UMAC's Digest #20
Publié le
26.5.16
Par
Nolt
Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture
-- HELLBOY SAUCE MEXICAINE --
Niveau intrigue, Mignola dévoile une période "oubliée" de la vie de Hellboy. Celui-ci, en 1956, part enquêter au Mexique sur une série de meurtres qui lui feront croiser des chasseurs de vampires, des sorcières, une momie aztèque, des fantômes et même le monstre de Frankenstein pour faire bonne mesure. Plutôt prometteur si on aime les ambiances horrifiques au graphisme léché.
#tortillas&démons
-- GROS ROBOT RÉTRO --
Cette série de manga conte l'histoire de Koji Kabuto (plus connu chez nous sous le nom d'Alcor, ou le sobriquet du "type à la soucoupe de merde"). Celui-ci ne combat pas les extraterrestres de Vega mais les sbires du professeur Hell (un méchant qui veut conquérir le monde) à l'aide d'un robot géant, bien évidemment.
La série, parue en 1972 dans la célèbre revue Jump, est précurseur dans le genre mecha. Pour découvrir ce classique nippon, vous devrez vous délester de la somme de 76,30 euros. Ah oui, quand même...
#boîtesdeconserve
-- SEXE VIRTUEL --
L'engin, baptisé Illusion VR, ne coûte "que" 400 dollars et est équipé d'un casque de réalité virtuelle, d'une paire de faux nichons à malaxer et d'un étui (un sex toy en fait) où fourrer votre bi... enfin, votre sexe (oui, c'est une combinaison pour homme), le tout étant bardé de capteurs.
Aux dernières nouvelles, cette panoplie coquine a connu un tel succès que le produit a rapidement été épuisé. En France, certaines sociétés ont déjà annoncé qu'elles allaient sortir du contenu vidéo compatible, avec vue 3D à 360 degrés.
On imagine déjà l'application Tinder qui permettra de se faire gratouiller la zigounette à distance.
#jouetfrippon
-- LOOPING EN TANDEM --
Pour l'occasion, Buck et Michel sont associés dans une aventure inédite de 16 pages, présentée dans un cahier en noir et blanc. Pour l'anecdote, ce n'est pas la première fois que les deux hommes se croisent puisqu'ils s'étaient déjà rencontrés, en compagnie de Dan Cooper, dans l'album Les Anges Bleus de la série principale Buck Danny mais aussi dans Canon Bleu ne répond plus, issu de la série historique de ce brave Tanguy.
L'ensemble, vendu 32 euros, devrait faire le bonheur des passionnés d'aviation, d'autant que les dessins sont particulièrement soignés.
#danslesnuages
-- ON S'EN TAPE --
Sans aller jusqu'à dire qu'on s'en fout complètement, l'on peut sans crainte laisser subtilement sous-entendre que la nouvelle n'a pas eu le mérite de nous causer un émoi notable susceptible d'engendrer un mouvement testiculaire. En tout cas, on pourra au moins avouer notre admiration devant l'extrême inventivité de l'éditeur, embourbé depuis des années dans un surplace narratif suicidaire dont il semble se gargariser. RIP
#c'étaitmieuxavant
-- POURPRE --
Et ce n'est pas très onéreux puisque ce second volume clôt la série. Une conclusion épique portant sur un affrontement dantesque avec l'Homme Pourpre, un type assez malsain qui est ici employé d'une manière magistrale, sans vulgarité mais avec une délicieuse perfidie. Du très grand Bendis, au sommet de son art.
Plus de 300 (très bonnes) pages pour 18 euros, c'est clairement une affaire.
#supernana
-- PREACHER VERSION TV --
Le casting est plutôt sympathique si ce n'est la blonde Tulip qui, sans que l'on sache bien pourquoi, est devenue afro-américaine. Pas vraiment de surprises sinon pour ce premier opus qui présente les personnages, Custer et Cassidy en tête. Niveau violence et action, la production ne fait pas dans la demi-mesure, avec de l'hémoglobine en quantité et des combats en avion ou en bagnole. Quelques trouvailles amusantes (l'explosion de Tom Cruise) parsèment l'épisode. Seulement, voilà, Ennis ce n'est pas simplement de la violence et des gros mots, même si l'auteur manie le trash avec délectation, il tempère par l'intelligence du propos et une manière presque pudique d'aborder les sujets graves. Acide, oui, mais profond et habile. Or il sera sans doute compliqué de retranscrire pleinement ce côté pourtant essentiel, la réalisation s'orientant plutôt vers la démesure, comme si les scénaristes n'avaient retenu que la sauce piquante du portant très riche et sulfureux plat ennissien.
Et aussi bonne soit-elle, la sauce seule écœure vite. Il faudra voir ce que donne la suite (car ce début, même imparfait n'est pas mauvais pour autant), mais quel que soit le résultat de cette transposition, ne passez pas à côté du comic, il est exceptionnel.
#paperrules