Publié le
31.1.16
Par
Vance
L'amour du comic book mène donc à tout. Et vous expliquer comment j'en suis arrivé à lire Sunstone ne servirait à rien, sinon à tenter vainement de se justifier pour un choix qui n'a, finalement, rien de choquant.
Toujours est-il que pour un habitué des bandes dessinées bourrées de super-héros ou résolument orientées "fantastique" voire carrément SF, la lecture de cet ouvrage a été plutôt... déstabilisante. A quoi m'attendais-je ? Je ne sais pas, sans doute à quelque chose apparenté aux récits de vampires ? Il est vrai que la première de couverture (tant de l'édition française chez Panini, datant de l'été 2015 dans la collection "Best of Fusion", que de l'édition originale Top Cow parue chez Image Comics en décembre 2014) avec sa palette de rouges et ces filles sexy au regard envoûtant, peut légitimement faire penser à des productions de ce genre - dois-je vous rappeler qu'UMAC en a proposé une fort intéressante sélection récemment ? J'ai notamment en tête la couv' de Rapaces de Dufaux & Marini.
Quand j'ai fini par me rendre compte que ce récit d'initiation n'ouvrait pas les portes d'un monde fantasmagorique, ou celles d'un conte horrifique, mais qu'on suivait pas à pas les atermoiements d'une jeune romancière découvrant l'amour par le biais de jeux sexuels (comment ? Ah non, pas de nuances de gris dans cet ouvrage, bien au contraire !), j'avoue avoir eu pendant quelques instants la tentation de le refermer et de le mettre en vente sur ma plateforme préférée avec la mention "Comme neuf - Acheté par erreur"... et sans hypocrisie aucune.
Pourtant, pourtant, j'ai décidé de poursuivre ma lecture. Vu que ce n'est pas à proprement parler ma tasse de thé (pas de conflits cosmiques, pas de pouvoirs dévastateurs, pas de crise de conscience - ou de foi, pas de batailles débridées, pas de violence graphique), il fallait bien que j'y trouve de quoi me sustenter. Tout d'abord, les dessins sont immédiatement séduisants : Stjepan Sejic, le concepteur de l'œuvre - qui a d'abord pris naissance sur son site internet tandis qu'il attendait que ses interventions dans Witchblade lui apportent davantage de notoriété - sait parfaitement accaparer le regard par des détails accrocheurs, des silhouettes fluides et surtout un travail constant sur les mimiques de ses personnages. Tout en demeurant constamment à la frontière entre réalisme et esprit comic (à la manière d'un Jerome Opeña par exemple), il accentue encore davantage l'expressivité de ses visages en donnant plus d'importance aux lèvres qui prennent des angles et des proportions héritées sans doute du manga.
Du coup, nos deux héroïnes deviennent instantanément séduisantes : elles n'ont pas ces poses ravageuses et ces mensurations irréelles qui peuplent les comics habituels, mais dégagent un charme indicible, une fraîcheur à la fois tentatrice et rassurante. Raconté à la première personne, le récit est certes bavard mais construit sur de petites phrases pleines d'à-propos, des réactions ex abrupto bourrées de cette légère impertinence qu'on trouve dans les blogs féminins, des remarques et des allusions qui prolongent l'effet d'une planche ou en détournent la première intention. D'ailleurs, c'est tour à tour drôle et attachant.
Lisa, jeune auteure, est bien en peine de raconter ce qui lui arrive : après quelques années de frustration dans des relations sans lendemain, elle avait fini par comprendre ce qui la motivait, ce qui pouvait enfin la faire vibrer : elle avait fini par assimiler le fait qu'elle avait besoin d'être dominée. Mais par qui ? Une personne de confiance, assurément. Car se soumettre, même dans le simple but de ressentir quelque excitation sexuelle, c'est s'engager, c'est se livrer. Trop timorée pour en parler ouvertement, elle s'en est ouverte sur des sites spécialisés (c'est nettement plus facile avec la barrière de l'écran). C'est là qu'elle a rencontré - virtuellement d'abord - Ally, femme plus mûre revenue d'une liaison avec son meilleur ami parce que tous deux étaient dominants. Très vite, les chats anodins se sont mués en discussions prolongées, virant même au sex-talk. Jusqu'à ce qu'elles décident mutuellement de franchir le pas et de se rencontrer. Toute cette phase d'excitation/hésitation précédent le moment où elles se retrouveront face à face est délicieusement retranscrite, et il en va de même pour le reste.
Certes, on les verra également en (très) petite tenue, et la belle Ally dispose à la fois de beaucoup d'imagination et de beaucoup de ressources pour satisfaire ses désirs, y inviter la jolie et craquante Lisa et découvrir mutuellement que, au-delà de l'assouvissement de besoins physiques (presque impérieux pour ces deux frustrées de la vie), une passion bien réelle et plus chaste va naître, qui les poussera l'une vers l'autre une nouvelle fois.
C'est dans cette découverte qui les surprend presque que se cache la richesse du volume, dans l'exploration insatiable de nouvelles normes sexuelles mais aussi et surtout dans ce qu'elle engendre au fond d'elle. Sans être un traité BDSM, Sunstone assène quelques vérités mal connues qui rabattront leur caquet aux plus frileux. Évidemment, la tierce partie (l'ex-compagnon d'Ally, un gamer qui est demeuré son ami le plus fidèle) est un peu trop compréhensif et ouvert d'esprit pour être crédible, mais il permet d'ancrer la relation entre les deux filles dans un quotidien réaliste.
L'ensemble, ni racoleur ni pervers, est une jolie petite histoire, superbement mise en image, touchante et coquine. Une tranche de vie doublée d'une réflexion intéressante.
A tester.
+ | Les points positifs | - | Les points négatifs |
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Publié le
29.1.16
Par
Tryixie
Life Is Strange est un jeu-vidéo narratif s'inscrivant dans la même lignée que les titres de Telltale Games (Walking Dead, Game of Thrones, Retour vers le futur...). La sortie récente de l'édition limitée nous permet de découvrir ce titre en détail.
Tout au long de l'aventure, le joueur est amené à prendre des décisions plus ou moins importantes qui impacteront les événements de l'histoire. Ce jeu, développé par Square Enix et DONTNOD Entertainment, est sorti en début d'année 2015 et a rencontré un franc succès auprès des joueurs ainsi qu'auprès des critiques (pas moins d'une quinzaine de prix remportés pour son scénario tellement original !).
Dans Life is Strange, on incarne le personnage de Max Caulfield, une jeune fille de 18 ans étudiant la photographie et fraichement arrivée à l'académie de Blackwell. Notre héroïne au premier abord tout à fait banale n'est pas une ado' comme les autres puisqu'elle a développé le "don" de jouer avec le cours du temps. Elle peut remonter le temps pour annuler une action, prévenir un événement ou tout simplement changer quelques éléments du passé pour influencer le présent. Chaque décision prise en jouant avec ce pouvoir pourra avoir un impact sur le passé, le présent ou le futur. Il faut donc veiller à bien réfléchir avant d'effectuer une action qui pourrait avoir une grosse conséquence sur le déroulement de l'aventure ! Un pouvoir ne venant pas seul, notre héroïne a des visions montrant d'étranges phénomènes et des scènes apocalyptiques qui viendront perturber davantage la vie de notre jeune étudiante...
L'on va donc suivre l'histoire de Max Caulfield, de retour à Arcadia Bay (ville dans laquelle elle a grandi pour ensuite déménager sur Seattle). Accompagnée de la rebelle Chloé Price, sa meilleure amie d'enfance récemment retrouvée, les deux jeunes filles vont enquêter sur la très mystérieuse disparation d'une étudiante, Rachel Amber, en s'aidant du pouvoir de Max ! Ces deux compères vont tout faire pour arriver à dévoiler la sombre vérité entourant la disparition de Rachel, jusqu'à se mettre dans des situations des plus dangereuses. Les recherches des deux amies vont révéler au fur et à mesure le côté sordide d'Arcadia Bay.
Devant gérer sa vie d'étudiante normale avec ses problèmes d'ado, sa nouvelle vie à l'université, les "pétasses" du Vortex Club ou encore les garçons, Max Caulfield va également devoir gérer sa nouvelle vie de super-héroïne tout en apprenant à contrôler son pouvoir, car remonter le temps peut avoir des conséquences tout à fait désastreuses sur l'avenir...
Ce jeu complètement immersif permet de se mettre dans la peau du personnage très attachant de Max, armée de son appareil photo, de son fameux journal intime et de son téléphone ; nous voilà plongé dans l'univers interactif de Life Is Strange.
Technique
L'histoire est extrêmement bien ficelée, le scénario est prenant et la mise en scène est particulièrement réussie. Les éléments interactifs du décors (on a la possibilité de fouiller des pièces, chercher des éléments à l'extérieur, etc.) sont bourrés de références drôles et permettent d'ajouter une touche de réalisme supplémentaire au jeu. Les doublages sont menés à la perfection et encore une fois, ils sont parfaitement réalistes (on s'imagine très bien une personne de 18 ans parler comme Max le fait). Le jeu n'est pas en français, mais les sous-titres français sont disponibles, même si la traduction reste relativement niaise par rapport au script original.
Le titre se compose de cinq épisodes (pouvant s'acheter chacun séparément sur Steam) offrant pas moins d'une bonne vingtaine d'heures de jeu. Du début à la fin, l'histoire ne s'essouffle pas, elle est remplie de rebondissements et propose une fin des plus... originale ! Accompagnée d'une bande originale absolument superbe, on se plonge à la perfection dans cet univers si étrange.
Graphiquement ce n'est pas un jeu digne du dernier Tomb Raider, mais tout le reste est tellement réussi que l'aspect graphique passe au second plan (mais esthétiquement, le jeu est très agréable à regarder).
Comme quoi, ce "film interactif" montre que des graphismes de fou furieux, une difficulté de jeu à s'arracher les cheveux ou un PiP-Boy ne sont pas forcément synonyme d'un jeu d'excellente qualité !
La version PC
Dès le commencement de la partie, on nous conseille de jouer à la manette pour une expérience de jeu optimale. Effectivement, sur PC, le déplacement au clavier et à la souris s'avère être un calvaire ! C'est un jeu pensé console donc même la navigation dans les menus est "lourde" et l'utilisation d'une manette devient vite indispensable.
Pour un jeu récent, il n'est pas gourmand (quand je vois la config WTF 5000 qu'il est parfois nécessaire pour faire tourner certains titres - même pourris -, j'en ai les yeux qui saignent) puisqu'il peut tourner sans problème sur un ordinateur "de bureau classique", un Windows Vista avec 2go de Ram et une carte graphique basique feront très bien l'affaire !
L'édition limitée
La version boite en édition limitée est sortie le 22 janvier 2016 et le contenu proposé est plutôt alléchant. Cette version comprend : le DVD du jeu (avec sa clé d'activation Steam), les commentaires des développeurs, un artbook de 32 pages ainsi que le CD de la B.O. de Life is Strange... et tout ça pour la somme de 19.99€ (même prix que la version digitale Steam, sans bonus).
Le rapport qualité / prix est sans égal, les goodies sont hyper chouettes, fidèles au jeu et l'artbook est vraiment soigné !
+ | Les points positifs | - | Les points négatifs |
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Publié le
28.1.16
Par
Nolt
La suite de l'excellente série VHB est maintenant disponible.
Vampire Hunter Brigades en est déjà à son septième tome, tout juste sorti chez Phylactères. Pour ceux qui auraient raté le début (cf. cet article), rappelons qu'il s'agit d'une saga scénarisée par Lokorst et mélangeant science-fiction, fantastique et uchronie.
Les peuples de la nuit s'étant dévoilés au grand jour dans les années 30, le monde a connu bien des bouleversements. En 2053, N²O (New New Orleans) abrite ce qu'il reste des États-Unis. Humains, lycanthropes, vampires et autres spectres doivent maintenant cohabiter.
Ce nouvel opus, intitulé Missions : ...The Storm, fait suite à Missions : The Calm Before... et est logiquement basé sur l'action pure et les missions mouvementées de l'unité Chromes. L'on suit donc ces flics-soldats dont le but est d'intervenir dans les affaires impliquant dentus, sorciers ou loups-garous, bref toutes les bestioles un peu flippantes. L'on aura même droit ici à des revenants confédérés ou encore à une créature à tentacules particulièrement peu ragoûtante.
Chaque chapitre possède sa propre ambiance graphique puisque pas moins de dix dessinateurs se succèdent aux crayons : Marti, Goblin, Loïc Muzy, Michel Salvino, David Bulle, Léo Chiola, Damien Malglaive, Lost Arno, Luca Bobenrieth et Tiib. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'équipe ne manque pas de talent ! Les planches sont souvent superbes et nous montrent des opérations musclées et sanglantes.
Pour juger du scénario il faut se rappeler la particularité de VHB. En effet, la série ne suit pas un ordre chronologique mais regroupe les différents chapitres par thème. Il est donc normal ici d'avoir surtout des combats et des gros flingues (contrairement à ce tome par exemple). La psychologie des personnages et la profondeur dramatique sont plus ou moins laissées de côté, mais c'est totalement volontaire.
Il est utile de préciser également que l'ensemble de la série peut se lire une seconde fois, dans l'ordre chronologique, grâce à ce tableau. Une manière amusante de remettre les pièces du puzzle en place.
L'univers est donc riche, le scénario très souvent habile (même si ce tome n'est pas forcément le meilleur exemple vu sa thématique) et les dessins particulièrement réussis.
Une série "amateur" digne des productions professionnelles.
7 euros, 52 pages. Également disponible en numérique sur WEBellipses.
Quelques planches et plus d'infos sur le blog de la série.
A découvrir et savourer.
Vampire Hunter Brigades en est déjà à son septième tome, tout juste sorti chez Phylactères. Pour ceux qui auraient raté le début (cf. cet article), rappelons qu'il s'agit d'une saga scénarisée par Lokorst et mélangeant science-fiction, fantastique et uchronie.
Les peuples de la nuit s'étant dévoilés au grand jour dans les années 30, le monde a connu bien des bouleversements. En 2053, N²O (New New Orleans) abrite ce qu'il reste des États-Unis. Humains, lycanthropes, vampires et autres spectres doivent maintenant cohabiter.
Ce nouvel opus, intitulé Missions : ...The Storm, fait suite à Missions : The Calm Before... et est logiquement basé sur l'action pure et les missions mouvementées de l'unité Chromes. L'on suit donc ces flics-soldats dont le but est d'intervenir dans les affaires impliquant dentus, sorciers ou loups-garous, bref toutes les bestioles un peu flippantes. L'on aura même droit ici à des revenants confédérés ou encore à une créature à tentacules particulièrement peu ragoûtante.
Chaque chapitre possède sa propre ambiance graphique puisque pas moins de dix dessinateurs se succèdent aux crayons : Marti, Goblin, Loïc Muzy, Michel Salvino, David Bulle, Léo Chiola, Damien Malglaive, Lost Arno, Luca Bobenrieth et Tiib. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'équipe ne manque pas de talent ! Les planches sont souvent superbes et nous montrent des opérations musclées et sanglantes.
Pour juger du scénario il faut se rappeler la particularité de VHB. En effet, la série ne suit pas un ordre chronologique mais regroupe les différents chapitres par thème. Il est donc normal ici d'avoir surtout des combats et des gros flingues (contrairement à ce tome par exemple). La psychologie des personnages et la profondeur dramatique sont plus ou moins laissées de côté, mais c'est totalement volontaire.
Il est utile de préciser également que l'ensemble de la série peut se lire une seconde fois, dans l'ordre chronologique, grâce à ce tableau. Une manière amusante de remettre les pièces du puzzle en place.
L'univers est donc riche, le scénario très souvent habile (même si ce tome n'est pas forcément le meilleur exemple vu sa thématique) et les dessins particulièrement réussis.
Une série "amateur" digne des productions professionnelles.
7 euros, 52 pages. Également disponible en numérique sur WEBellipses.
Quelques planches et plus d'infos sur le blog de la série.
A découvrir et savourer.
+ | Les points positifs | - | Les points négatifs |
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Publié le
20.1.16
Par
Nolt
Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture
-- POOR LONESOME COWBOY --
Il ne s'agit pas du nouveau tome de la série mais d'un one-shot qui semble prometteur si l'on en juge le titre (explicite !) ou la cover, très réussie, qui annonce un style graphique à l'esthétique léchée et plus sombre que celui de la série originale. Tout cela s'inscrit dans la liste d'évènements (dont une expo à Angoulême sur l'œuvre de Morris) venant célébrer le 70e anniversaire du fameux cowboy.
#légendedel'Ouest
-- JESSICA JONES --
Ce premier Marvel Select reprend les tomes #1 à #3 des albums publiés à l'époque dans la collection Marvel Max, et ce pour 18 euros seulement, autant dire que c'est une affaire.
Rappelons qu'il s'agit d'une série de Bendis (à l'époque où il était franchement inspiré) orientée "polar dans le monde des Masques" et qui navigue entre humour et drame. L'écriture en est tout simplement magistrale et le personnage de Jessica Jones (qui échappe pour le coup aux habituels clichés sur les héroïnes de comics) s'avère aussi profond qu'attachant.
Certainement l'un des achats indispensables du mois si vous ne connaissez pas encore le titre.
#sexylady
-- TÉLÉPATHES, VAMPIRES & GROS FLINGUES --
L'on retrouve Lokorst au scénario et une dizaine de dessinateurs différents. Vous pouvez découvrir quelques planches (souvent superbes) sur ce blog.
Sans doute la série "french comics" la plus aboutie et professionnelle à l'heure actuelle.
A découvrir si vous aimez le genre SF/fantastique.
#bandant
-- FESTIVAL --
Plus de 60 auteurs et illustrateurs seront présents. Au menu : ventes, dédicaces, cosplay ainsi que divers ateliers ou tables rondes.
Le salon se tiendra de 10h00 à 18h00. Entrée libre.
Une bonne manière de passer un long dimanche hivernal !
En savoir plus : page facebook du salon
#auteursIRL
-- LEGO --
Comme on peut le découvrir sur FanActu, des
Carrément classe. Ceci dit, si vous voulez faire la même chose chez vous, il va vous falloir un peu de place, beaucoup de temps et un investissement financier conséquent.
#SeigneursdesLego
-- METAL/JEU VIDEO --
Il s'agira d'un RPG pour iOS et Android dans lequel l'on pourra incarner Eddie, la fameuse mascotte du groupe. Les différents niveaux de Legacy of the Beast devraient s'inspirer de la (riche) mythologie du groupe (cf. ce dossier).
Rappelons que ce brave Eddie avait déjà connu les joies de l'adaptation vidéo-ludique en 1999 avec Ed Hunter, un jeu (sur PC) hideux et répétitif qui n'a pas laissé un souvenir extraordinaire.
Souhaitons que ce nouvel opus soit plus réussi. Il sera en tout cas gratuit (ce qui est bien) et sera doté d'une bande originale qui devrait contenir des inédits du groupe (ce qui est encore mieux).
#TheLonelinessoftheLongDistanceGamer
-- DVD À PETIT PRIX --
Le pitch : un ancien flic, devenu détective privé, se lance sur la piste de types qui ont enlevé la nana d'un trafiquant et lui ont rendu éparpillée dans plein de petits paquets.
Un thriller sombre, au rythme lancinant, qui propose quelques scènes choc et se révèle un hommage réussi aux Sam Spade et autres Philip Marlowe qui ont fait la légende du polar noir.
Le film est disponible dans un coffret à 11 euros qui contient également Le Territoire des Loups, avec le même acteur dans le rôle principal. Ce dernier long métrage aurait pu être intéressant s'il ne mettait en scène des loups au comportement totalement invraisemblable. Rappelons-le, le loup ne s'attaque pas à l'Homme, qu'il fuit avec raison. De plus, les meutes ne se lancent pas dans des traques absurdes et coûteuses en énergie. Elles préfèrent les proies faciles, notamment les bêtes vieilles ou malades. Enfin, les loups sont des animaux omnivores qui se nourrissent certes parfois de gros gibiers mais aussi de grenouilles, poissons, rongeurs, serpents, oiseaux et même de fruits. Autant dire qu'ils se foutent pas mal de connards sur deux pattes qui ne leur apportent en général que des ennuis !
#vraisprédateurs&gentillesbestioles
Publié le
18.1.16
Par
Nolt
En attendant la sortie librairie le 29 février, The Gutter est disponible en précommande sur le site de l'éditeur.
76 pages - 15 euros - grand format (21 x 29,7)
Lorsque les encapés ne sont pas occupés à sauver le monde, ils se retrouvent dans un bar, le Gutter, pour se détendre un peu. Une occasion de découvrir que super-pouvoirs, mauvais caractères et alcool en grande quantité ne font pas toujours bon ménage...
Tous les détails et quelques planches sur cette page.
Retrouvez Spider-Man, Batman, Wolverine, Green Lantern, Iron Man, Superman, Captain America, Wonder Woman, Hulk, Flash, Deadpool, Catwoman, le Punisher, Emma Frost mais aussi Rorschach, le Midnighter, Bone, Rick Grimes et bien d'autres dans cette parodie qui malmène gentiment nos personnages favoris et certaines habitudes éditoriales.
On compte sur vous pour venir nous rendre visite dans ce bar si particulier et si bien fréquenté ! ;o)
76 pages - 15 euros - grand format (21 x 29,7)
Lorsque les encapés ne sont pas occupés à sauver le monde, ils se retrouvent dans un bar, le Gutter, pour se détendre un peu. Une occasion de découvrir que super-pouvoirs, mauvais caractères et alcool en grande quantité ne font pas toujours bon ménage...
Tous les détails et quelques planches sur cette page.
Retrouvez Spider-Man, Batman, Wolverine, Green Lantern, Iron Man, Superman, Captain America, Wonder Woman, Hulk, Flash, Deadpool, Catwoman, le Punisher, Emma Frost mais aussi Rorschach, le Midnighter, Bone, Rick Grimes et bien d'autres dans cette parodie qui malmène gentiment nos personnages favoris et certaines habitudes éditoriales.
On compte sur vous pour venir nous rendre visite dans ce bar si particulier et si bien fréquenté ! ;o)
Publié le
10.1.16
Par
Nolt
Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture
-- PARODIE/COMICS --
L'on retrouvera, dans The Gutter, les poids lourds du mainstream super-héroïque (Spidey, Batman, Iron Man, Green Lantern, Wonder Woman, Hulk...) mais aussi des "civils" (Bone, Rick Grimes...), le tout dans une ambiance feutrée, autour de quelques verres, puisque les protagonistes ont l'habitude de se retrouver dans un bar, après le boulot, pour se détendre un peu ou se plaindre des idées saugrenues des scénaristes ! ;o)
The Gutter sera disponible en librairie, sur les sites de vente habituels (Fnac, Amazon...) ainsi qu'en version numérique. On vous en reparle à sa sortie avec plus de détails.
#encapés&whisky
-- ZIK MYTHIQUE --
En effet, pour les 35 ans de la série Ulysse 31, ce n'est pas un mais carrément trois CD qui sortiront cette année. Didizuka nous précise tout cela :
Tout d'abord, le projet de réorchestration mené par Parallax sortira enfin (rappelez-vous, l'on vous en avait déjà parlé longuement dans cet article).
Ensuite, un CD "anniversaire", édité par Télé80, reprendra le contenu des vinyles originaux.
Enfin, le double CD "édition ultime" reprendra l'intégralité des musiques et génériques composés par Denny Crockett, Ike Egan, Haïm Saban et Shuki Levy.
Vous pouvez suivre tout ça sur cette page facebook dédiée.
#Ulyyyyyseguidéparlapaixlavéritééééé
-- MILLER --
Un samouraï tombé en disgrâce tente de venger son maître après avoir été transporté dans une New York futuriste et rongée par la corruption. Pas de bol, même après avoir voyagé à travers les siècles, le ronin en question tombe sur son pire ennemi, le démon Agat.
Près de 300 pages pour 28 euros.
Là encore, l'on vous reparlera de cet ouvrage en détail un peu avant sa sortie.
#Frankrules!
-- NINTENDO --
Pas de tournois ni de modes franchement intéressants, pas de coups spéciaux délirants propres aux différents personnages, un décor unique, un "maxi-champi" qui plombe plus les matchs qu'autre chose et, surtout, un manque de fun ahurissant alors que c'était pourtant le point fort de Nintendo depuis toujours !
Même à deux joueurs, l'on s'ennuie ferme lors des échanges soporifiques. Une première sur un Mario ! Et puis, que dire de cette simplicité enfantine qui rend le jeu totalement inintéressant en mode solo ? C'est bien simple, il est impossible d'envoyer la balle dans le filet ou en dehors du terrain. Un jeu orienté arcade, ok, mais là on est plus dans du orienté foutage de gueule.
#groscaca
-- BLINDÉS --
Pour les amoureux de gros machins qui font boum, voilà une bonne nouvelle, bien que l'investissement soit tout de même assez important. Les premiers numéros sont toujours un peu moins chers, mais les 60 pièces de cette collection reviendront ensuite à 20 euros l'unité. En sachant qu'il faudra compter en plus les frais de port et des boites d'archivage à 9 euros, la somme est tout de même importante à l'arrivée.
Bon, il faut reconnaître qu'il y a de beaux engins, et puis, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour garnir nos étagères et se trouver de nouveaux nids à poussière !
#megaflingues
-- DRONE AVEC PASSAGER --
L'engin possède huit hélices, a une vitesse de pointe de 100 km/h et, bien qu'il puisse monter bien plus haut, il est conçu pour des vols à quelques centaines de mètres d'altitude.
Compact, un peu effrayant (le passager ne peut agir sur les commandes en cas de problème, il se contente de choisir son lieu de destination), son prix est évidemment encore très élevé (entre 200 000 et 300 000 dollars).
Entre les Google Cars et les trucs volants automatiques, on pourra bientôt lire tranquillement pendant nos déplacements au lieu de pester contre le connard de devant qui n'avance pas ou vous fait une queue de poisson.
#lesfessesenl'air
-- THRILLER POUSSIF --
Sur le papier, l'idée avait de quoi exciter la curiosité : une sorte de mélange entre Liaison Fatale et Funny Games, franchement malsain, avec des personnages féminins aussi sexy que barrés.
Et effectivement, le début est sympa. Malheureusement, le film s'englue ensuite dans l'invraisemblable, voire le guignolesque. De plus, ce pauvre architecte est tellement lent, tellement passif, tellement dominé par deux petites filles désarmées, qu'on a envie de lui mettre des baffes tout du long, histoire qu'il réagisse un peu.
Le réalisateur réussit finalement à transformer une bombe nucléaire en pétard mouillé. Faussement provoquant, prévisible, longuet et même bien crétin par moment, ce Knock Knock fait regretter d'avoir ouvert la porte dès la première demi-heure. Dommage...
#femdom
Un couteau ou une casserole... hmm... voyons, voyons, lequel de ces objets pourrait me servir à me défendre ? Oh, je sais ! Je vais leur faire des pâtes trop cuites, ça leur apprendra ! |
Publié le
5.1.16
Par
Nolt
C'est aujourd'hui le lancement en France de l'évènement Marvel Secret Wars. Ce ne sont pas moins de onze revues kiosque qui couvrent ce nouvel event, totalement disproportionné.
Tout de suite, le point sur la situation et les premières analyses et impressions.
Nous allons nous concentrer essentiellement sur quatre titres : Secret Wars, Secret Wars - Battleworld, Secret Wars - Ultimate End et enfin Secret Wars - Spider-Man. Mais avant tout, un petit rappel de la situation n'est peut-être pas inutile.
Tout commence il y a bien longtemps dans la série Avengers (cf. ce premier tome librairie) qui permet à Jonathan Hickman, le maître d'œuvre de Secret Wars, de développer les premiers éléments qui aboutiront à la saga qui nous intéresse actuellement. L'on découvre notamment qu'un grave danger menace l'existence même du Multivers [1] : différents univers entrent en collision les uns avec les autres.
Les Illuminati et même la Cabale tentent de trouver une solution mais rien n'y fait. Peu à peu, les nombreux univers parallèles sont détruits.
La série phare, publiée dans la revue Secret Wars, commence alors que seulement deux univers subsistent : l'univers Marvel classique (616) et l'univers Ultimate (1610).
Après leur destruction, seuls quelques survivants parviennent sur un monde étrange appelé Battleworld. Ce dernier (qui constitue maintenant la seule réalité) a été créé par Fatalis qui y règne en dieu, appuyé par son armée de Thor...
On le voit, même si l'on retrouve quelques points communs (la présence de Beyonders), ce Secret Wars moderne est bien différent sur le fond de son prédécesseur. Battleworld abrite en fait de nombreux territoires à la réalité très différente (moderne, cartoony, heroic-fantasy ou encore apocalyptique). Ces territoires (cf. la carte en fin d'article) sont dirigés par des barons, nommés par Fatalis.
L'idée de base, comme souvent, est non seulement intéressante mais franchement ambitieuse. Si le crossover historique des années 80 cherchait surtout à rassembler et faire se rencontrer le plus grand nombre de personnages possible, cette fois, ce sont carrément des univers différents (connus ou confidentiels, anciens ou récents) qui cohabitent. L'on retrouve ainsi une quarantaine de territoires, dont Fatalistadt, Spider-Island, Manhattan (accueillant les restes des univers classique et Ultimate), New Quack City, Weirdworld, l'Angleterre du roi James, Greenland ou encore le domaine d'Apocalypse.
Tout cela est vaste, très vaste, trop peut-être...
Car de toutes les remises à zéro de la numérotation des comics, celle-ci est sans doute celle qui constitue le pire "point d'entrée" possible pour de nouveaux lecteurs tellement les protagonistes sont nombreux, la trame complexe et les références multiples.
Et, pour tout arranger, la série principale est écrite par Hickman, pas vraiment un auteur réputé pour la clarté de son propos (cf. Red Wing ou Avengers justement). Et si l'on tente un regard d'ensemble, cela n'arrange en rien cette impression de foutoir immense et d'éléments disparates.
La revue Secret Wars, après un prologue censé récapituler la situation mais qui se révèle aussi confus que le reste, accueille donc les deux premiers épisodes de la saga qui sera publiée jusqu'en mai. L'on découvre Fatalis sur son trône, son conseiller, les premiers barons mais aussi le Bouclier, sorte de mur séparant les contrées civilisées des zones dangereuses, peuplées par des zombies ou les armées d'Ultron.
Les dessins d'Esad Ribic sont souvent magnifiques et apportent majesté et mystère aux lieux découverts.
De jolies planches mais un récit décousu, à la Hickman.
Passons à Secret Wars - Battleworld qui accueille des séries annexes franchement... "exotiques" on va dire.
L'on commence par une courte introduction, dans New Quack City, avec un duo Blade/Howard the Duck complètement délirant. Plutôt sympa et récréatif mais carrément déroutant pour le nouveau venu qui ne connait pas le fameux canard.
L'on poursuit avec Weirdworld, dans une ambiance et un style graphique radicalement différents. Arkon (sorte de Conan à la sauce Marvel) tente de retrouver son royaume et combat d'étranges créatures.
La suite est tout aussi surprenante avec un récit signé Garth Ennis, qui reprend le personnage de Karl Kaufmann (que l'on avait pu voir notamment dans l'un des rares ratages de l'auteur : War is Hell), mais aussi du kung-fu et même une version toute particulière des Runaways, embrigadés dans les jeunesses Fatalis.
Rien de bien indispensable toutefois dans ces tie-ins (n'hésitez pas à consulter notre lexique si certains termes un peu techniques vous paraissent abscons).
C'est Secret Wars - Ultimate End qui va se révéler être la revue la plus intéressante de notre sélection.
D'abord parce que le duo Brian M. Bendis / Mark Bagley y fait son grand retour (cf. cet article par exemple), probablement pour signer la fin d'un univers Ultimate qui avait brillamment commencé et a perdu peu à peu son lectorat à cause d'un immense gâchis et de quelques décisions éditoriales aberrantes [2]. Bendis retrouve le ton, moderne et parsemé de pointes d'humour, des premières années d'Ultimate Spider-Man et Bagley met brillamment en scène une foultitude de personnages.
L'on passe ensuite aux Inhumains. L'action se déroule dans le Greenland ainsi qu'à New Attilan et présente des résistants confrontés aux Thor.
L'on découvre également le Squadron Sinister, avec à sa tête un Hyperion conquérant qui annexe de nombreux territoires. Marc Guggenheim, au scénario, développe ici une intrigue très bien ficelée, à base de complots politiques et d'action violente.
Enfin, Captain Marvel & the Carol Corps, une série très féminine par ses auteurs autant que par ses protagonistes, nous plonge dans la réalité d'un monde totalitaire et dangereux, où la science est vue comme une hérésie et la désobéissance un crime.
Sur les quatre séries de ce mag, quatre bonnes histoires, claires et agréables à suivre, voire passionnantes.
LA revue à ne pas rater.
Enfin, la revue consacrée au Tisseur accueille un Peter Parker toujours marié et ayant un enfant (bizarrement Annie et non Mayday). L'on y rencontre notamment un Venom impressionnant, dessiné par Adam Kubert, mais aussi un Parker étonnant, plus froid et réaliste, écrit par Dan Slott.
L'on fait ensuite un détour par l'univers 2099 et Spider Island avec des récits qui ne s'avèrent guère passionnants pour le moment.
De nombreux personnages vus (ou revus) dans Spider-Verse font également une apparition. L'on peut citer Spider-Gwen, le Venom version Flash Thompson ou encore le Spider-Man du Captain Britain Corps (cf. notre dossier sur les costumes de Spidey).
Rien de bien transcendant dans l'ensemble.
Et donc, au final, ce Secret Wars, il se présente comment ?
Eh bien, en étant très très optimiste, on peut dire que c'est mitigé. Il y a de bonnes idées, le concept des territoires/réalités est sympa, certaines séries sont franchement bien fichues et permettent de redécouvrir des personnages au potentiel réel.
Mais, tout cela est aussi une énorme usine à gaz, très difficile à suivre, menée en plus par un Hickman clairement surcoté et pas du tout adapté pour ce genre de grosse machinerie étant donné qu'il parvient déjà à rendre confus des récits bien moins complexes que celui-ci.
Surtout, malgré les déclarations toujours tonitruantes de Panini, l'on sait bien que, aussi grand soit l'évènement, il n'aboutira à rien. Grasse, dans son édito, à beau proclamer (encore une fois !) qu'il s'agit "du plus important évènement de l'ère moderne Marvel, voire de l'histoire de la maison d'édition", il est évident qu'il n'en est rien.
Depuis House of M et Civil War, les deux premiers mais aussi sans doute les deux meilleurs events de cette fameuse ère moderne, les évènements [3] se sont enchaînés à un rythme frénétique, mais à part une débauche de superlatifs, ils n'ont rien donné sur le long terme, Marvel revenant inlassablement à un statu quo aussi décevant que périlleux (cf. cette chronique). Tant que les éditeurs de comics mainstream n'auront pas réglé ce problème de surplace narratif, les planches pourront être belles, les histoires captivantes, il n'en restera rien ou presque. Car sans un minimum de prise de risque, sans un minimum d'évolution (tout à fait possible, même en conservant la "marque" et sa notoriété [4]), la magie s'évapore peu à peu des récits, que l'on sait d'avance sans impact réel.
Secret Wars n'échappera pas à la règle, peut-être parce que justement, malgré ce que l'on a l'habitude de dire, l'ère moderne Marvel n'est pas encore arrivée.
Une carte simpliste (voire ridicule), sans relief, cités ou routes, bref, sans âme, à l'image de SW. |
[1] Cf. ce dossier pour en apprendre plus sur les différents univers composant le Multivers Marvel.
[2] Avec l'univers 1610, Marvel tenait pourtant son Spider-Man jeune revenu aux "fondamentaux" si chers à Quesada (cf. notre dossier One More Day). Mais au lieu d'en profiter pour permettre l'existence parallèle de deux Parker populaires et très différents, la Maison des Idées a réussi à infantiliser le Parker historique du 616 et saccager la série du Parker adolescent (avec des inepties comme Ultimatum par exemple).
[3] Cet article permet de faire la différence entre ce que nous appelons les events modernes et les crossovers traditionnels.
[4] Un éditeur a aussi des préoccupations économiques, ce qui est tout à fait normal à partir du moment où l'on ne laisse pas l'artistique de côté. Il est impossible par exemple de laisser mourir Spider-Man ou Batman, qui sont devenus de véritables icones de la pop culture, mais Peter Parker ou Bruce Wayne pourraient disparaître sans que cela nuise à ces "marques". Il y aurait alors un passage de relai (tous les 15, 20, 25 ans ? à voir...) qui permettrait de redonner aux récits la dimension dramatique et le suspense dont ils ont été peu à peu dépouillés tout en conservant l'image iconique et bien reconnaissable du super-héros. Et pour les identités civiles les plus marquantes, rien n'empêcherait une série (de plus) consacrée à d'anciennes incarnations du personnage. Mais au lieu de cela, non seulement tous les héros et personnages secondaires sont immortels, mais même des faire-valoir, comme la tante May, sont perpétuellement ressuscités (alors qu'elle avait pourtant eu une belle fin, cf. cet Omnibus).
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