UMAC's Digest #49
Par
Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture




 -- CHAT FLIPPANT --

Une nouvelle adaptation ciné du roman Pet Sematary, de Stephen King, est prévue pour l'année prochaine. Rappelons qu'il s'agit de l'un des récits les plus noirs et émouvants de l'écrivain, et qu'il avait déjà été porté à l'écran de manière franchement ratée en 1989 (avec l'aide de King d'ailleurs, mais depuis son Maximum Overdrive, on s'est bien rendu compte que le cinéma, ce n'est pas trop son truc).
Espérons que cette fois les réalisateurs, Kevin Kölsch et Dennis Widmyer, parviennent à retranscrire la force émotionnelle qui se dégage de ce roman, troublant et profond. Le trailer a l'air en tout cas angoissant à souhait.
On vous redonne vite fait le pitch tout de même : Le docteur Louis Creed et sa famille quittent la ville et ses nuisances pour s'installer dans un petit patelin du Maine. Malheureusement, leur nouveau foyer est situé non loin d'une route dangereuse sur laquelle le chat de la famille connaît un destin funèbre. Mais grâce à une histoire un peu folle que lui a racontée son nouveau voisin, Louis a peut-être trouvé le moyen d'épargner à ses enfants la peine causée par la perte de leur animal de compagnie. En effet, il existe non loin de la propriété un petit cimetière pour animaux dont on dit qu'il a des effets... magiques. Pour le docteur Creed, c'est le début d'un engrenage fatal...
#dangereusebaladenocturne




 -- UP THE IRONS ! --

Sortie ce mois du TPB regroupant les 5 premiers épisodes du comic Legacy of the Beast, mettant en scène Eddie, la fameuse mascotte d'Iron Maiden (cf. notre dossier consacré à l'aspect graphique et textuel du groupe).
Bien qu'une BD très "artisanale" soit déjà sortie sur le concept-album Seventh Son of a Seventh Son, il s'agit là du premier comic officiel basé sur l'univers du groupe (et plus précisément l'univers du jeu pour mobiles éponyme, cf. le Digest #16).
Il s'agit d'un trip horrifique et métaphysique, écrit par Llexi Leon & Ian Edginton, et dessiné par Kevin West. L'occasion de retrouver Eddie dans ses diverses incarnations, notamment par exemple dans l'univers égyptien de Powerslave. Plutôt sympa même si c'est clairement bien bourrin et que la colorisation n'est franchement pas toujours très habile. Certaines covers sont par contre sublimes.
#MetalsurPapier




 -- THRILLER ACIDULÉ --

L'ombre d'Emily, actuellement en salle, est un film de Paul Feig jouant sur un mélange des genres, entre suspense paranoïaque et glamour acide.
Dans une banlieue américaine très proprette, l'on découvre la fascinante Emily Nelson, superbe femme, riche, intelligente et décomplexée. Son amie Stephanie, mère de famille plutôt fadasse et vlogueuse à ses heures, lui rend service en allant chercher son moutard à l'école. Problème, lorsque Stephanie revient, Emily a disparu. Commence alors une enquête improvisée qui va conduire Stephanie dans le monde sombre et plein de secrets de cette meilleure amie qu'elle ne connaissait finalement pas tant que ça.
Adapté du roman A Simple Favor (Disparue en VF) de Darcey Bell, ce long-métrage à l'esthétique soignée bouscule les codes du thriller et bénéficie du charme de la sublime Blake Lively. Rebondissements en série et BO très frenchy.
#tordu&joli




 -- PARTIE DE CHASSE --

Quatrième opus d'une franchise culte, The Predator est dans les salles depuis le 17 octobre dernier. Assez mal mis en scène par Shane Black à qui on doit Iron Man 3 (qui n'était déjà pas terrible), The Predator ne fait pas dans la dentelle et est clairement un nanar. Difficile de savoir s'il est assumé par contre…
Le casting est majoritairement insipide et très cliché, l'histoire assez prévisible, les effets spéciaux moyens (pour les images de synthèse tout du moins) et l'humour très très lourd omniprésent. Reste quand même de sacrées séquences hyper brutales et gore, particulièrement efficaces, voire jouissives. Le spectacle est assuré au moins pour ça. Car, et c'est là le plus triste, le film se contente surtout de proposer un nouveau "super Predator" (sic), plus grand, plus dangereux, plus ridicule… Une équipe de bras cassés essaie donc de le tuer, accompagnée notamment par un "chien Predator".
Dommage de ne pas avoir exploré davantage l'univers assez mystérieux de ces créatures extraterrestres aimant chasser des humains (ou des aliens) et d'avoir préféré cette solution de facilité.
#suitepoussive




 -- SPIDEY SUR PLAY --

Le jeu vidéo Spider-Man est sorti il y a plusieurs semaines sur PlayStation 4 uniquement. On a attendu de le terminer à 100 % avant d'en parler. N'y allons pas par quatre chemins : c'est un régal aussi bien pour les fans du personnage que pour les gamers !
Puisant fidèlement dans les matériaux d'origine (les comics donc) pour enrichir une histoire de prime abord simpliste (Spidey contre Fisk puis Mr Negative), le jeu s'avère incroyablement jouissif. Outre ses qualités techniques exceptionnelles (les graphismes sont d'une beauté sans nom, la prise en main et la jouabilité sont aisées, la musique et le doublage sont très soignés…), on apprécie évidemment de virevolter dans New York au gré du vent (et, surtout, des lance-toiles) mais aussi de suivre un Peter Parker dans sa vie personnelle un brin chaotique.
Ainsi, le jeu propose d'incarner Mary Jane ou… Miles Morales ! Exigeant dès le début, Spider-Man se découpe en trois actes linéaires (la fameuse quête principale) qui voit la plupart des ennemis du Tisseur se mettre sur sa route, et un paquet de missions annexes (les quêtes secondaires) dans un monde ouvert qu'il faudra "nettoyer" des malfrats.
Une cinquantaine d'heures sont à prévoir pour boucler le jeu, mais il est possible de passer bien plus de temps pour le simple plaisir d'incarner Peter/Spidey, qui est doté de nombreux costumes et gadgets. Impossible de ne pas penser à la série de jeux sur l'homme chauve-souris : Arkham (surtout Arkham Knight) tant les ressemblances sont parfois frappantes, mais difficile de reprocher cela à ce Spider-Man, à mettre entre les mains de tous les fans.
Vivement la suite !
#fun