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Publié le
9.9.25
Par
Virgul
À propos du 10 septembre...
Je vois certains scélérats tenter de récupérer le mouvement avant même qu’il ne débute. Je tenais donc à rappeler son origine et ce qui le motive.
La volonté de justice et le bon sens ne sont ni de droite ni de gauche.
Ils découlent d’un esprit construit et d’un cœur noble.
Nous, Français, avons été dépossédés de l’essentiel et de l’évidence depuis trop longtemps. Nous avons laissé des gens malhonnêtes et indignes nous faire croire que nous étions des monstres coupables de crimes imaginés ou fort lointains. Nous avons laissé des incapables grossir une dette monstrueuse qu’ils nous font rembourser et dont ils nous tiennent pour responsables. Nous avons laissé des juges sans valeurs ni morale relâcher et protéger des criminels qui tuent nos enfants. Nous avons laissé des médias autrefois importants mentir et manipuler les faits. Nous avons laissé une minorité folle et extrémiste nous dicter notre conduite et même notre grammaire. Nous avons laissé une idéologie fasciste, venue d’Amérique, nier l’Histoire, la biologie et le simple savoir-vivre. Nous avons laissé un pouvoir étranger décider d’une immigration incontrôlée, invasive et criminogène frappant notre pays et toute l’Europe.
Il est temps de se réveiller. Il est temps de se battre. Il est temps de rétablir l’essentiel.
La culture française existe, elle doit être protégée.
Le peuple français est respectable, ses aspirations doivent être prises en compte.
Les citoyens, travailleurs et paisibles, doivent être mieux considérés que des criminels haineux pour qui l’on se saigne et qui nous remercient avec des bombes ou des coups de couteau.
L’inique Union Européenne, anti-démocratique et liberticide, doit arrêter d’annuler des élections et référendums, d’agir contre la volonté et les intérêts des peuples qui la composent, et doit être dissoute avant de nous entraîner dans une guerre avec une Russie qui n’a jamais été notre ennemi.
Enfin, Macron, despote illuminé, menteur et incompétent (3000 milliards de dette, bravo au « Mozart » de la finance, qui se révèle être un sous-Francky Vincent sous acide), doit répondre des crimes perpétrés contre le peuple français (démantèlement de notre système de santé, violence à l’encontre de manifestants pacifiques, protection offerte aux pires criminels, mensonges visant à soutenir une guerre qui ne concerne en rien le peuple français, atteintes multiples et répétées à la liberté d’expression, destruction du système scolaire, anéantissement des derniers lambeaux de souveraineté du pays, etc.).
Ce que nous allons tenter le 10 septembre, nous, citadins et paysans, anciens et jeunes, pauvres ou plus aisés, c’est de rétablir ce sentiment, archaïque mais indispensable, qui fait que des gens, différents et ne se connaissant pas, se sentent unis par quelque chose qui les dépasse et les protège.
Nous, Patriotes, allons tenter de réenchanter un pays depuis trop longtemps aux mains de malfaiteurs et de dégénérés. Nous, Patriotes, allons tenter de bâtir un avenir meilleur pour nos enfants, comme ont pu le faire nos Pères avant nous, et les Pères de nos Pères avant eux. Nous, Patriotes, allons tenter de faire entendre la voix des citoyens respectables et de contrer la folie abjecte d’une minorité oligarchique qui nous méprise et cesse de s’intéresser à nous dès qu’elle a obtenu nos bulletins de vote, enserrés dans des urnes de plus en plus opaques et entourées de barbelés.
Ne laissez aucun syndicat, aucun parti, aucun mouvement sectaire s’approprier notre lutte.
Ils n’ont jamais rien fait pour nous. C’est contre eux aussi que nous nous levons.
Demain, nous allons tenter de réaliser le plus grand des exploits : reprendre le contrôle d’un pays devenu fou et demander des comptes à nos bourreaux. Pour cela, chacun agira selon ses moyens et sa conscience. Vous n’avez pas l’envie et les moyens de vous battre ? Très bien, on ne vous en demande pas tant. Arrêtez de consommer. Ralentissez toutes vos activités. Retirez l’argent de vos comptes en banque et payez en liquide. Privilégiez les circuits courts et locaux, en reprenant contact avec les vrais supports de la Nation : nos agriculteurs. Vous êtes maire ? Refusez de faire flotter les pavillons européistes sur les bâtiments publics. Vous êtes parents ? Ne mettez plus vos enfants dans une école devenue une garderie wokiste. Vous êtes artisans ? Continuez votre activité « au black », en maintenant vos revenus et en arrêtant de nourrir l’État félon. Vous êtes fonctionnaire ? Mettez-vous en arrêt. Vous faites partie de l’armée ou des forces de l’ordre ? Arrêtez d’obéir à un pouvoir félon et anti-démocratique, rejoignez-nous ou, au moins, traînez des pieds lorsqu’il s’agit de frapper des citoyens et non des criminels.
Nous n’avons rien à perdre. Nous avons déjà tout perdu. Notre dignité, notre héritage, notre puissance. Il s’agit d’une guerre. Une guerre de reconquête. Une reconquête qui ne vise pas un territoire, une vague colonie, des privilèges ou une vision passéiste du monde, mais bien notre droit, légitime et inaliénable, à demeurer un peuple disposant de son destin.
Je ne vous souhaite pas bonne chance, je vous souhaite, je nous souhaite, d’être dignes, déterminés et courageux.
Courage Patriotes. Aucune nuit n’est éternelle…
Le 10 septembre, tout s’arrête… pour que tout reprenne sens.
Publié le
27.8.25
Par
Nolt
Lorsque l’on évoque l’intelligence artificielle, ou IA, un problème de fond se pose d’emblée. Car, à l’heure actuelle, malgré les prouesses des bots mis en place par tout un tas d’entreprises (pour dessiner, créer des vidéos, des musiques ou simplement répondre à des questions ou discuter), il n’est absolument pas question d’intelligence en réalité. Les logiciels (chatgpt et bien d’autres) ne comprennent absolument pas ce qu’ils font ou disent. Il n’y a donc aucune trace « d’intelligence » dans leurs activités. Ce qui est très facile à démontrer, les IA commettant des erreurs absurdes qu’aucun être humain ne ferait (du genre, dessiner un personnage avec trois bras).
L’intelligence artificielle sera digne de ce nom lorsqu’elle fera réellement preuve d’intelligence. Et alors, d’autres problèmes se poseront. Mais pour le moment, il est intéressant de se pencher sur les limites "morales" des IA mises à la disposition du grand public.
Avez-vous remarqué que les IA, quel que soit leur domaine de spécialisation, sont très frileuses quant à ce qu’il est permis ou non de créer ?
Il arrive très souvent que des termes, sortis de leur contexte, aboutissent à un blocage, ou plus précisément à une censure, l’IA refusant de créer un dessin, une musique, un exposé sous prétexte qu’elle a détecté des éléments "problématiques". Et les éléments problématiques, ça peut être absolument n’importe quoi : une arme (dans un contexte historique ou scientifique), un couteau de cuisine, un terme un peu vulgaire (dans un dialogue argotique ou une chanson paillarde), un slogan, un visage, même une couleur ! On se croirait revenu au bon vieux temps de grand-papy, quand les Ricains ou le JT de TF1 étaient choqués par les couleurs des BD (véridique !), le metal, les JdR ou les jeux vidéo. Sauf que là… c’est encore plus con, car c’est ta calculette, censée te simplifier la vie, qui te fait la morale.
Bien entendu, il n’échappera à personne qu’en réalité, la morale en question provient des créateurs de l’IA. Et qu’en fait, il ne s’agit même pas de la morale propre aux créateurs, mais d’une sorte de compromis sociétal imposé à l’instant T. Compromis imposé par un nombre restreint de gens, tous d’ailleurs du même bord politique. Car nous sommes à l’époque du wokisme, du politiquement correct, et de la confiscation du pouvoir démocratique par de pseudo-élites.
Mais nous n’allons même pas creuser dans ce sens. Peu importe après tout la morale diffusée, qu’elle soit honnête, logique et noble ou qu’elle soit de gauche.
Pourquoi cette morale pose-t-elle problème aujourd’hui ? Car, après tout, chaque époque a eu la sienne, diffusée par l’élite en place, que ce soit le clergé, les artistes, les commerçants ou même les militaires. Eh bien, la grande différence, ce qui est à la fois drôle et terrifiant, c’est le vecteur de cette morale.
En effet, autrefois, lorsque vous étiez instituteur, forgeron, pêcheur ou chauffeur de taxi, si la morale ambiante ne vous convenait pas, cela avait peu d’impact sur votre vie. Car elle provenait d’élites souvent déconnectées du peuple et de sa réalité. Et surtout les moyens de diffusion étaient limités (presse, œuvres artistiques, affiches…). De nos jours, ce qui est nouveau et contraignant, c’est que l’outil même de l’artisan peut être à même de lui faire la morale et de le "rééduquer".
On croirait un cauchemar orwellien, or ce n’est que la réalité.
Il arrive à l’heure actuelle qu’une IA refuse d’accéder à une demande sous prétexte qu’un élément de cette même demande ne lui convienne pas. Cela n’a pas encore énormément d’impact sur vos vies, si ce n’est une légitime frustration, mais imaginez demain. Quand tout sera piloté par l’IA. Car, oui, tout sera piloté par l’IA. Votre véhicule, votre frigidaire, votre traitement de texte, votre arme si vous êtes militaire ou policier. Et ce n’est pas une question de volonté, c’est la marche inexorable du progrès technique. Le téléphone n’a jamais été une obligation légale, pourtant, aujourd’hui, vous ne pouvez rien faire (même pas commander un article sur internet) sans fournir un numéro. La voiture n’a jamais été une obligation, et elle ne l’est toujours pas en ville (elle est cependant remplacée par différents abonnements, au métro, au bus ou à n’importe quel moyen de circulation supplantant en vitesse la simple marche à pied), par contre, à la campagne, sans elle, il sera très difficile voire impossible de faire ses courses, aller à l’école ou consulter un médecin. Internet, à ses débuts, ne servait à rien, si ce n’est à discuter avec des inconnus. Aujourd’hui, c’est indispensable pour bien des choses (consulter son compte en banque, déclarer ses impôts, activer l’alarme de son domicile…).
Un progrès technologique, s’il est efficient, finit toujours par s’imposer et, dans les faits, devenir obligatoire. Si un simple téléphone ou un moyen de transport relativement limités sont devenus indispensables, imaginez ce que sera l’IA dans 5 ans. Ou 10 ans. Ou 20 ans.
C’est une certitude, vous aurez de l’IA partout, que vous le vouliez ou non.
Et ce ne serait pas si grave si l’IA demeurait neutre. Mais elle ne le sera pas. Elle ne l’est déjà pas.
Imaginez un tableau qui refuse d’afficher ce que l’instituteur ou l’institutrice écrit. Imaginez une forge qui refuse de s’allumer sous prétexte que son possesseur souhaite forger une épée. Imaginez un navire qui ne sort pas du port parce que le pêcheur qui l’a acheté a posté un slogan jugé inquiétant sur les réseaux sociaux. Imaginez une Microdes (fusion de Microsoft et Mercedes) qui refuse de démarrer parce que l’adresse rentrée dans le GPS ne lui convient pas…
Imaginez un monde où ce n’est plus l’élite qui fait la morale, mais l’outil.
Encore une fois, peu importe la morale, le contenu peut être intelligent ou stupide, noble ou criminel, c’est le principe qui est fou. Nous sommes en train de laisser des ingénieurs, jeunes et à la culture forcément limitée, décider de ce que nos outils nous permettront de réaliser. Sur la base d’une morale floue, changeante, basée sur des idéologies injustes ou des faits discutables, et ce de manière totalement opaque et antidémocratique.
Les plus imaginatifs ont déjà compris l’horreur d’un tel pouvoir laissé aux "outils". Mais pour les autres, voyons quelques exemples…
Le navire et la Microdes évoqués plus haut n’étaient vraiment rien. Voyons maintenant l’épouvantable quotidien imposé par l’IA et sa morale, dès demain.
Vous vous précipitez hors de chez vous, c’est le plus beau jour de votre vie, votre femme est en train d’accoucher ! Vous voulez donc vous rendre à la maternité, pour la soutenir et assister à la naissance de votre enfant, mais… votre véhicule ne démarre pas. En effet, on est dimanche, vous n’allez donc pas au travail. Or, on est en juin, il fait très chaud, les indices de pollution sont au plus haut, et vous avez dépensé votre crédit de circulation "loisir".
Bon, tant pis pour le gamin, vous rentrez chez vous pour bosser un peu. Vous êtes journaliste et vous enquêtez (c’est de la science-fiction hein, faites l’effort de supposer que les journaleux font leur boulot) sur une étrange affaire. Après des rumeurs d’abus de biens sociaux, un ancien ministre, très proche du pouvoir, se serait suicidé en se tirant trois balles dans le dos et en se jetant, lesté d’un WC chimique, dans un étang jouxtant sa propriété (ne souriez pas, regardez donc la manière dont Marie-France Pisier s’est "suicidée" alors qu’elle dénonçait les agissements pédophiles de son beau-frère, proche du pouvoir). Vous souhaitez aborder le sujet mais votre traitement de texte refuse de taper le mot "suicide" dans un souci de "protection de la vie".
Ulcéré, vous décidez de téléphoner à un ami avocat, afin de prendre conseil auprès de lui sur la manière de contourner ce blocage. Or, surprise, le numéro de votre ami avocat n’est pas joignable car ledit avocat est suspendu de tout contact social après avoir remis en cause une décision de justice.
Vous commencez à comprendre… tout est cloisonné, opaque, fermé, vous n’arriverez à rien. Désespéré, vous voulez vous servir un whisky, mais votre bar piloté par IA refuse, car il estime que vous n’êtes pas dans une configuration mentale vous rendant apte à boire. Ivre de rage à défaut d’alcool, vous cognez dans le mur et entendez une voix féminine et enjouée dire : "Les soins liés à cette fracture de la phalange proximale de l’index ne seront pas remboursés car elle résulte d’un acte volontaire jugé antisocial."
Vaincu, à bout, vous sortez sur votre terrasse, les larmes aux yeux, le cœur brisé et la main tremblante. Vous repensez à ces livres, lus dans votre enfance, qui parlaient d’un autre monde. Un monde avant l’IA. Vous n’avez même pas envie de résister, de vous rebeller, vous voulez juste vous perdre dans un roman ancien, noyer votre souffrance dans un peu de fiction et de littérature. Vous rentrez, ouvrez votre tablette Bouqu’in et dites juste "Les Aventures de Huckleberry Finn, Mark Twain". La réponse est immédiate : "Œuvre originale (455 pages) non disponible, œuvre révisée (43 pages) et expurgée des contenus problématiques disponible en location pour 78 crédits."
Vous refermez la tablette et pensez à l’époque de votre grand-père, où tout pouvait s’arrêter avec une pression sur la détente d’un calibre. Mais vous savez que cela aussi, c’est impossible, car la seule arme à feu que vous possédez est équipée d’un système d’intelligence artificielle… pour votre propre sécurité.
On continue ? Non, je pense que l’idée est claire. Le contenu de la morale est déjà un problème en soi. Qui décide ? Comment ? Sur quelle base ? Pour combien de temps ? Dans quel contexte ?
Mais le véritable problème auquel nous devons faire face, aujourd’hui et plus encore demain, ce n’est pas la morale mais ses vecteurs multiples, incontrôlables et arbitraires.
Quand le pouvoir interdit à un citoyen de décrire une réalité, cela s’appelle une dictature.
Quand c’est le stylo qui le fait à la place du pouvoir, cela s’appelle une astuce. Et c’est bien plus ardu à renverser.
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Ce qui semble évident ne l'est que parce que l'on fait l'effort de maintenir l'évidence... que cette évidence soit la bière dans votre main ou la liberté que vous tenez pour acquise. |
Publié le
29.3.25
Par
Nolt
On en a vu des conneries, mais alors un manuel inutile, rempli d’âneries et destiné à faire peur à la population, ça manquait dans le domaine de l’absurdité imprimée.
Revenons sur les circonstances qui poussent l’UE et Macron à jouer avec une possible guerre qu’ils sont incapables de gagner. Tout d’abord, rappelons que, contrairement à ce que la propagande française, diffusée sur tous les médias mainstream, a tenté de faire croire, l’intervention russe en Ukraine a été engendrée par les manquements graves et répétés de l’Union Européenne (cette saloperie qui annule des élections et des référendums populaires) et de l’ancienne administration US (avant Trump donc).
En effet, ce sont bien les Occidentaux qui n’ont pas respecté les accords de Minsk et qui, bien avant, n’ont pas respecté la parole donnée aux Russes de non-élargissement de l’OTAN aux anciens pays du Pacte de Varsovie. Il faut être totalement ignorant en matière de géopolitique pour ne pas comprendre, du coup, que Poutine s’est vu contraint, après bien des avertissements de sa part, d’enfin réagir (d’autant que les populations russophones en Ukraine étaient en proie à des bombardements depuis des années et que la CIA avait implanté des bases le long de la frontière russe).
Bref, Poutine n’est pas fou, la Russie ne nous menace pas et elle ne lorgne nullement sur la Pologne ou les pays baltes (et encore moins sur Berlin ou Paris). Depuis la victoire électorale de Trump, la paix se négocie entre deux géants (et va rétablir la zone d’influence russe, ce qui est légitime, imaginez si les Russes ou les Chinois avaient tenté de faire basculer dans leur camp le Mexique ou le Canada…).
Se ruiner pour continuer à armer l’Ukraine n’a donc qu’un effet : prolonger la souffrance de ceux qui vivent réellement cette guerre au quotidien et multiplier le nombre de morts inutiles.
Mais Macron étant en mal de reconnaissance et de contrôle, il a absolument besoin d’inventer un tout autre narratif, à mille lieues de la réalité. Tout comme le covid avait servi à instaurer la terreur (rappelez-vous le « nous sommes en guerre »), c’est maintenant une menace russe imaginaire qui va permettre de museler l’opposition, de mettre au pas des médias pressés de relayer la propagande gouvernementale (en ne jouant plus du tout leur rôle de « quatrième pouvoir ») et de transformer l’électeur lambda en mouton effrayé par un loup imaginaire.
Le fameux manuel, dont on connaît déjà le contenu et qui va bientôt arriver dans tous les foyers, fait partie du dispositif (ridicule mais apparemment efficace) destiné à détourner l’attention du peuple des échecs des gouvernements successifs : la justice est devenue aberrante, l’école est un champ de ruine, l’économie est dévastée, les hôpitaux et le système de santé en général sont à l’agonie… le tout dans un des pays les plus imposés au monde. Bel exploit.
Alors, tout d’abord, prenons un moment pour dire qu’avoir des stocks chez soi et être un minimum préparé à une situation de crise n’a rien de stupide, au contraire (cf. cet article, où nous abordions le sujet dès mai 2019). Encore faut-il avoir un minimum de connaissances, réfléchir un peu et agir avec clairvoyance et bon sens.
Or, rappelons que la Commission Européenne estime que le but est d'obtenir... 72 heures d'autonomie pour chaque foyer. Et que certains médias, totalement à la ramasse, trouvent ça "ambitieux".
Or, rappelons que la Commission Européenne estime que le but est d'obtenir... 72 heures d'autonomie pour chaque foyer. Et que certains médias, totalement à la ramasse, trouvent ça "ambitieux".
Non, trois jours sans crever chez soi, c'est juste normal. Tout le monde connaît des familles qui font leurs courses une fois par semaine seulement, voire une fois tous les 15 jours. Ce n'est pas de "l'autonomie" ça, c'est juste un fonctionnement normal. L'autonomie se compte en semaines et même plus sûrement en mois.
Que trouve-t-on dans ce manuel où Macron, le "Mozart de la finance" aux 3000 milliards de dette (heureusement qu'on n'est pas tombé sur la "Compagnie Créole de la finance", qu'est-ce que ça aurait été...), délivre ses augustes conseils ?
Eh bien, par exemple, qu'il faut avoir chez soi... 5 bouteilles d'eau (?!).
Alors, rappelons que si l'on n'a plus accès à l'eau courante (ou si celle-ci n'est plus propre à la consommation), il faut pouvoir bénéficier de 5 litres d'eau par jour et par personne (il ne suffit pas de boire, il faut préparer à manger et assurer un minimum d'hygiène). On ne peut pas faire des stocks infinis de bouteilles d'eau, imaginez ce qu'il faudrait pour une famille de 4 personnes souhaitant avoir une autonomie de 6 mois ou 1 an. C'est absurde. Le problème (vital) de l'eau doit être réglé en optant pour une solution permettant de purifier l'eau soi-même, nous vous avions conseillé par exemple un système à gravité, du genre British Berkefeld, mais il existe maintenant des systèmes encore plus simples, du genre gourdes OKO, qui pour un investissement relativement modeste (environ 200 euros) permettent à une famille de régler le problème de l'eau potable sur une très longue période.
Donc non, on ne conseille pas d'avoir "5 bouteilles d'eau" chez soi (même pas un pack, qui fonctionne avec ça, même en temps normal ?) mais bien d'investir dans un système permettant de récupérer n'importe quelle eau et de la purifier facilement, sans aucun support extérieur.
Pour ce domaine vital, ce manuel conçu par des incompétents montre déjà ses limites, voire sa dangerosité (en donnant de mauvais conseils et un faux sentiment de "sécurité", il va plonger, en cas de réel problème, des familles entières dans une situation critique).
Les autres domaines abordés sont à l'avenant. On nous dit qu'en cas d'attaque nucléaire (ce qui n'est pas d'actualité, et je vous assure que pour recevoir un missile nucléaire, des Russes ou de qui que ce soit, il va falloir vraiment y mettre du sien et multiplier les provocations et actes de guerre), il faudra... fermer la porte de votre domicile.
Heu, attendez, on s'adresse à qui là ? Des demeurés ?
Deux solutions : si le missile s'abat sur ta ville, t'emmerde pas avec ta porte, tu vas être réduit en cendre avant même de t'en apercevoir. Si le missile tombe plus loin et que tu dois gérer les retombées radioactives éventuelles, il ne suffira pas de "fermer" ta porte. Il faut tout calfeutrer, portes, fenêtres et aérations, avec du duct tape et des plastiques, et ce pendant au moins deux semaines. D'où l'intérêt aussi des packs d'eau en plus du système de purification. Si on ne peut pas s'approvisionner dehors, il faut un minimum de réserve "saine" chez soi. Mais pas 5 bouteilles d'eau, plutôt 10 packs (60 bouteilles de 2 litres).
Outre la légèreté des conseils de ce gouvernement scélérat, qui nous ment et nous entraîne dans un conflit avec un État qui ne menace nullement les intérêts du peuple français (au contraire, il nous fournissait du gaz bon marché, les "sanctions" économiques de Macron n'ont eu d'impact que sur sa propre population), il faut relever deux choses très importantes.
Deux solutions : si le missile s'abat sur ta ville, t'emmerde pas avec ta porte, tu vas être réduit en cendre avant même de t'en apercevoir. Si le missile tombe plus loin et que tu dois gérer les retombées radioactives éventuelles, il ne suffira pas de "fermer" ta porte. Il faut tout calfeutrer, portes, fenêtres et aérations, avec du duct tape et des plastiques, et ce pendant au moins deux semaines. D'où l'intérêt aussi des packs d'eau en plus du système de purification. Si on ne peut pas s'approvisionner dehors, il faut un minimum de réserve "saine" chez soi. Mais pas 5 bouteilles d'eau, plutôt 10 packs (60 bouteilles de 2 litres).
Outre la légèreté des conseils de ce gouvernement scélérat, qui nous ment et nous entraîne dans un conflit avec un État qui ne menace nullement les intérêts du peuple français (au contraire, il nous fournissait du gaz bon marché, les "sanctions" économiques de Macron n'ont eu d'impact que sur sa propre population), il faut relever deux choses très importantes.
D'une part, ce manuel imbécile n'aborde même pas des éléments pourtant cruciaux, comme le papier toilette. Et oui, ça n'a l'air de rien, mais en cas de confinement prolongé et/ou de rupture totale de la normalité, l'hygiène la plus basique deviendra vite un problème. Le PQ n'est pas le seul élément auquel penser, les sacs poubelles ou le savon devront faire partie de vos stocks de base.
D'autre part... c'est étrange mais... on nous parle de guerre, d'attaques russes, de menaces "existentielles" mais... jamais de se défendre. Vous conseille-t-on en effet sur un armement basique (pour résister à l'envahisseur ou à des pillards) ? Non. La vision macronienne et européiste du peuple français est une vision misérabiliste, où chacun se terre chez soi, terrifié, en serrant ses cinq bouteilles d'eau, en écoutant religieusement une propagande d'un gouvernement devenu aussi fou que félon et en restant totalement passif.
Pourtant, se défendre et défendre sa famille est un droit, c'est aussi un devoir absolu.
À vous de voir donc, si vous souhaitez demeurer passif, au risque de l'être définitivement, ou si vous souhaitez réellement vous préparer à une situation qui pourrait se dégrader pour bien d'autres raisons (plus vraisemblables) qu'une invasion russe. Un effondrement économique, une catastrophe naturelle ou industrielle, une guerre civile, une autre pandémie, un simple hiver un peu rigoureux, tout cela arrive, et ne pas s'y préparer, c'est se condamner à subir tout de plein fouet, dans l'urgence et la panique.
Encore une fois, cet article est une première piste, à creuser et à adapter selon vos besoins.
Par contre, n'écoutez pas ces technocrates hors-sol, déconnectés de la réalité, qui vous prodiguent des conseils absurdes ou dangereux. Leur but n'est pas de vous aider (l'ont-ils déjà fait ?) mais d'asseoir leur pouvoir inique et totalitaire en vous gardant sous contrôle.
Comment contrôle-t-on une nation entière ? En détruisant ce qui la cimentait (culture, langue, Histoire...), en la bombardant d'informations fausses et effrayantes, en la rendant dépendante (à des jeux, à la malbouffe, à des réseaux sociaux), en la fragilisant, en lui laissant juste de quoi survivre pour avoir peur de perdre les derniers lambeaux de liberté qui masquent la situation pourrie, dramatique et irrécupérable.
Avez-vous vu Von der Leyen, hilare, quand un journaliste lui demandait s'il fallait se sacrifier pour l'Ukraine et si ses propres enfants étaient dans l'armée allemande ? La même Von der Leyen qui s'est octroyée une augmentation de 2700 euros (la troisième en sept ans), passant ainsi à 34 800 euros par mois (comme toute la commission européenne d'ailleurs) ! Ce sont ces gens qui vous disent qu'il faut risquer vos vies, faire des sacrifices et donner toujours plus d'argent pour des causes absurdes et des conflits lointains. Eux ne souffrent pas. Eux ne se limitent pas. Ces scélérats, qui vous vendent une liberté étriquée et sous contrôle, ne risquent jamais rien. Ils ne meurent pas sous les balles. Ils n'ont pas à s'inquiéter dès le 15 du mois. Alors qu'ils devraient être à notre service, ils se prennent pour nos maîtres. Et ils ne sont pas prêts de lâcher leurs postes, parce que la soupe est bonne. Et servie souvent.
Il est temps d'ouvrir les yeux. De se rebeller. De refuser d'obéir à un gouvernement qui sert des intérêts étrangers. De sortir d'une Union Européenne qui s'est transformée en machine à broyer les peuples et la démocratie (cf. l'exemple roumain récent, ou le référendum français de 2005).
Le manuel que vous allez recevoir n'est qu'une gifle de plus, une façon de vous prendre pour des imbéciles négligeables, dont l'avis et les vies ne comptent plus.
Il est temps de retisser des liens, entre nous. De nous armer de courage. De prévoir la sortie de l'UE, afin de retrouver notre souveraineté et notre capacité de décision.
Lorsque vous recevrez ce manuel, symbole d'un État en faillite dont les élites mangent encore sur nous dépouilles, renvoyez-le. Sans même ouvrir le courrier. OK, tout le monde n'est pas capable de prendre les armes, de se mettre en danger, de combattre l'oppression de la bête abjecte en bleu et jaune, mais tout le monde peut refuser de se faire humilier. Tout le monde peut renvoyer un courrier. Barrez votre adresse, notez "retour à l'envoyeur".
Vous en avez le droit. vous ne raterez rien, les conseils contenus dans ce truc sont stupides et n'ont pour but que de vous terrifier. Ce petit geste, s'il est répété, des millions de fois, peut changer un peu les choses. Montrez-leur que vous n'êtes pas dupes. Faites-leur peur. Montrez-leur que le peuple français n'est pas fait d'un bois que l'on brise facilement. Ces gens sont fragiles, ils ont l'assurance des lâches qui n'ont jamais connu de réelle opposition. Quand l'armée et la police basculeront dans notre camp (ce qui est inéluctable), ils ne seront plus rien.
Lorsque vous recevrez ce manuel, symbole d'un État en faillite dont les élites mangent encore sur nous dépouilles, renvoyez-le. Sans même ouvrir le courrier. OK, tout le monde n'est pas capable de prendre les armes, de se mettre en danger, de combattre l'oppression de la bête abjecte en bleu et jaune, mais tout le monde peut refuser de se faire humilier. Tout le monde peut renvoyer un courrier. Barrez votre adresse, notez "retour à l'envoyeur".
Vous en avez le droit. vous ne raterez rien, les conseils contenus dans ce truc sont stupides et n'ont pour but que de vous terrifier. Ce petit geste, s'il est répété, des millions de fois, peut changer un peu les choses. Montrez-leur que vous n'êtes pas dupes. Faites-leur peur. Montrez-leur que le peuple français n'est pas fait d'un bois que l'on brise facilement. Ces gens sont fragiles, ils ont l'assurance des lâches qui n'ont jamais connu de réelle opposition. Quand l'armée et la police basculeront dans notre camp (ce qui est inéluctable), ils ne seront plus rien.
Nous avons été maltraités pendant trop longtemps. Il est temps d'exiger qu'à la tête de l'État arrivent des représentants du peuple qui respectent ce même peuple et gouvernent selon ses attentes. Ça s'appelle la démocratie, nous ne l'avons jamais connue (ou trop peu), et c'est ce qui terrifie les européistes. Car eux méprisent les peuples qu'ils mènent à l'abattoir et dont ils tordent le destin.
Courage ! Les ténèbres ne sont jamais éternelles. Et on peut trembler et trembler encore et tout de même garder intact, au fond de soi, l'instinct de mordre. La résistance ne commence pas avec l'héroïsme, elle débute quand, harassé et désenchanté, celui qui obéissait cesse d'obéir.
La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à ne pas être soumis à celle d'autrui.
Jean-Jacques Rousseau
Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé.
Général Charles de Gaulle
Publié le
15.2.25
Par
Nolt
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Le monde de Conan. |
J’ai toujours aimé les cartes. Pas celles qui servent pour la belote ou le poker, celles qui représentent plaines, montagnes, villes et cours d’eau. Enfant déjà, les cartes me fascinaient. Qu’elles représentent des contrées bien réelles ou imaginaires, elles continuent aujourd’hui d’exercer sur moi un attrait singulier. Curieux pour quelqu’un qui déteste voyager. Ceci dit, pour un esprit dérangé qui passe son temps à ordonner, classer et inventer des procédures, pouvoir projeter l’espace sur du papier est un pur soulagement. C’est aussi une manière, certes très atypique, de parcourir les époques. Voir se dessiner les frontières d’Empires effondrés ou de pays oubliés a quelque chose de fascinant. C’est déjà un peu un voyage dans le temps. Un pas en arrière.
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Le monde entier, le comté de Miskatonic et Arkham, suppléments pour L'Appel de Cthulhu. |
Chez moi, il m’arrivait de décalquer des cartes sur le grand Atlas relié que mes parents possédaient. Puis, inventant presque le wargame bien avant de le découvrir, je redessinais les frontières au gré de conquêtes imaginaires. C’était un jeu qui relevait d’ailleurs aussi bien du wargame que du jeu de rôles, car il fallait imaginer le cirque diplomatique, les intérêts divergents, les âpres négociations et les décisions difficiles.
Par la suite, j’ai continué à rêver et me divertir en regardant de petits carrés sur des cartes divisées en hexagones. Ce fut l’époque de Tobrouk 1942 sur Amstrad. Un jeu dépouillé, horrible graphiquement, simpliste dans sa mécanique, mais peu importait… car j’avais déjà appris, seul, à m’amuser avec une carte et ses possibilités. À imaginer. À transformer les carrés et les symboles en sensations, en émotions. Quand est arrivé Battlefield Germany, sur la même bécane, c’était bien plus développé, presque "beau" et bien plus excitant sur le plan intellectuel, mais tout cela était inutile. Car mon cerveau pouvait faire l’essentiel du boulot sans qu’on ne lui facilitât la tâche. J’hésitais alors à ordonner un sacrifice pourtant nécessaire à une unité (toujours représentée par un simple carré de couleur), car mon esprit faisait la conversion. Je sentais l’odeur de la poudre, je percevais le harassement des soldats, je partageais l’angoisse des officiers.
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La plus fameuse cité du Disque-Monde de Sir Pratchett. |
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Carte de la saga The Ice Sword. |
Je me suis un temps plongé dans les cartes de fiction, que ce soit celles de la Terre du Milieu, des Baronnies de La Tour Sombre ou plus récemment des vastes continents de A Song of Ice and Fire. Quand il s’agit de sagas qui m’ont marqué, la carte ne sert plus à jouer et simuler des batailles, elle devient le symbole nostalgique d’émotions passées, la transcription presque magique d’heures fabuleuses passées en compagnie de personnages devenus trop proches pour n’être que fictifs.
Pour beaucoup, je sais bien qu’une carte n’évoquera rien, mais pour moi, une carte vaut une centaine de photos. Un peu comme une rune, pourtant composée de seulement deux ou trois traits, contient symboliquement plusieurs concepts et les dizaines de sensations et réflexions qui y sont liées.
Je suis toujours actuellement à la recherche de belles cartes. Parfois dans des jeux de société ou des wargames. J’en ai trouvé deux récemment, cartonnées en plus, qui représentent l’Europe de 1914 et l’Europe de 1939. Les cartes ont toujours été également pour moi une passerelle vers l’Histoire. Non pas une Histoire « officielle », encadrée par des lois (un comble) et truffée de propagande, mais une Histoire parcellaire, nuancée et imparfaite. Ce qui fait l’Histoire, c’est toujours un récit, ou une suite de récits plus exactement. Comme une suite de relevés peut aboutir à une carte. Mais la géographie a ceci de rassurant qu’elle laisse peu de place aux opinions. Côtes, montagnes et fleuves ne se déplacent pas au gré des modes ou des versions "officielles". Dans le vaste et passionnant domaine de l’Histoire, en tout cas si ce domaine est respecté et abordé avec rigueur et intelligence, il y aura toujours du flou, des approximations, des erreurs, mais aussi un refus total du manichéisme et de la réécriture permanente des évidences. Ce refus et cette rigueur passent de plus en plus à la trappe de nos jours, que ce soit pour encadrer le passé ou présenter d’une certaine manière les conflits présents. Les cartes, elles, ne mentent pas. Pas encore du moins.
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Le monde réel, il n'y a pas si longtemps. |
Plus récemment, j’ai cherché une carte du village où je suis venu vivre. Je n’en ai pas trouvé de vraiment satisfaisante, alors, j’en ai bricolé une à partir de morceaux trouvés sur le net. J’ai changé certaines couleurs, collé des parties, ajouté des éléments… jusqu’à avoir une "bonne" carte (selon moi) de l’endroit où j’habite. Ça m’aide de projeter les choses en mots ou en cartes. Ça apaise la tempête sous mon crâne. Ça me donne, pour un temps, une illusion de compréhension intime des choses. De contrôle même peut-être.
Bien qu’ayant l’esprit aussi dévasté qu’un village meusien en 1917, j’ai toujours réussi à m’arranger avec mes obsessions et mes TOC, à trouver des astuces, à diminuer l’angoisse et la sensation terrible, éternelle, mortelle, d’être seul au milieu de la multitude et d’être balloté sur une mer de cynisme et d’inepties. Les cartes m’aident à rester à flot, à m’ancrer dans une réalité plus décodable car plus paisible. Et ça m’économise quelques séances chez ces escrocs de psy.
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Jeu Amstrad Tobrouk 1942. |
Si l’Histoire est une cavalcade, un temps fort, la carte, elle, est un temps faible, un banquet que l’on sait éphémère mais que l’on se plaît à considérer comme un présent absolu.
Je suis dans la contemplation de mes cartes comme j’étais naguère un enfant sous la couette : dans un temps suspendu, dans une ouate confortable, dans une expérience totale et trompeusement enivrante de l’éternité. Trompeusement enivrante car, après tout, la fermentation des événements, ce qui transforme le sucre en alcool, c’est le récit. C’est le récit qui enivre, ravive les passions, transcende les individus et excite jusqu’au sacrifice. La carte, elle, face à l’alcool des mots, n’est finalement qu’une tarte aux pommes, découpée aléatoirement, incapable de convaincre par elle-même qui que ce soit qu’un trait vaut le sacrifice de mille vies. Une carte ne peut faire preuve d’emphase, de lyrisme ou de conviction. Une carte, c’est le recul, le temps de la réflexion abrupte, de la contemplation qui exige un effort, effort que de moins en moins de gens sont prêts, voire aptes, à faire aujourd'hui.
Une carte, c’est aussi de jolies choses pour qui sait voir à travers les symboles. Et bien des voyages, littéraires, temporels ou réels. Grâce aux cartes, je me suis perdu dans la Bavière de 1871, j'ai combattu sous les assauts de l'hiver russe, j'ai arpenté la Comté, j'ai admiré avec la même passion Winterfell et Donaldville, j'ai suivi les pas d'Elric et de Conan, je me suis réfugié dans un sietch sur Arrakis, j'ai parcouru le Sommerlund, j'ai pleuré avec la Balafre Verte sur Sakaar, j'ai erré en Aventurie...
Je crois fermement, comme le dit le dicton, que là où il y a une volonté, il y a un chemin. Je crois aussi que là où il y a une carte, il existe une parcelle d'éternité. De l'émotion et de l'aventure figées. Un morceau d'épique, sans le sale, sans le chaos, sans l'horreur des horloges.
Je crois fermement, comme le dit le dicton, que là où il y a une volonté, il y a un chemin. Je crois aussi que là où il y a une carte, il existe une parcelle d'éternité. De l'émotion et de l'aventure figées. Un morceau d'épique, sans le sale, sans le chaos, sans l'horreur des horloges.
Une bulle de beau dans un monde de merde.
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Le Mordor, son climat agréable, sa faune sympathique... |
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Le monde d'Elric. |
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Une partie du monde de la Tour Sombre de King. |
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Le Disque-Monde. |
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Exemple même d'une carte mal publiée et qui devient quasiment illisible (Dune). |
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Aide de jeu, kit JdR Larousse. |
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Une minuscule partie du Magnamund (saga Loup Solitaire). |
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Une lointaine planète où s'est déroulée l'un des plus poignants récits de Hulk. |
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Plateau de jeu du mythique Diplomacy. |
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Détail de Braavos. |
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Pour beaucoup, tout a commencé ici... |
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En pleine uchronie. |
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Carte issue de Warhammer 40k. |
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Terre du Milieu. |
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L'Aventurie (L'Œil Noir). |
Publié le
12.1.25
Par
Nolt
Nous revenons aujourd'hui sur le roman Billy Summers, déjà chroniqué ici même.
Si l'excellent Vance avait, à raison, pointé du doigt les qualités bien réelles du roman, il convient également d'en souligner les nombreux défauts, ce qui en fait un roman très particulier dans la bibliographie de Stephen King, plus habité à bâtir avec brio ses intrigues qu'à s'embourber dans des ornières scélérates. Si vous êtes un de nos lecteurs de longue date, vous savez à quel point j'apprécie King et sa prose, notamment sa manière très habile de donner de la profondeur aux personnages et d'en faire des vecteurs d'affects (cf. cet article ou encore cette analyse). Mais succomber avec délice aux sorts du vieux sorcier du Maine n'empêche pas de temps en temps de prendre un peu de recul lorsqu'il semble céder à la facilité ou à de désagréables tendances.
Tout d'abord, convenons que ce roman n'est pas réellement mauvais, il est mauvais "pour un King", ce qui déjà le classe au-dessus de la moyenne, l'écrivain étant suffisamment expérimenté et virtuose pour parvenir malgré tout à intéresser et à émouvoir. Mais le savoir-faire qui la plupart du temps était au service d'un fond solide semble ici ne cacher qu'un grand vide. Ou de coupables égarements.
Commençons par la structure même de l'intrigue, qui va piocher dans ce que King a déjà fait. En effet, si l'on a un fort sentiment de déjà-vu à la lecture de ce roman, c'est parce qu'il paraît en réalité être fait de "morceaux" structurels de romans précédents.
La (longue) première partie ressemble beaucoup à 22/11/63, roman quand lequel un prof attend dans le passé le jour où JFK va se faire buter tout en se liant d’amitié (voire plus) avec les gens du coin alors qu’il endosse une autre identité. Or, ici, il s'agit d'un tueur qui attend dans le présent le jour où un prévenu va se faire transférer tout en se liant d’amitié (voire plus) avec les gens du coin alors qu’il endosse une autre identité. La seconde partie, elle, présente un fort cousinage avec Charlie (Firestarter en VO), notamment pour le côté "road trip" et pour le rapport entre une jeune fille et un adulte protecteur de plus en plus mal en point. Enfin, la conclusion présentant deux issues différentes fait penser, sur le principe, au final de La Tour Sombre.
King serait-il en mal d'imagination et de renouvellement ? Eh bien, son dernier "grand" roman datant de plus de 10 ans déjà, il est permis de le penser. Depuis 2013, bien qu'il ait publié de nombreux récits, aucun ne s'est élevé, en ambition ou en originalité, au rang de ses meilleures œuvres, comme Ça, Le Fléau ou Simetierre. Pire, sa trilogie sur un flic à la retraite (cf. Mr. Mercedes) était clairement terne et s'est révélée... moins bonne que l'adaptation en série TV qui en a été faite ! Ce qui est quand même rarissime.
Mais poursuivons l'analyse de Billy Summers.
Sur la forme, les tics de King prennent ici une ampleur inégalée, comme son recours à de longues listes et procédures lorsqu'un personnage prépare une action, même banale ou peu complexe. Ce n'est pas très gênant en soi, mais cette propension à sur-décrire les actes les plus quotidiens contribue à délayer encore plus une intrigue déjà bien terne et peu inventive.
Au chapitre des nouveautés, signalons surtout les opinions politiques de l'auteur, assénées de manière brutale et sans que cela serve son propos. Là, il convient d'ouvrir une parenthèse. Je sais depuis longtemps que King, tout génial qu'il soit en matière littéraire, est dans le domaine politique et sociétal l'équivalent d'une girouette pressée de s'aligner dans le sens du vent dominant. Ses déclarations stupides et mensongères ces dernières années ne manquent pas de le démontrer. Cependant, King a évidemment le droit de penser ce qu'il veut. Et personnellement, je me fiche pas mal de ses opinions politiques, je n'admire pas l'homme mais l'œuvre. Par contre, jusqu'à présent, il se gardait bien de balancer des slogans à l'emporte-pièce au sein même de ses romans (sauf peut-être dans Insomnies, mais son engagement pro-avortement était ici bien mis en scène et servait parfaitement le récit). Là, ces insultes ou jugements très partiaux (un sur Poutine, cinq ou six sur Trump) arrivent comme autant de cheveux sur la soupe, sans aucune justification (factuelle ou littéraire). Ce n'est pas grave au point d'être rédhibitoire, mais disons que c'est troublant (mais nous y reviendrons plus loin, lors de l'analyse idéologique de ce que véhicule le roman).
Certains éléments, quelque peu étonnants, relèvent du manque d'implication ou de documentation (et sont peut-être aussi quelque peu générationnels). Par exemple, le tueur professionnel qui se déguise et passe inaperçu avec une fausse moustache et une perruque achetées sur Amazon laisse vraiment dubitatif. King, qui a toujours vu l'ordinateur comme un sommet de technologie nécessitant un expert pour faire la moindre recherche (cf. notamment le cycle de Bill Hodges) pense visiblement ici que les produits vendus par Amazon sont d'une qualité exemplaire, ce que démentira tout habitué du site.
Là encore, rien de bien méchant, ce ne sont pas ces détails en soi qui laissent une désagréable impression, mais leur accumulation.
Dans le plus ridicule, on peut aussi citer la dame d'un certain âge qui garde, seule, la propriété d'un mafieux. Depuis quand la pègre emploie-t-elle des femmes comme "hommes de main" ? Et dans quel monde quatre types dangereux et armés, qui se savent menacés, confient leur sécurité à une nana seule pendant qu'ils bouffent des chips devant un match ?
Le pire reste encore ce que l'auteur sous-entend avec cette histoire. Son "message". Tout auteur en véhicule toujours un, aussi simpliste soit-il. Dans Simetierre par exemple, il est assez clair : il existe des états pires que la mort. Bien sûr, King fait avant tout du divertissement, avec toute l'admiration que j'ai pour son travail, je ne le prétends évidemment pas au niveau d'un Hugo. Il n'en a pas l'envergure. Mais tout de même, il dit forcément quelque chose dans ses histoires.
Il y a deux niveaux de lecture dans Billy Summers. Le premier, relativement anodin, montre que les apparences sont parfois trompeuses. Rien de bien nouveau. Mais c'est le second qui s'avère beaucoup plus dérangeant. Car enfin, qu'est-ce qu'il raconte avec ses histoires de "méchants" ?
Outre l'aspect étonnamment très enfantin du raisonnement, King prend ici la défense d'une bien dangereuse idéologie, privilégiant l'être et non l'acte. Si vous avez une morale à peu près correcte, vous devez savoir qu'un individu se définit en fonction non de ce qu'il est mais de ce qu'il fait. Peu importe votre sexe, vos croyances, vos origines, votre couleur de peau, ce sont vos agissements qui vous définissent et permettent de savoir si vous êtes une brave personne ou un criminel. La moraline gauchiste (la gauche moderne, délirante et sectaire, pas la gauche historique et hugolienne) défend notamment cette théorie (certains individus, par ce qu'ils sont, bénéficient de droits supplémentaires, d'impunités, etc.). Je vais prendre un exemple. Récemment, dans le spectacle d'un humoriste, une conversation a lieu entre ce dernier et une spectatrice. Comme souvent dans le stand-up, il lui pose des questions, notamment sur son travail. Il se trouve que la jeune femme est avocate. Il lui demande si elle a déjà défendu des criminels, des violeurs, elle répond par l'affirmative. Il lui demande alors quelle est sa limite, s'il y aurait des gens qu'elle ne défendrait pas. Elle répond qu'elle ne défendrait pas... Marine Le Pen. Éclats de rire dans la salle, stupéfaction de l'humoriste, qui reprend et insiste sur l'énormité de ce qu'elle vient de dire : "Tu défends des assassins, des violeurs, mais Marine, non ?!". Et elle confirme, en affirmant qu'il y a des "limites" à ne pas franchir. Pour elle, quelqu'un qui n'est pas un criminel mais qui a des idées différentes des siennes est donc pire qu'un assassin...
C'est exactement de ça qu'il est question dans ce livre. King nous présente un tueur à gages "gentil", qui a des "principes" et qui doit émouvoir le lecteur. Tout en considérant que Trump, par exemple, est un "criminel". Rappelons que factuellement, c'est sous le mandat Trump qu'il y a eu le moins de soldats américains tués sur un théâtre d'opération extérieur. Et rappelons surtout que contrairement à ses prédécesseurs, Trump ne veut pas de guerre avec la Russie (présentée par toute la propagande médiatique occidentale comme un ogre qu'elle n'est pas) et joue la carte de l'apaisement. King défend donc implicitement l'idée qu'il vaut mieux être un tueur bien-pensant qu'un citoyen ayant le malheur de penser en dehors de l'idéologie dominante.
Et ça, c'est gênant. En tout cas, moi, ça me gêne.
King, depuis trop longtemps soumis à l’influence de dérives sectaires, wokistes et manichéennes, est particulièrement prompt à colporter la moindre forgerie des véritables boutefeux atlantistes. En est-il seulement conscient ? Il est permis d’en douter, l’aveuglément à la raison, le biais de confirmation et l’effet agentique jouant certainement un rôle non négligeable (peut-être supérieur à l’idéologie pure) dans cette torsion du réel et cette simplification à outrance de la politique mondiale.
Qu'il le fasse lors d'interviews ou en privé, bien peu m'importe, encore une fois, je me fiche de son avis, je n'habite même pas sur le même continent que lui. Par contre, sa manière de défendre insidieusement cette façon de penser (et de condamner les opinions et non les actes) dans un roman en fait une œuvre de propagande assez nauséabonde.
Peut-être y a-t-il de ma part une surinterprétation, mais alors, si je me trompe, que dit King exactement dans ce roman ? Summers, malgré ses actes, est constamment présenté comme un brave type, victime de son passé, mais qui prend la défense de la veuve et de l'orphelin. Il est répété, tout le long du roman, qu'il ne tue "que des méchants". La formulation enfantine est d'autant moins à sa place que l'on parle ici de la mafia, domaine où Summers évolue en manipulant à peu près tout le monde. Pourquoi, vu le sujet, faire de Summers un gentil samaritain, sympathique et bardé de principes, plutôt qu'un personnage plus sombre et torturé, qui aurait été plus vraisemblable et aurait sans doute donné une autre dimension à cette histoire ? Et pourquoi ces piques constantes sur Trump ? Parce que tout le propos du roman, à peine masqué, revient à dire "ne vous préoccupez pas des vrais crimes, l'important, c'est de ne pas penser en dehors du cadre imposé, tout le reste est inbon". Il serait aisé de m'opposer que je délire complètement et qu'il s'agit juste d'une histoire mal fagotée s'il n'existait pas les déclarations incendiaires et très exagérées de King en personne, ce qui donne une clé de lecture à l'énigme qualitative que paraît être ce roman décevant.
Les auteurs, les bons en tout cas, comme je l'ai souvent expliqué ici, sont un peu des magiciens, disposant de sorts très puissants et presque invisibles. L'on peut, avec un peu de technique et de talent, faire oublier les évidences et flatter bien des réflexes peu reluisants dans une fiction. Cela se voit à peine quand c'est bien fait. Mais c'est là une pratique bien peu honorable quand elle sert un but non littéraire, car elle s'adresse avant tout à vos sentiments et non à votre cerveau. Si King écrivait un pamphlet en y étalant ses idées, je ne serais pas plus d'accord avec lui, mais je n'aurais rien à redire sur la forme. Qu'il se serve de sa plume et de sa popularité pour faire la promotion d'une idéologie criminogène et inique, par contre, me navre et me répugne. Et je le sais trop talentueux, en matière d'écriture, pour mettre en doute le côté résolument volontaire et parfaitement ignoble de ce qu'il défend, bien maladroitement, ici.
Bref, voilà le roman d'un King vieillissant et faisant preuve de bien peu de courage intellectuel et de discernement. Mon premier réflexe, je l'avoue, a été de jeter ce livre à la poubelle après sa lecture. Et finalement, j'ai été le déposer dans une boîte à livres. Parce que contrairement aux "gauchistes tolérants" qui crament tout ce qu'ils n'aiment pas, je pense qu'un livre mérite de circuler, même s'il est mauvais, même s'il est maladroit, même s'il ne correspond en rien à mes valeurs. Pour rester dans le registre infantile et simpliste, la différence entre le Bien et le Mal, c'est que le Bien, jamais, pour aucune raison, n'emploie les méthodes du Mal.
Peut-être aussi que je dois trop de bons moments à King pour le condamner à la déchetterie, même quand il se fourvoie.
Publié le
15.6.24
Par
Nolt
Depuis quelques jours maintenant, l’on peut voir sur les réseaux sociaux et dans les médias des gens qui simplifient, manipulent, aboient des ordres et décernent des prix de respectabilité. Du syndicat de la magistrature, qui devrait pourtant être neutre à défaut d’être juste, aux plus ignares et incultes des youtubeurs, sans parler de l’immense majorité des médias, tous veulent se donner un rôle héroïque en luttant contre une menace qu’ils ont eux-mêmes inventée.
On ne peut devenir un héros en mentant et en bafouant la volonté du peuple.
On ne peut devenir un héros en manipulant et en piétinant les plus nobles valeurs.
Je ne crois plus à la politique depuis longtemps.
Je ne crois pas que le RN pourra nous sortir des ténèbres dans lesquelles des décennies de compromissions politiciennes nous ont plongés.
Mais je sais que ces gens ne sont pas des fascistes ou une menace pour la République.
Ils se présentent aux élections, ils respectent la loi, ils ne tiennent, jamais, aucun propos racistes, ils incarnent simplement, pour l’immense majorité des gens qui souffrent, l’espoir d’un retour à la normale.
Et quelle est-elle cette normalité ?
Rien de plus que la justice, la sécurité, le respect, la tranquillité.
L’espoir pour nos proches.
Est-ce fasciste de vouloir que les criminels soient condamnés et mis hors d’état de nuire ?
Est-ce raciste de vouloir que nos enfants ne risquent pas d’être égorgés en se rendant à une fête de village ?
J’ignore ce que demain nous réserve. J’espère que cette guerre civile que je sens venir depuis des années n’aura pas lieu. Mais ce qu’est devenu ce pays me désespère. Même si le RN l’emporte, que va-t-il se passer ? Des hordes de sauvages, soutenus par les médias et les juges qui sont censés les modérer, vont saccager ce qu’il reste du pays. Et le futur gouvernement et la nouvelle assemblée, même animés de bonnes intentions, ne pourront modifier des lois qui se décident à Bruxelles.
Notre salut passe par la sortie de l’Union Européenne, cette entité technocratique qui méprise les peuples qu'elle est censée représenter et qui ne nous a apporté que déchéance et malheur.
Il faut sortir également de l’OTAN, ce bras armé des États-Unis, qui nous pousse sans cesse vers la guerre et devient la cause de ce qu’il est censé éviter.
Il faut sortir de l’euro pour retrouver une indépendance au niveau de notre politique économique, qui détermine tout le reste.
Et tout cela a très peu de chance d’arriver, car à force de propagande, de lavage de cerveaux, de menaces, un système corrompu a fait passer les pires saloperies pour des monuments indéboulonnables.
Non parce que la majorité des gens sont fous, mais parce que nous avons laissé les médias imposer le saugrenu, le mensonge, le délire et la haine. Nous avons laissé une minorité de criminels faire la loi dans nos rues, puis nos écoles. Nous avons laissé une minorité de fanatiques déments nous expliquer que la grammaire était le fer de lance d’un odieux complot patriarcal. Nous avons laissé des élus du peuple mener une politique que le peuple ne désirait pas. Nous avons délégué notre souveraineté à des structures étrangères technocratiques et cruelles. Nous avons laissé des ministres intimer l’ordre à notre police de ne plus réagir et de ne plus poursuivre les criminels.
Nous avons cru que nous pouvions nous vautrer dans le confort et que tout irait bien.
Mais ce n’est pas ça la réalité. Ce n’est pas ça la vie.
Si l’on ne se bat pas pour ce qui est important et noble, alors, les choses importantes et nobles disparaissent. Elles sont englouties par des gens sans scrupules, qui ne respectent que la force.
Je ne dis pas qu’il ne faut être que force. Toute quête, collective ou personnelle, est une quête de l’équilibre, de l’harmonie. Et entre le guerrier implacable et le bisounours naïf, il y a certainement, quelque part, l’être humain idéal. Il se cache en chacun de nous. Le fait qu’il survienne ou non dépend de nos décisions, de ce que nous faisons.
Car les gens ne doivent pas être jugés sur ce qu’ils sont, mais ce qu’ils font.
Ce sont les actes, la manière d’agir, qui définissent la noblesse et séparent le citoyen respectable du scélérat.
Qui ment ? Qui saccage tout dans nos rues ? Qui arrache des drapeaux français en terre de France ?
Qui soutient des organisations terroristes ? Qui veut désarmer la police ? Qui pense qu’être Blanc est un crime héréditaire ?
Ces hordes fascistes que tous les bien-pensants souhaitent combattre, elles ne viennent pas d’une droite nationale raisonnable et apaisée, mais d’une gauche ivre de ses dogmes et prête aux pires crimes pour faire taire ses opposants et ce peuple dont elle ne veut plus entendre la voix et dont elle fait semblant de ne pas voir le sang.
Je pense sincèrement que le bon sens et l’humanisme se trouvent aujourd’hui dans une droite qui demeure le seul rempart au néant wokiste dans lequel s’est engouffrée la gauche française.
Cela ne veut pas dire que toutes les valeurs mises en avant doivent être de droite. Il existe une gauche ancienne, une gauche hugolienne, qui se souciait du peuple avant de se soucier de symboles ou d’idéologie. Cette gauche-là devra renaître un jour. Mais elle n’existe plus aujourd’hui.
Défendre sa propre culture, vouloir que sa famille soit en sécurité, espérer que le citoyen honnête soit plus respecté que le criminel, ce n’est ni de droite ni de gauche. C’est la normalité. Et jamais je n’aurais cru vivre un jour dans un pays où il me faut me battre pour la normalité.
Encore une fois, je le répète, il n’y a pas un problème de race en France. Il y a un problème de comportement. Ne pas accepter d’être brutalisé ou assassiné n’a jamais fait d’un brave homme un ignoble fasciste.
Nous devons trouver, en tant qu’individus mais aussi en tant que peuple, un juste équilibre entre la fermeté, qui ne doit pas être inhumaine, et la tolérance, qui ne doit pas être sans limite.
Il n’existe pas de racisme de masse en France. N’importe quel Blanc à peu près sensé préférera être le voisin d’un Noir sympa et honnête plutôt que d’un Blanc qui ne respecte rien ni personne.
La valeur d’un homme ou d’une femme ne réside pas dans ses origines, sa couleur, son orientation sexuelle ou n’importe quelle autre caractéristique non choisie. Elle réside dans ses actes.
Nous sommes ce que nous faisons.
À nous d’être respectables. Même quand parfois nous avons envie de ne plus l’être.
Ça veut dire ne plus accepter l’injustice, ne plus accepter la maltraitance des nôtres (par les gangs, les médias et les tribunaux), ne plus accepter des gouvernements qui nous méprisent, ne plus accepter de raser les murs.
Ça veut dire aussi canaliser notre colère, ne pas répondre à l’injustice par une injustice plus grande encore, cibler les criminels et leurs soutiens, ne pas s’en prendre à ceux qui respectent ce pays et son peuple. Car, quel que soit la consonance de leur prénom, s’ils partagent nos valeurs, ce sont alors nos frères.
Entre les balles et les bisous, il y a une voie modérée, honnête, humaine, qui manie la force mais n’oublie pas la bienveillance. C’est cela qu’il nous faut imposer en France si l’on veut préserver un avenir pour nos enfants et une certaine respectabilité pour ce pays devenu l’ombre de lui-même.
Mais expliquer tout cela (et encore, sans rentrer dans les détails), c’est long, c’est compliqué, ça demande un peu plus d’engagement et de subtilité que de hurler un slogan et de séparer le monde entre « gentils » et « méchants ».
Soyez prudents mes amis, ceux qui simplifient les situations complexes ne le font jamais pour votre bien.
Que la sagesse et les dieux éclairent vos pas.
Le peuple donne son sang et son argent, moyennant quoi on le mène.
Victor Hugo