UMAC's Digest #8
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Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture



-- MARVEL --

Panini publie dans quelques jours (le 12 novembre) un ouvrage consacré aux travaux graphiques de Joe Quesada chez Marvel.
Illustrations emblématiques, croquis inédits et commentaires sont au menu.
Bon, c'est plutôt un style sympa et une bonne idée de cadeau de Nowell. D'autant qu'on a largement préféré ce vieux Joe comme artiste que dans son rôle, parfois discutable, de rédacteur en chef.
#BigQ




-- VOYAGE DANS LE TEMPS --

On vous parlait de boucles temporelles récemment, un mag reprend actuellement une théorie fumeuse : Zemeckis aurait été mis au courant des attentats du 11 septembre bien avant qu'ils aient lieu. Et évidemment, le mec se dit aussitôt, tiens, je vais mettre un message crypté dans mes films, ça va être super classe dans 30 ans.
La preuve ? Il est censé avoir foutu un tas de références dans sa trilogie, Retour vers le Futur.
Le mag en question est un torchon à la con, qui surfe sur du spectaculaire pour neuneus, et la théorie est basée, en gros, sur une image retournée qui donne 911...
Un peu court en somme, mais tellement révélateur d'une tendance qui, au final, ridiculise des domaines qui mériteraient bien mieux que cette approche morandinèsque (quel succès pour un mauvais journaleux d'être ainsi devenu un adjectif péjoratif courant !).
#etmonculc'estdel'alien?




-- MANGA --
(par Didizuka)

Retour de Takeru !
Takeru est un court manga de Buichi Terasawa, l'auteur de Cobra, le pirate de l'espace. Dès la fin du mois de janvier 2016, il sera réédité en français par Isan Manga, tout en couleur et en grand format. Takeru était précédemment sorti incomplet chez Dynamic entre 1994 et 1995.
Le héros de ce récit de science-fiction japonisant, Takeru, est un guerrier ninja. Il possède un pouvoir lié aux mots, qu’il peut incarner par la seule force de sa volonté. Il va devoir sauver le royaume de Yamato.
Action et jolies jeunes femmes sont présentes, pour ne pas trop dépayser les amateurs de Cobra.
#aucommencementétaitleverbe



-- SCIENCE --

Avez-vous déjà entendu parler d'ordinateur quantique ? C'est sans doute la prochaine grosse révolution technologique qui vous laissera sur le cul et fera ricaner vos petits-enfants ("quoi, t'avais pas d'ordi quantique papy ?! wow...").
Le principe, en gros, sans se taper 25 ans d'étude ? Ben, un ordinateur traditionnel utilise des bits, donc un état "basique" de l'information, qui est ou 0 ou 1 (fermé ou ouvert). Un ordinateur quantique, lui, emploie des qubits, ce qui est en fait une proportion de 0 et de 1 (pour les premiers de la classe, ou disons ceux qui ne sont pas trop en retard, ça revient à manipuler des chats de Schrödinger, donc des potentialités). Un qubit n'est plus seulement un 1 ou un 0, mais les deux à la fois (un état appelé "superposition").
Du coup, pourquoi c'est mieux ? Parce qu'on calcule plus vite. Enfin, "on", les ordinateurs et les quelques rares personnes au monde à savoir programmer de tels engins.
Pour le moment, c'est surtout la NASA et Google qui testent et profitent du machin, mais bon... quand on sait qu'on a plus de puissance de nos jours dans un smartphone que ce qui équipait les missions lunaires... (enfin, en même temps, les astronautes et l'équipe technique, c'était pas non plus les premiers connards venus, là on a du taf).
Récemment, il a été annoncé que le fameux ordinateur quantique avait doublé ses qubits. Est-il nécessaire de rappeler à quel point les ordinateurs classiques ont connu une évolution exponentielle ces dernières années ? Autrement dit, on n'est pas à l'abri de se voir introduire bientôt des qubits dans nos machines.
#lovebit(e)s #hashtagàtiroirs





-- TÉLÉVISION/FILMS --

Presque rien besoin de dire pour vanter les mérites de Once upon a time in America (Il était une fois en Amérique), qui sera rediffusé le mardi 10 novembre, à 22h30 sur Paris Première.
Sergio Leone à la réalisation, et une flopée d'acteurs mythiques (De Niro, Woods, Pesci...).
Loin d'être juste un film de gangsters (ou un film sur l'Amérique), ce classique est avant tout une magnifique variation sur l'enfance et l'amitié, l'amitié réelle, celle qui engage et coûte, celle qui demande de ne pas détourner les yeux quand le moment de vérité arrive. Le tout largement magnifié par le lyrisme qui entoure la destruction implacable des personnages, poursuivis par une justice quasiment divine (car après tout, Noodles, plus qu'un personnage maudit, est aussi un parfait salaud).
Et puis, y a-t-il dans l'histoire du cinéma une fin plus bandante et plus énigmatique que ce putain de sourire boosté à l'opium ?
A quoi sourit-il, Noodles ? Au passé, à ses amis ? Au futur, à sa vision violente d'une revanche possible ? A l'instant présent ? Est-ce la vision du réalisateur, facétieux conteur qui nous fait savoir qu'il nous a gentiment bernés ? Ou juste la terrifiante et seule réaction qu'un homme conscient de son état peut avoir face à son destin ?
Ce sourire est magnifique et dégueulasse. Et il devrait sans doute vous hanter aussi.
Au moins un peu.
#gangsters&poésie