UMAC's Digest #14
Publié le
28.12.15
Par
Nolt
Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture
-- MERCENAIRE À DOLLARS --
C'est toujours bien de varier un peu...
On s'est amusé à faire le compte, les fans du personnage qui ne veulent rien manquer devront se préparer un budget de 142,35 euros. Ils sont vraiment forts ces vendeurs d'autocollants !
#indigestion
-- TUNIQUES BLEUES --
Ce dernier contient deux récits, Captain Nepel et Indien mon Frère, ainsi qu'un dossier inédit qui revient sur les origines de la série et, évidemment, la place des indiens dans l'Amérique du XIXe.
Les informations sur le contexte, c'est toujours bien, mais honnêtement, on ne voit pas trop l'intérêt de cette réédition non chronologique, surtout que l'Intégrale pourrait très bien accueillir ces fameux bonus.
Enfin, bon, question filon à épuiser, Dupuis est encore loin derrière Panini.
#compil
-- CLUB ANGLAIS --
Ça sort fin janvier chez Casterman avec au scénario Valérie Mangin (qui a redonné un second souffle à Alix avec la série Alix Senator) et au dessin Steven Dupré (qui s'est occupé de l'adaptation BD de Kaamelott).
Un thriller horrifique qui sent très bon au vu des premières planches.
#englishmonster
-- RÉFÉRENCE IDIOTE --
Et là on se dit que l'on vit vraiment dans un monde de fou...
L'excellent roman de Bradbury (adapté au cinéma mais aussi en BD) met en scène un futur inquiétant où les livres, censés être néfastes, sont systématiquement tous détruits. Or, les sites visés par la censure gouvernementale possèdent des contenus à caractère pédophile ou font de la propagande terroriste. On est loin d'une attaque contre l'art, la liberté d'expression ou l'information. La comparaison est donc plus que tendancieuse puisqu'elle tend à faire croire, implicitement, qu'il s'agit d'un abus de pouvoir, voire d'une destruction injuste.
Les gens de l'IESG qui ont autorisé ce nouveau standard n'ont peut-être pas lu le roman remarquez... bien sûr, ça ne paraît rien comme ça, mais toutes ces petites réductions, ces résumés douteux, ces nivellements par le bas et le rapide, ces amalgames poisseux, ces mots et symboles vidés de leur sens véritable, constituent un danger important et connu qui fait déjà des ravages et se nomme la novlangue.
Tout n'est pas comparable. Pas dans un monde intelligible en tout cas.
#doubleplusbullshit
-- SCOOP --
A confirmer.
#rumeur
"Je suis trop vieux pour ces conneries..." |
-- PAN ! DANS TA BASE DE DONNÉES --
Jusqu'à présent, les études sérieuses sur les PAN ont toujours été freinées par le manque de volonté des gouvernements et le manque de sérieux des médias mais aussi la peur du ridicule. Certains pilotes, par exemple, ont pris soin de témoigner de phénomènes étranges, confirmés par radar, uniquement après avoir pris leur retraite. On sait également que le pourtant sérieux rapport COMETA n'a été suivi d'aucun effets et n'a été que très peu relayé par la presse, si ce n'est sous forme d'articles ironiques et condescendants.
Il existe cependant de nos jours des outils, simples et pratiques, qui permettent de recueillir des témoignages avec une certaine précision. C'est le cas de OSPAN, un site mais aussi une application téléchargeable permettant de rendre compte d'observations de PAN. Bien sûr ça ne filtre pas encore les petits plaisantins ou les gens facilement impressionnables qui commettent des erreurs en toute bonne foi, mais l'initiative est suffisamment courageuse et techniquement bien réalisée pour être évoquée. Autre innovation sympathique, le site a mis au point une méthode pour imprimer en 3D les engins les plus couramment observés.
#jesuisMulder
-- AUTANT EN RIRE --
C'est évidemment une parodie de la grosse licence dont tout le monde parle en ce moment. C'est lourdingue, ça a forcément un peu vieilli, mais il y a tout de même quelques vannes désopilantes qui fonctionnent encore.
Surtout, si la pop culture génère parfois des films surcotés entraînant des mouvements de masse incompréhensibles, elle a généralement l'avantage de fournir le vaccin et l'autodérision qui vont avec.
Sympathique navet à l'humour disons... aléatoire (graveleux, kitsch, parfois idiot...), Spaceballs conserve un intérêt certain grâce à quelques trouvailles aussi débiles que jubilatoires et des références multiples (à des films comme Alien ou Indiana Jones par exemple).
A voir au moins une fois.
#fun