BDour 2015
Publié le
16.11.15
Par
Tacgnol
Du 13 au 15 novembre 2015 s'est tenu en Belgique, dans la commune de Dour, près de la frontière française, le troisième festival familial de la bande dessinée : BDOUR. Situé dans le centre culturel, à l’abri du vent et du froid, il était accessible à la journée pour un prix raisonnable.
Une petite exposition près de l'accueil présentait quelques planches de BD de Benoit Fauviaux. À côté, un stand de sucrerie et un autre avec des nougats maison. À l'étage, la salle de spectacle proposait des projections (Chocolat, Gus : petit oiseau, grand voyage, Star Wars...) et du théâtre. Au sous-sol, une grande salle où se trouvaient les auteurs en dédicaces, des illustrateurs très orientés fantasy, ainsi que des fanzines (atelier 24…), une association de cosplay, de paperkraft (réalisation de figurines en papier, origami), de bijoux artisanaux, des écrivains de Livrs éditions et un portraitiste qui dessinait à l’encre ceux qui le souhaitaient à l’aide de ses deux mains en même temps !
Plus d'une vingtaine de dessinateurs étaient présents malgré des désistements dû aux tristes attentats qui ont eu lieu à Paris. Des artistes régionaux, des débutants et des sommités avaient toutefois fait le déplacement : Arnaud Stouffs, illustrant des recueils de bestiaires de l’imaginaire, Wasterlain, le père, entre autres, de l’héroïne Jeannette Pointu... S. Tarumbana, publié chez le Lombart, avec le Banni, montrait de très belles réalisations à la gouache et à l'acrylique avec un sens de la lumière et un amour des ambiances claires obscures…
Planches en couleurs directes par S.Tarumbana. |
Les enfants furent émus et excités par la venue de Saint Nicolas, instant de joie juvénile avec des bonbons pleins les poches. Le dimanche, les adolescents de la troupe Box Théâtre ont joué sur scène une adaptation de la BD L'élève Ducobu.
Représentation de L'élève Ducobu. |
BDour n’est pas une usine comme le FIBD. Il n’en a ni les moyens ni l’ambition. C’est une manifestation à taille humaine, où le visiteur a le temps de faire dédicacer ses albums tout en discutant avec les auteurs qui partagent volontiers les différents aspects de leur pratique artistique. Le programme, loin d'être un simple flyer, se présentait sous la forme d’une copieuse brochure au format A4, reprenant l'ensemble des activités, une biographie des artistes présents, un bref historique du salon... L’accueil était chaleureux et les bénévoles allaient chercher les auteurs en voiture dans les gares les plus proches ! L’organisation proposait aussi une restauration sur place.
On peut regretter qu’il y ait eu si peu de cosplayers. Quelques animations supplémentaires comme des tables rondes avec de jeunes bédéistes et des vétérans du métier, des ateliers pour réaliser des planches et ainsi comprendre les mécanismes du 9ème art auraient été les bienvenus. Pour une prochaine édition ?