spider. Le costume (cf. ce dossier) date de la grande époque de Civil War et s'avère toujours aussi esthétique.
Petit bémol, Hasbro a totalement changé le packaging de ses figurines. Exit la partie transparente en plastique qui permettait d'exposer les figurines sans les déballer, on a maintenant un "tout carton" affreux et très difficile à ouvrir sans l'abîmer. Encore une idée de génie.
Bon, reste que la figurine est plutôt classe. Attention cependant, l'équilibre est toujours instable avec ce genre de modèle ultra-articulé, d'autant que le contre-poids généré par les pattes mécaniques n'est pas évident à gérer.
Allez, pour rester dans le thème et vous marrer un peu, on vous propose ce Top 3 des pires figurines Marvel. Accrochez-vous, ça pique les yeux !
Miaw !
Publié le
28.12.22
Par
Virgul
Après Buck Danny ou encore Astérix, Hachette s'attaque à un autre classique de la BD franco-belge avec l'intégrale Michel Vaillant.
L'ensemble comporte 92 albums et reprend la série principale, la plus récente (et très réussie) saison 2 (cf. cet article), divers albums hors-série (Michel Vaillant - Légendes, Michel Vaillant - Histoires Courtes) et la série Julie Wood !
Le tout formera une belle fresque (cf. illustration ci-dessus) et comportera, comme c'est l'usage dans ce genre d'abonnement, divers cadeaux (album gratuit, dossiers Michel Vaillant, DVD, casquette...).
Les albums grand format comporteront des suppléments (en tout cas, les 10 premiers d'entre eux) portant sur les personnages, les circuits et les véhicules, l'auteur ou encore des archives et divers crayonnés.
Notons que, pour cette collection, les frais de port sont offerts. Toutes les 6 semaines, les abonnés recevront un colis rassemblant 3 albums, au prix de 12,99 € l'unité.
Plus de détails et abonnement sur le site officiel.
Une bonne occasion de se replonger dans cette série mythique et de traverser les époques avec son héros.
La série en question
Nul besoin d'être un passionné de mécanique pour apprécier les aventures de Michel Vaillant. Bien entendu, les courses demeurent un élément central et apportent suspense et action, mais c'est le style et l'habileté de Jean Graton qui donne son charme à la série. Celle-ci aborde d'ailleurs régulièrement des thèmes qui s'éloignent quelque peu du sport automobile : le mystère, voire le paranormal, s'invitent dans Les Chevaliers de Königsfeld, alors que des pilotes disparaissent dans un château médiéval ; Concerto pour Pilotes voit Michel Vaillant s'intéresser de près au domaine aérien ; certains albums, comme Série Noire, vont privilégier l'introspection alors que d'autres, comme Cauchemar, installent une intrigue policière.
Il faut encore ajouter à tout cela les moments plus intimistes et la vie privée de la famille Vaillant, la saga Steve Warson (Michel devant parfois affronter son meilleur ami lors de luttes épiques), les rallyes dans des lieux exotiques ou encore le Leader et sa menace constante.
La série va se moderniser au fil du temps, intégrant des pilotes célèbres et bien réels et prenant même un virage plus sombre lors de la saison 2, s'imposant ainsi comme l'un des rares titres conservant sa qualité malgré l'absence de son auteur originel.
Michel Vaillant n'est pas seulement une grande saga familiale et un hommage visuel constant aux automobiles de légende, c'est aussi l'un des grands classiques de la bande dessinée, bénéficiant de dessins somptueux et de scénarios de qualité.
Publié le
15.10.22
Par
Nolt
C'est à un voyage très complet au cœur du mythe de Cthulhu que nous convie cet ouvrage de plus de 200 pages.
Autant le dire tout de suite, Les Mythes de Lovecraft présente un contenu de grande qualité. Ce qui n'est pas si courant que ça (cf. cet ouvrage consacré à Stephen King et blindé d'erreurs, d'approximations et de coquilles). En effet, le nom de Lovecraft fait vendre et attire certes des passionnés mais aussi parfois des opportunistes ou simplement des gens très vite dépassés par l'ampleur d'une tâche dont ils peuvent sous-estimer la complexité. Ce n'est heureusement pas le cas ici, les éditions Ynnis ayant visiblement apporté une grande attention à la qualité des textes compilés dans ce livre.
L'ouvrage est organisé en quatre grandes parties. La première est consacrée à H.P. Lovecraft, la seconde aux autres auteurs ayant contribué au mythe (ou l'ayant inspiré), la troisième décrit dans le détail les créatures du mythe, et enfin la quatrième s'attarde sur les différentes déclinaisons, en jeux notamment.
Le grand format (24 x 27 cm environ) et le papier glacé de qualité permettent de mettre en valeur les très nombreuses illustrations qui aèrent les articles. Ces derniers sont particulièrement agréables à lire et contiennent une foultitude d'informations en tout genre. L'on regrettera de rares tournures malheureuses (comme "les auteurs et autrices", pourquoi inventer un terme inélégant et absurde alors que "auteurs" désignent déjà les femmes de lettres ?), mais il faut dire que je chipote un peu.
Le "bestiaire" présentant dieux, créatures et serviteurs est particulièrement exhaustif. Chaque "fiche" de créature contient une courte citation servant d'introduction, une description de la bestiole et de son rôle au sein du mythe, une ou plusieurs illustrations ainsi que la liste des récits dans lesquels elle apparaît.
L'on a droit aussi à la présentation des lieux notables (Innsmouth ou R'lyeh par exemple), des différents ouvrages impies et des explorateurs malchanceux qui ont souvent mal fini.
En ce qui concerne la section dédiée à la pop culture et aux différents produits dérivés, là encore, c'est assez dense et vaste puisque films, jeux de rôles et de société, jeux vidéo et bandes dessinées sont passés en revue. De passionnants domaines à aborder néanmoins avec précaution, cette lecture pouvant causer divers effets secondaires, comme se lancer éperdument dans la quête de quelques objets de collection relativement coûteux (d'autant que des photos de figurines sont également présentes)...
Voilà donc un ouvrage agréable qui permet de (re)découvrir le célèbre écrivain de Providence et son mythe en faisant voyager le lecteur d'îlots d'analyses subjectives mais pertinentes en continents d'informations parfaitement présentées.
Joli et fort intéressant.
Les Mythes de Lovecraft - Ynnis Éditions
35 euros
205 pages
Déjà disponible
Publié le
25.6.22
Par
Nolt
C'est dans la collection Penguin Classics que les lecteurs quelque peu nostalgiques pourront retrouver (encore !) les débuts de Spider-Man en version originale.
350 pages regroupant les épisodes Amazing Spider-Man #1-4 ; #9-10 ; #13-14 et #17-19 ainsi que divers articles introduisant chaque saga. Les débuts du Monte-en-l'air sont également présents avec le tout premier épisode tiré du mythique Amazing Fantasy #15. Petite originalité, c'est cette fois tout ce magazine qui est reproduit, avec donc les histoires courtes (du fantastique soft) qui accompagnaient ce premier récit mettant en scène Peter Parker.
Tout le reste est parfaitement reproduit, covers et courrier des lecteurs compris. Quelques suppléments font office de bonus, comme par exemple le How Stan Lee and Steve Ditko create Spider-Man, une BD de trois pages tirée du premier annual de la série.
Une élégante softcover avec vernis sélectif emballe le tout. Notons que l'éditeur a intelligemment opté pour un papier mat, qui s'accorde beaucoup mieux avec les couleurs criardes de l'époque (contrairement au papier glacé dégueulasse des intégrales Panini).
Voilà de quoi assister dans de bonnes conditions aux premiers pas de l'Homme-Sable, du Bouffon Vert, d'Électro ou, entre autres, de Mystério ! Et en anglais, on évite les coulomberies incompréhensibles.
Déjà disponible, pour environ 25 euros.
+ | Les points positifs | - | Les points négatifs |
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Publié le
17.3.22
Par
Virgul
Hey les matous, vous pourrez bientôt retrouver les personnages de The Gutter, la BD parodique de nos amis Cyril Durr et Sergio Yolfa, en réalité virtuelle sur une toute nouvelle application Izneo.
Voilà l'occasion de passer un joyeux moment dans le bar fréquenté par les personnages de Marvel et DC Comics de manière totalement immersive. Cette nouveauté sera présentée ce week-end en avant-première au festival d'Angoulême.
Le système sera basé sur le casque Meta Quest 2 et permettra de feuilleter des BD géantes dans un environnement à 360 degrés qui sera entièrement personnalisable.
Plus d'infos dans cet article de nos confrères de WebtoonPlanet.
Et si vous préférez la version papier, il reste encore quelques exemplaires de l'édition collector (une exclusivité Nats Éditions), avec ses bonus et ses goodies ! La version numérique classique est bien sûr également toujours disponible sur Izneo.
The Gutter - La parodie qui dévoile les dessous des comics !