From Amazing to Spectacular
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Une plongée dans la riche histoire du Tisseur avec Spider-Man : From Amazing to Spectacular.

Voilà un imposant ouvrage (29 x 36,5 cm) qui revient sur un fort long parcours éditorial à l'aide de très belles illustrations grand format. Des débuts du Monte-en-l'air au spider-verse en passant par le mythique run de Straczynski (cf. ce dossier et cette Parenthèse de Virgul), la Saga du Clone, Civil War ou encore One More Day, le voyage, bien que non exhaustif, couvre une large partie des événements ayant impactés le destin de Peter Parker.

Attention, ce livre n'est pas disponible en français, le texte est donc en version originale. De nombreux auteurs viennent remettre en contexte les sagas qu'ils ont écrites et apportent diverses informations, de qualité inégales. Cela va de l'évidence (voire du simple slogan publicitaire) à l'anecdote réellement intéressante. Évidemment, l'on est ici dans l'auto-célébration, donc n'attendez pas d'analyses fines et pleines de recul sur le surplace narratif imposé par Marvel... Le lecteur apprendra tout de même l'essentiel sur les relations entre Peter et ses proches (ou ses adversaires) et l'imbrication des différents récits. 

L'essentiel de l'intérêt de ce livre réside toutefois dans l'aspect visuel, digne des plus beaux artbooks. On s'en prend plein les yeux tout en se remémorant de lointains (ou plus récents) morceaux de bravoure. Une belle manière de se pencher sur l'évolution graphique de la série historique du Tisseur tout en revenant sur d'autres incarnations du personnage (comme Spider-Man 2099 ou Superior Spider-Man).

Un peu plus de 180 pages pour 45 euros. Largement conseillé pour tous les fans de ce bon vieux Tisseur.
Nous vous proposons un bref aperçu de l'ensemble avec la galerie ci-dessous.









Cette dernière photo présente également un comic de taille standard afin de vous donner une idée de l'envergure de l'ouvrage.
                                                                                                                                                                 


+ Les points positifs - Les points négatifs
  • Visuellement sublime.
  • La plupart des sagas importantes sont abordées.

  • Aucun aspect critique.
Écho #19 : Saint Seiya Time Odyssey 2
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Sortie ce mois du deuxième tome de la série française se déroulant dans l'univers de Saint Seiya, Time Odyssey.

On vous en avait déjà parlé longuement dans cet article. La suite de cette saga en 5 tomes, par Jérôme Alquié et Arnaud Dollen est donc disponible.
Niveau texte, les problèmes ont été réglés. Le premier tome contenait de nombreuses coquilles, cette fois, c'est bien plus propre et agréable à lire. Ouf ! Par contre, quelques soucis de lettrage (avec des I avec empattements qui apparaissent un peu aléatoirement dans les noms de techniques). D'ailleurs, à ce propos, toujours le même mélange bizarre entre noms français et anglais, sans que l'on comprenne bien pourquoi.

Le gros point fort reste bien sûr l'aspect visuel. C'est tout simplement somptueux. À ce niveau-là, c'est très clairement une réussite. Pour ce qui est du scénario, qui se précise maintenant, là, c'est autre chose...
L'ambiance de la série est respectée, mais justement, tout cela ressemble à une accumulation de clichés et de passages obligés. Le récit se résume à de longues tirades que l'on a l'impression d'avoir entendues mille fois (en tout cas, si vous êtes un lecteur assidu de Saint Seiya) entrecoupées par des combats insipides et sans aucune dramatisation réelle. Même chose pour la caractérisation des personnages, calquée sur ce que l'on connaît déjà (la sœur d'Aphrodite, par exemple, dont le destin fait beaucoup penser à celui d'un personnage bien connu dans la partie Asgard). 
Chronos et ses Heures ne sont finalement qu'une déclinaison de plus d'une recette déjà trop employée et qui n'est ici même pas revisitée. Tout cela manque autant d'ambition et d'originalité que de savoir-faire.

Joli mais plombé par un scénario terne et sans intérêt. 







Doomsday Clock
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Une suite au célèbre Watchmen, forcément, ça ne laisse pas indifférent. Tout de suite, on se penche sur Doomsday Clock.

Il y a 30 ans, le justicier, génie et homme d'affaires Ozymandias a mis au point une terrible machination pour sauver l'humanité d'elle-même. Aujourd'hui, ses manigances ont été révélées au grand jour et son monde court à sa perte. Bien décidé à trouver une solution, Ozymandias va tout tenter pour retrouver le Docteur Manhattan, seul être capable de stopper la catastrophe.

Il y a cependant un problème, Jon Osterman a quitté cet univers pour celui de la Ligue de Justice. C'est donc là qu'il faudra aller le chercher. Dans un monde lui aussi au bord de la guerre totale à cause d'une crise mondiale causée par ces armes nouvelles que sont les surhumains...

Voilà le pitch, alléchant il faut le reconnaître, proposé par Geoff Johns. Le scénariste va développer, sur environ 400 pages, un récit qui se veut être à la fois une suite et un hommage à Watchmen. Premier problème qui se pose : c'est compliqué d'allier les deux. Pour faire une bonne suite, il faut plutôt s'éloigner du récit originel, en innovant, donc en "oubliant" un peu ce qui a été fait, alors que pour réaliser un hommage, il faut sans cesse se référer à l'œuvre de base. Ce qui donne un jeu d'équilibriste très casse-gueule.

Heureusement, Johns a suffisamment d'expérience pour éviter un naufrage complet, il apporte même une thématique intéressante et de bonnes idées. Notamment tout ce qui concerne l'aspect métaphysique, plus que politique. La crise politique qu'il expose a quelque peu une saveur de déjà-vu (la gestion géopolitique des surhumains a été abordée dans de nombreuses séries, que ce soit Supreme Power (cf. ce dossier), Stormwatch/The Authority et bien d'autres titres), alors que le thème de l'affrontement sans fin, d'une opposition se déclinant dans de multiples versions, fait écho aussi bien au concept de multivers qu'à la continuité des comics. Il s'agit également, à travers Superman et le Docteur Manhattan, d'opposer deux visions des comics super-héroïques mais aussi du monde : l'une est positive mais manichéenne, l'autre plus réaliste mais désenchantée. 



Bien entendu, ce que l'on attendait surtout, c'était la confrontation entre deux mondes légendaires. Or, et c'est sans doute le principal problème de l'histoire livrée par Johns, tout cela manque de lyrisme et de moments épiques. C'est intelligemment fait la plupart du temps, mais cela reste très (trop !) froid. Difficile de vibrer vraiment, même le grand final échouant à générer un véritable moment d'intense émotion.
La représentation des personnages est également loin d'être parfaite. Si le Docteur Manhattan est très bien mis en scène (tout comme Ozymandias, dans une moindre mesure), on ne peut pas en dire autant d'un Rorschach aseptisé et bien moins charismatique que son modèle. Grosse déception aussi pour le Comédien, que l'on tire d'entre les morts pour faire de la figuration.

Du côté de DC Comics, ce n'est guère mieux. En fait, c'est surtout Superman (et Batman, bien qu'ayant un rôle moins central) qui vont être mis à contribution. Le reste est un défilé d'apparitions très souvent anecdotiques. Ce qui peut se comprendre aussi, dans un tel récit, tous les personnages ne peuvent pas être développés, mais là, c'est quand même très peu en comparaison du nombre de planches. 
Au niveau graphique, c'est le bien connu Gary Frank qui officie. Alors, visiblement, le parti pris, c'est de coller au style de Gibbons. Pourquoi pas en ce qui concerne la mise en scène (les gaufriers, les cases symétriques, qui se "répondent", etc.), mais le dessin a un côté très terne. On a déjà vu Frank faire bien mieux, que ce soit sur Shazam ou Batman par exemple. Du coup, les confrontations, déjà peu efficaces d'un point de vue narratif, sont également plombées par un style qui convient parfaitement aux petites cases mais pas du tout aux rares plans plus larges.

Maintenant, est-ce qu'il faut lire quelque chose avant ce Doomsday Clock ? Alors, oui, le plus évident, c'est Watchmen, histoire de comprendre tout de même de quoi il retourne. Par contre, c'est plus ou moins le seul passage obligé, même si l'album Le Badge (également publié par Urban Comics) peut être utile, non seulement parce qu'il fait office d'intéressante introduction (en compagnie de Batman et Flash), mais aussi parce qu'il contient un résumé succinct de points importants (surtout centrés sur Flashpoint en réalité). 
Niveau traduction, le texte a été confié à Edmond Tourriol, une valeur sûre donc.

Au final, voilà une saga qui est quelque peu décevante, même s'il faut dire que l'on en attendait peut-être trop. Elle n'a en tout cas rien de honteux, malgré les pleurnicheries des habituels ronchons qui n'aiment pas qu'on touche à "leur" jouet. On se demande bien pourquoi... même si demain DC sortait Les Watchmen font du ski, cela n'enlèverait rien à l'œuvre de Moore (et je serais prêt à payer pour voir sa tête à ce moment-là !).
À conseiller donc, si vous aimez les personnages cités plus haut, même si clairement on ne peut s'empêcher de ressentir une pointe de déception à la lecture de planches certes honnêtes mais qui ne parviennent pas à créer le maelstrom d'émotions et les confrontations épiques que le lecteur était en droit d'attendre, surtout avec un tel sujet. 




+ Les points positifs - Les points négatifs
  • Une thématique intéressante.
  • La rencontre de personnages mythiques.
  • La construction de certaines planches.
  • Les éléments hors BD qui parsèment le récit (articles, lettres, etc.).


  • Un manque de lyrisme et d'audace lors des scènes clés.
  • Un style graphique parfois bien terne.
  • Un Rorschach expurgé de pratiquement tout ce qui le rendait fascinant.
Intégrale Don Rosa : La Jeunesse de Picsou
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L'on plonge aujourd'hui dans le passé de la plus célèbre famille de canards, avec l'intégrale Don Rosa consacrée à La grande épopée de Picsou.

Après l'intégrale Carl Barks, Glénat a publié une nouvelle série de recueils dédiée à un autre grand nom des comics Disney : Keno Don Rosa.
L'on retrouve notamment dans le premier tome la maxi-série The Life and Times of Scrooge McDuck qui, en douze chapitres, revient sur les jeunes années de Picsou.

Contrairement à ce que le commun des mortels pourrait penser, Balthazar Picsou n'est pas né dans l'aisance, en héritant d'une grande fortune. Au contraire, alors qu'il n'est qu'un enfant, il apprend que le clan McPicsou est ruiné. Son propre père peine à nourrir ses deux sœurs, et Balthazar est obligé de commencer à travailler... comme cireur de chaussures. Son premier client lui refile une pièce américaine, qui n'a évidemment pas cours en Écosse. C'est néanmoins son premier sou, celui qui sera la source d'une motivation sans faille. À 13 ans, le petit garçon, courageux et futé, s'embarque pour l'Amérique et ses promesses de richesse. Pendant des années, il va parcourir le monde, affronter des bandits, apprendre la vie à la dure, avant, enfin, de faire fortune dans le Klondike. Mais peu à peu, le jeune homme est devenu un être aigri, cynique, radin... et même sa famille se détourne de lui. 




Bien avant Spider-Man ou la Justice League, Donald, Picsou et leur famille sont sans doute les premiers ambassadeurs des comics dans le monde. Quel enfant n'a en effet jamais lu une de leurs nombreuses aventures ? Celle qui nous intéresse aujourd'hui constitue un fondement de cet univers. Ce récit est d'ailleurs très différent de ceux que l'on pourra découvrir dans l'intégrale Barks, puisque plus récent (il date du début des années 90) et constitué d'une trame générale et non de courtes histoires indépendantes.
Don Rosa fait montre ici d'un grand talent mais aussi d'une incroyable passion pour l'œuvre de Barks, son maître, à qui il n'oublie jamais de rendre hommage grâce à un D.U.C.K. (Dedicated to Unca Carl from Keno) caché au milieu d'une case. Patiemment, Rosa a recueilli toutes les références au passé qui étaient disséminées dans les écrits de Barks, pour bâtir une saga aussi riche que respectueuse de la continuité (du moins, sauf cas de force majeure).

Chaque chapitre se termine sur un texte explicatif de Rosa, qui parle de ses références, ses recherches ou ses choix. L'on mesure alors, malgré l'apparente simplicité du trait, la somme de travail et de recherches que chaque épisode a nécessité. 
Mais plus qu'un exploit technique, Rosa parvient ici à toucher le lecteur en donnant une profondeur inégalée à Picsou. Sa lente transformation est magistrale et, bien que de nombreux gags parsèment la saga, l'émotion est bien présente. La scène où un Picsou adulte se recueille sur la tombe de sa mère, ou encore celle montrant son départ définitif pour les États-Unis, sont des moments d'une rare intensité et d'une grande subtilité. Bien que la mélancolie soit présente, tout passe en finesse, sans effets larmoyants et même avec une rare poésie. La seule case, sans aucun texte, où l'on entraperçoit la dépouille de Fergus, dans un lit éclairé par le clair de Lune, alors que son fantôme disparaît à travers un mur du château, est une pure merveille de maîtrise et de retenue. 


Bon, heureusement, l'on n'est pas tout le temps sur ce registre et l'on va assister à de nombreux évènements importants. Entre les personnages historiques qu'il croise, sa première rencontre avec les Rapetou ou son propre neveu Donald, la construction de sa tour/coffre-fort, dominant un Donaldville encore à l'état de petit village, ou l'achat de la célèbre redingote, tout ou presque ce qui constitue le personnage et sa légende est exposé et détaillé.
Le travail éditorial est à souligner, puisque, en plus des textes de Don Rosa, une page assez complète permet de donner diverses informations sur chaque chapitre, notamment les dates des différentes publications et les titres des revues, américaines ou françaises, les ayant accueillies. Pour ceux qui ne voudraient pas les chercher, la solution des D.U.C.K. est fournie, avec illustrations à la clé. Et enfin, l'arbre généalogique des Duck (cf. cette Parenthèse de Virgul pour la version française ou ce petit bonus pour la VO) est présent deux fois, dont une sous forme d'un grand poster.
La traduction est également plutôt propre, autrement dit, pour 29,50 € et près de 300 pages par tome, l'on n'a pas l'impression d'être volé.

Peut-être que les histoires de canards n'intéresseront pas tous les lecteurs, mais il semble difficile de ne pas reconnaître la qualité de celle-ci.
Une "grande" épopée qui mérite bien son nom.




+ Les points positifs - Les points négatifs
  • La minutie de Don Rosa.
  • La profondeur prise par Picsou.
  • Les rares mais fantastiques moments d'émotion.
  • Les explications et bonus.


  • L'aspect enfantin de l'ensemble au premier abord, qui pourrait masquer les grandes qualités de l'œuvre si l'on ne fait pas l'effort de passer outre.

Quand Byrne prenait en main les Vengeurs de la Côte Ouest
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Là, ce sont les Vengeurs des Grands Lacs. Mais ne vous inquiétez pas, c'est normal.


Retour sur le début du run de Byrne sur Avengers West Coast

Tout commence alors que les Vengeurs sont attaqués - ô surprise ! - par Ultron. Hawkeye et la Sorcière Rouge, bientôt rejoints par Wonder Man, Hank Pym et la Guêpe, se lancent dans la bataille avant de se rendre compte qu'il s'agit d'une diversion. En effet, un mystérieux ennemi a mis ce temps à profit pour enlever la Vision.
Wanda, qui s'inquiète pour son époux, fait tout évidemment pour le retrouver et apprend, après quelques péripéties, que les services secrets du monde entier se sont alliés pour "démonter" son mari, jugé trop dangereux et prié de ne plus fourrer son nez dans les systèmes informatiques qui ne le regardent pas.
Les Vengeurs parviennent à récupérer Vision en pièces détachées, mais une fois remonté, celui-ci ne possède plus son ancienne personnalité, à la grande déception de Wanda.
Pour tout arranger, le gouvernement des États-Unis envoie d'office un nouveau membre chez les Vengeurs. Il s'agit de U.S. Agent, une version "musclée" de Captain America, qui va être accueilli avec une certaine réserve.

Ce début de run a été réédité il y a quelques années par Panini dans un Marvel Best Of, volume qui contenait neuf épisodes (West Coast Avengers #42 à #50), tous écrits et dessinés par John Byrne. Et il est difficile de soutenir que l'on est devant un chef-d'œuvre. Entre les postures rigides et les décors simplistes voire absents, la partie graphique ne soulève déjà pas l'enthousiasme (sans parler de la colorisation criarde d'époque), or il se trouve que Byrne est pourtant bien meilleur dessinateur que scénariste !
Les intrigues sont aussi ennuyeuses que bâclées, et le côté inutilement verbeux de certains passages alourdit encore l'ensemble.



Bon, il y a tout de même quelques points positifs à retirer de l'ouvrage. Tout d'abord, soulignons la volonté, louable, de creuser les relations entre les personnages et de s'étendre (de manière certes parfois appuyée) sur leurs états d'âme. L'on n'est heureusement pas uniquement dans la baston, ce qui est une chance étant donné la nullité des phases d'action justement.
Ces épisodes permettent également d'assister aux premiers chocs psychologiques qui auront raison de l'équilibre mental de Wanda Maximoff (un fait qui donnera naissance bien des années plus tard à l'event House of M). Il faut dire que la miss, à la base, est tout de même spéciale... rappelons qu'elle est mariée à un synthézoïde basé sur le corps de la première Torche et sur les schémas mentaux de Wonder Man, un collègue à elle. Une love story qui part sur de telles bases, on sent bien que ça pue un peu quand même (certains auteurs s'en moqueront d'ailleurs par la suite, cf. la scène #1 de notre Bêtisier Marvel).

Toujours dans les points positifs (en faisant un très grand effort cette fois) : les Great Lakes Avengers (cf. cette très bonne saga de 2005, les mettant en scène). L'équipe, composée de Mr Immortal, Flatman, Big Bertha ou encore Dinah Soar, fait ici sa première apparition, plutôt remarquée. Des personnalités assez décalées, des pouvoirs parfois étranges et une petite charge contre la multiplication des franchises, voilà plutôt une bonne idée qui permet d'apporter un peu de vent frais. Malheureusement, Byrne a autant d'humour qu'Anne Roumanoff, et une fois les personnages mis en place, il ne sait visiblement pas vraiment quoi en faire.

Le bilan n'est pas glorieux et, pourtant, quelques éléments, comme la lente transformation de Tigra ou le mystère entourant les enfants de Wanda, sont plutôt bien pensés et permettent d'installer un début de tension dramatique et une intrigue sur le long terme. Trop long terme cependant pour que l'on en profite pleinement avec ce seul recueil paninien. Quand ça veut pas...
Il reste les Intégrales en VF, mais... avec Panini, peut-on encore parler de "version française" ? (cf. cet article)

Bref, des épisodes ayant leur charme mais les points forts du scénario sont bien trop peu mis en avant et développés par Byrne pour compenser la narration désuète et des scènes d'action parfois bien poussives.


Mieux que la balle magique de Kennedy, la trajectoire de la baffe dite "en extension", par Byrne.



+ Les points positifs - Les points négatifs
  • Les débuts des GLA.
  • Une sorte de prélude à HoM.
  • Le développement de certaines intrigues internes, notamment concernant Wanda, Tigra et Wonder Man.


  • Une narration datée et peu inspirée.
  • Des scènes d'action manquant de panache et même parfois maladroites.