Future State : Batman - Tome 1 / Justice League - Tome 1
Publié le
31.10.21
Par
GriZZly
Le Batman qui rit et Batman Death Metal se conclurent sur une victoire du camp des héros qui déstabilisa
le tissu spatio-temporel. Voilà qui ouvre l'exploration des futurs potentiels que nous présente Future State.
Vous l'aurez compris d'emblée, "futurs potentiels" est une jolie formule permettant d'imaginer des futurs hors continuité. C'est bien pratique et ça permet d'être canon sans pourtant être cohérent avec l'histoire habituelle... C'est le même coup que les univers parallèles, les questionnements à base de "Que se serait-il passé si seulement..." et autres vagabondages de l'imagination autour de certains univers de super-héros dont Marvel et DC sont coutumiers.
Ici, plutôt que nous offrir le fatras que fut cet événement aux USA, Urban nous offre des recueils classés selon la chronologie des événements et ça aide grandement à la bonne compréhension de ce que l'on lit. Bonne initiative, donc, de la part de l'éditeur, qui a aussi décidé de tout réunir en cinq volumes : deux intitulés Batman car se déroulant dans les sphères de Gotham, deux se nommant Justice League pour une raison assez évidente et un seul baptisé Superman, suivant la logique de Batman mais pour l'autre tête de proue de DC Comics.
Quelles que soient ses itérations, Batman est Batman. Il a des valeurs qu'on lui connaît et reconnaît, des principes, des gimmicks et des façons d'opérer qui font que l'on se sent en terrain connu dès que l'on ouvre un Batman et ce quels qu'en soient les auteurs, ou presque.
Ma réflexion peut sembler pantouflarde mais elle a un sens : Batman, c'est à mon sens un super-héros parfaitement adapté au public européen lambda. Quand vous n'êtes pas habitué aux comics de super-héros, Batman est accessible : c'est, comme en BD francophone, un personnage humain avec des qualités particulières mais sans pouvoirs démentiels ; c'est un personnage qui reste toujours le centre de ses aventures ; c'est un personnage cramponné à sa vieille Gotham et à son atmosphère, ce qui lui permet, d'auteurs en auteurs, de conserver une cohérence d'ambiance immédiatement reconnaissable ; c'est un personnage qui interagit avec une foule d'autres protagonistes et leur permet même de vivre des vies autonomes dans des albums à part mais qui reste maître chez lui et en lequel on peut réellement investir de l'affect car il ne trahit pas ce qu'il est au gré des fantasmes des scénaristes. Rares sont les supers héros de comics remplissant ce cahier des charges, selon moi.
Du coup, oui, Batman est à mes yeux la porte d'entrée logique nécessaire et parfois suffisante au monde de DC.
Mais venons-en à ce recueil numéro 1 couvrant les événements potentiels s'étalant entre 2024 et 2025 (c'est même marqué sur la couverture, on ne saurait être plus clair).
Gotham est sous la coupe du Magistrat, personnage énigmatique qui a sa propre police privée soutenue par une loi d'exception leur permettant de "tirer à vue" sur tout porteur de masque.
Il se divise en sept arcs narratifs mettant en scène divers protagonistes. Passons cela très rapidement en revue.
Ces deux chapitres nous livrent le combat des deux hommes contre une drogue se répandant dans les rues de Gotham et permettant d'altérer l'ADN des consommateurs, leur donnant des caractéristiques physiques animales permettant d'échapper à la reconnaissance faciale du Magistrat et de cacher son identité sans porter de masque.
Si le scénario de Gene Lueng Yang est efficace et joue bien sur les personnalités très antagonistes des deux héros (au point d'en être parfois assez drôle), ce sont les dessins impressionnants de Ben Oliver et les couleurs magnifiques d'Arif Prianto qui font de cette partie une aventure mémorable. Le dessin réaliste servi par la désaturation des couleurs colle parfaitement à Gotham et je redemande de cet assemblage avec enthousiasme. Les créature hybrides proposées par Oliver sont remarquablement déstabilisantes. En plus, on a là les deux héros dans leurs tenues classiques (la fameuse tenue grise de Batou accessoirisée de cape, gants, bottes bleues et de sa mythique ceinture jaune, par exemple). Et moi, je suis un peu nostalgique de ces tenues...
Les Sirènes de Gotham dans : Une soirée entre filles
Sympathique historiette signée Paula Sevenbergen dans laquelle Poison Ivy et Catwoman vont faire découvrir la vie nocturne de Gotham et l'amusement entre nanas à Dee-Dee, une jeune cyborg expérimentale friande d'émancipation et de positivisme corporel. Je sais, dit comme ça, ça peut sembler peu intéressant et c'est en effet assez anecdotique. Mais l'on y voit une Ivy des bons jours qui ne cherche pas à punir qui que ce soit... ça fait du bien, parfois.
Le dessin d'Emmanuela Lupacchino et les couleurs de Wade Von Grawbadger offrent à l'ensemble une touche sympa mais très convenue. Pas vraiment mémorable.
Le dessin d'Emmanuela Lupacchino et les couleurs de Wade Von Grawbadger offrent à l'ensemble une touche sympa mais très convenue. Pas vraiment mémorable.
Alors lui, il a fait causer les fans du monde entier ! Dans celui-ci, Bruce Wayne est considéré comme mort. Dans une ville contrôlée par le Magistrat où les masques sont menacés de mort, un nouveau Batman se dresse contre les crimes en tous genres et contre le nouveau régime en place. Si cet arc a tant fait parler de lui, c'est en raison de l'identité cachée de ce nouveau héros qui ne laisse même plus apparaître sa mâchoire sous son masque intégral... sans quoi l'on aurait tôt fait de découvrir sa couleur de peau n'ayant rien à vor avec celle de Wayne ! Il y en a forcément eu pour se scandaliser à tort que "Batman devienne noir"... Ce qui n'est pas le cas. Ce n'est pas Batman... polémique stérile, quand tu nous tiens.
John Ridley livre un récit intéressant où ce nouveau Batman va découvrir à son tour ce qu'il en coûte de passer ses nuits sous ce costume, de livrer combat, d'encaisser des coups, de lier des alliances bancales avec la police, de vouloir sauver des gens malgré eux... Nick Derington au dessin et Tamra Bonvillain aux couleurs apportent à l'ensemble un look assez iconique mis en page dans un découpage terriblement sage et classique mais enfermé dans des cases aux très épais traits noirs. Vraiment intrigant.
Robin dans : Immortel
Sauf que quand on a dit Robin, on n'a rien dit... Lequel ? Eh bien, Tim Drake, le Robin le plus précoce, le plus intelligent et... le plus increvable de tous ! L'histoire se passant en 2025, Tim est un jeune homme à l'apogée de sa condition qui ne recule devant aucun combat.
Un dérivé du puits de Lazare, la résine de Lazare, va arriver à Gotham pour booster les cybers, les êtres synthétiques au service du Magistrat... au point de les rendre virtuellement immortels.
Tim, Stéphanie (Spoiler) et Darcy vont s'unir pour mettre fin à cette menace. Et une fois de plus, c'est la mort elle-même que Red Robin va affronter !
Un dérivé du puits de Lazare, la résine de Lazare, va arriver à Gotham pour booster les cybers, les êtres synthétiques au service du Magistrat... au point de les rendre virtuellement immortels.
Tim, Stéphanie (Spoiler) et Darcy vont s'unir pour mettre fin à cette menace. Et une fois de plus, c'est la mort elle-même que Red Robin va affronter !
Le scénario de Meghan Fitzmartin est riche en moments de bravoure et offre à Drake l'occasion de montrer sa résilience et son sens du sacrifice. Le dessin très classique d'Eddy Barrows est servi par un découpage relativement dynamique et une mise en couleurs d'Adriano Lucas osant les couleurs vives par endroits dans un ensemble moins saturé.
Dans la trame imaginée par Stephanie Phillips, Harley va être emprisonnée et réduite à servir de conseillère en criminologie vaguement consentante au Magistrat. Sorte d'Hannibal Lecter (utilisé par le FBI pour analyser d'autres tueurs), le docteur Quinzel devenue Harley Quinn va aider un Docteur Jonathan Crane soucieux de se débarrasser de son alter ego (l'Epouvantail) à retrouver de farouches criminels de Gotham pour les mettre hors d'état de nuire.
L'histoire est parfois trépidante, parfois bien plus basée sur la recherche d'une certaine tension psychologique. Je soutiens que l'ensemble tient plutôt bien la route. Mais si cette histoire est marquante, c'est grâce à son traitement graphique : Simone Dimeo a un trait fin ouvertement numérique et moderne, use et abuse d'angles de vue inhabituels mais foutrement efficaces et a le sens des plans dans ses cases au découpage savant séparées d'un fin trait noir mais prenant toute la largeur ou toute la hauteur de leur planche. C'est moderne, hyper dynamique et bien vu : c'est une mise en page aussi insolente et imprévisible qu'Harley elle-même. Pour ajouter à l'harmonie avec le personnage, Tamra Bonvillain use de couleurs vives se mariant élégamment et fleurant bon la très grande maîtrise de la palette graphique. Un coup de cœur instantané, en ce qui me concerne.
Les Outsiders dans : Hors Limites
Où l'on retrouve la souvent mal exploitée Katana protégeant à l'extérieur de Gotham une zone où les gens traqués par le Magistrat peuvent venir chercher asile. Mettant en scène le retour de Jefferson sous une forme éthérée et l'intervention d'un Duke on ne peut plus sûr de lui, cette histoire de Brandon Thomas est surtout prétexte à dévoiler de nombreuses scènes d'action (impliquant une katana très high tech) et à jouer une fois de plus avec le concept de la lame hantée par l'énergie d'un proche disparu. Rien de transcendant de ce côté-là.
Les dessins de Sumit Kumar et la mise en couleurs de Jordie Bellaire sont étonnamment rétro pour un épisode supposé se dérouler en 2025... mais ça n'en est pas moins agréable et efficace. Cela rend toutefois le tout plus facilement oubliable.
Pour clore ce tome sur une note d'espoir, le dernier arc narratif envisage la réconciliation de Cassandra Cain (Batgirl) et Stéphanie Brown (Spoiler) dans un centre de détention haute sécurité du Magistrat, retenant prisonniers vilains comme héros. Cass a délibérément fait le choix de se faire prendre pour infiltrer l'endroit qui semble être le point d'émission d'un message annonçant : "Batman et vitam". Batman serait-il encore vivant ? Un des membres de la Bat Family disparu use-t-il de ce symbole pour manifester sa conviction que l'esprit de Batman ne mourra jamais tant qu'il sera encore de ce monde ?
Dans ce récit de Brandon Thomas, plusieurs des plus emblématiques filles de la Bat Family vont se retrouver et s'enfuir du complexe carcéral, rallumant la flamme d'un espoir éteint.
Kumit Sumar et Jordie Bellaire sont à nouveau responsables du dessin et des couleurs, avec le même résultat : efficace mais pas enthousiasmant.
Au final, ce recueil s'avère très agréable, globalement assez beau et j'admets qu'il propose même un futur potentiel qui m'a séduit sous certains aspects : voir les Batboys et les Batgirls se battre contre une autre forme de justice, contre une forme d'autorité privée et professionnelle, ça ouvre forcément des possibilités intéressantes et ça colle pas mal à notre époque où la privatisation de la sécurité est d'actualité dans bien des endroits...
Ici, le patchwork des styles ne gêne en rien, chaque arc narratif ayant sa propre patte graphique qui ne change pas. Chaque style s'avère approprié au personnage qu'il représente et le classement chronologique aide beaucoup à la compréhension. Ajoutons à cela que les histoires sont accessibles, même sans avoir une grande connaissance de l'univers de Batman, et cela fait de ce Future State : Batman un ouvrage intéressant que je recommande aux curieux comme aux passionnés de cet univers.
Ici, le patchwork des styles ne gêne en rien, chaque arc narratif ayant sa propre patte graphique qui ne change pas. Chaque style s'avère approprié au personnage qu'il représente et le classement chronologique aide beaucoup à la compréhension. Ajoutons à cela que les histoires sont accessibles, même sans avoir une grande connaissance de l'univers de Batman, et cela fait de ce Future State : Batman un ouvrage intéressant que je recommande aux curieux comme aux passionnés de cet univers.
Vous me verrez avoir ici plus de réticences mais c'est en partie dû à un de mes goûts personnels : en matière de comics comme en matière de films, j'ai du mal avec les "œuvres-chorales". Comprenez par là les histoires impliquant des tas et des tas de personnages. Là où Batman invite de temps à autre en ses pages d'autres personnages, la Justice League est dès le départ un groupe de personnages et chacun d'eux arrive avec son lot d'ennemis et d'alliés. Au bout d'un moment, ça fait tellement de gens gavés de pouvoirs qu'on en vient à perdre le sens de la mesure tant les humains finissent par ne plus du tout être représentés. Or, pour moi, ce qui fait le super-héros n'est pas seulement qu'il est héroïque mais aussi qu'il est super... qu'il est nettement supérieur au vulgum pecus. Les Ligues de Justice et autres Avengers souffrent terriblement de cette absence d'humains normaux car les enjeux en perdent en crédibilité, en tangibilité... On en arrive à une telle démesure que je finis vite par me contrefoutre de ce que je lis tant ça fait juste "bagarre de monstres de foire".
Ceci dit, vous aurez donc compris que, d'emblée, ce tome m'attire moins. Mais il peut néanmoins réserver de sympathiques surprises... Alors, qu'y trouvons-nous donc ?
Tout d'abord, bien obligé de constater que la Justice League a morflé à cause des derniers événements : des héros ont disparu, d'autres ont été remplacés... On ne peut pas reprocher à DC d'avoir épargné ses personnages habituels, loin de là !
D'ailleurs, c'est dur de suivre la vie de chacun des héros de la Ligue. Un lecteur novice pourra parfois être un rien paumé en commençant la lecture de certains arcs. Les héros maîtrisant la super-vitesse, par exemple, m'intéressent peu... Du coup, l'histoire de Flash m'a demandé une mise à jour que l'arc narratif a eu la gentillesse de m'aider à faire. Mais ça reste moins clair que suivre un héros unique, bien évidemment.
Comme pour Batman, nous allons donc faire ici un survol rapide des divers arcs et tâcher d'en résumer les enjeux en quelques lignes.
Mais s'il fallait, avant cela, donner un avis global sur l'esthétique du recueil, je lui reprocherais une couverture moins emblématique que celle du volume consacré à Batman bien qu'il bénéficie d'une qualité picturale interne un peu plus soutenue et plus cohérente.
Ce tome nous narre les événements impliquant les membres de la Justice League de près ou de loin dans le fameux avenir hypothétique susmentionné et couvre la période s'étendant entre 2021 et 2030. Chronologiquement, il s'installe donc bel et bien après le tome sur Gotham et ses rongeurs volants.
Wally, l'ancien Kid Flash, est possédé par le Cavalier de l'Apocalypse Famine. Cela a rendu le jeune homme tellement affamé que ça l'a amené à affronter Barry et à lui a voler son accès à la force véloce. Malgré les nombreuses victimes que Wally laisse derrière lui, Barry n'a jamais perdu l'espoir de le sauver, imaginant que s'il est toujours en vie, ce ne doit pas être un signe de clémence de Famine mais la preuve que Wally parvient à un peu ralentir le Cavalier de l'Apocalypse... il croit en la survie de la volonté de Wally à l'intérieur de ce monstre.
En 2027, Barry et les autres supersoniques, toujours impuissants, suivent Le Penseur jusqu'aux Alpes, dans la résidence de Checkmate, et lui subtilisent le casque de Devoe. Malheureusement, l'opération tourne mal et Bart y perd la vie ; le cadavre de l'enfant est ramené par son grand-père découragé.
Tout en pleurant son petit-fils, Barry travaille sur le casque, le dupliquant pour permettre aux bolides survivants de les utiliser pour projeter leurs esprits dans celui de Wally et l'aider à reprendre le contrôle de son corps.
C'est là que Wally lui parle de sa possession par Famine.
Lors de cette incursion, Jay perd la vie à son tour...
L'histoire se clôt, bien plus tard, par un combat entre un Flash (vieillissant et bardé d'armes recyclées de ses anciens ennemis) et Famine qui se jouera de lui une ultime fois.
Le scénario de Brandon Vietti nous donne toutes les clés de compréhension de l'histoire mais c'est avec un trousseau complet qu'on arrive au bout de ce récit demandant certes trop de prérequis à mon goût mais offrant une fin crépusculaire et pessimiste au possible pour l'Homme le plus rapide du Monde... ce qui m'a autant plu que ça m'a étonné.
Le dessin de Dale Eaglesham et les couleurs de Mike Atiyeh sont les plus classiques et, à mon sens, les plus kitsch du recueil. La deuxième partie, toutefois, semble bénéficier d'une approche plus moderne pour le duel final.
L'épisode de Flash s'achève sur un Teen Titan : Chanborg, fusion intéressante entre Changelin et Cyborg. Il a récupéré des renseignement laissés par Flash sur les lieux du duel.
Les Titans ont retrouvé un cadran H fonctionnel et la Lance du Destin. Cette dernière est la clé d'un plan visant à vaincre les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, même si les notes de Barry Allen à leur sujet tendent à suggérer qu'il n'y a rien à faire contre eux.
La Lance n'est pas une arme pour les frapper, mais un moyen de rassembler les quatre Cavaliers au même endroit... là où les Titans livreront leur dernier combat.
Nightwing, un Red X à qui on offre une dernière chance de rédemption, Chanborg, Raven, Starfire et quelques autres vont s'allier à Crush, Bunker et Shazam pour tâcher de défaire le quatuor de l'Apocalypse... Une ruse permettra à Raven d'influer grandement sur la bataille, mais à quel prix !
Le scénario de Tim Sheridan implique bien trop de monde et demande bien trop de prérequis pour mon petit cerveau mais reste néanmoins agréable si on ne tente pas d'en comprendre jusqu'à la moindre virgule. Sans ça, j'avoue que je n'aurais pas toutes les références... Admettons qu'il y a un côté logique à cette surenchère : on n'est jamais trop nombreux pour sauver le Monde de l'Apocalypse ! Je reste par contre dubitatif quand au look des cavaliers... et pourtant, le dessin de Rafa Sandoval et les couleurs d'Alejandro Sanchez sont efficaces et jolis, pour le reste...
Décidément, ce recueil compte nombre de sacrifices...
Au QG de la JLA, Question et Vixen parlent de l'attitude étrange de Billy : il est nerveux, il ne répond pas aux messages que sa famille laisse, il ne revient plus jamais à sa forme normale d'enfant, il refuse qu'on l'appelle Billy... C'est étrange et, évidemment, Question veut avoir le fin mot de ce mystère.
Au pénitencier d'Iron Heights. Giganta et Manhunter Robot essaient de faire évader Creeper de prison sur les ordres de Dwayne Johnson... euh, de Black Adam (renseignez-vous, si ça vous a échappé !) qui considère que Creeper est un citoyen de son état.
La JLA est bien sûr là pour les arrêter, mais pendant le combat, quelqu'un tue Creeper.
Au pénitencier d'Iron Heights. Giganta et Manhunter Robot essaient de faire évader Creeper de prison sur les ordres de Dwayne Johnson... euh, de Black Adam (renseignez-vous, si ça vous a échappé !) qui considère que Creeper est un citoyen de son état.
La JLA est bien sûr là pour les arrêter, mais pendant le combat, quelqu'un tue Creeper.
Ils commencent une réunion pour savoir ce qui se passe, mais Jakeem manque à l'appel...
De plus en plus de soupçons pèsent sur Shazam et l'on aura tôt fait de comprendre les raisons de son comportement étrange : des raisons particulièrement horribles et impliquant, comme je vous l'avais annoncé, un immense sacrifice.
Sur le coup, Tim Sheridan n'est guère surprenant mais nous offre un face à face (que je ne dévoilerai pas) que l'on attendait depuis longtemps (ma connaissance de Shazam n'est pas encyclopédique mais je le pense inédit). Le dessin d'Eduardo Pansica est le deuxième plus plaisant, selon moi, de ce recueil, même si les couleurs de Marcelo Maiolo ne sont guère inspirées.
Lorsque Jackson Hyde a accepté le rôle d'Aquaman, il ne s'attendait pas à devoir également encadrer Andy Curry, la fille adolescente d'Arthur et Mera. Il ne s'attendait pas non plus à ce que lui et Andy soient entraînés dans la Confluence.
La Confluence, c'est un lien interdimensionnel qui relie des planètes et des galaxies lointaines à travers le Grand Océan... dans l'espace. Ah ben ça, tous les supers ont leur "truc"... eh bien, ce nouvel Aquaman fait de la natation interstellaire, na !
Jackson est désormais coincé dans une prison sur Neptune depuis presque cinq ans. Chaque tentative d'évasion est un échec. Mais aujourd'hui, il a vu quelque chose dans l'eau qui lui a donné de l'espoir pour la première fois depuis longtemps ; quelque chose qui va faire regretter à ses ravisseurs de l'avoir retenu. Car cette prison est taillée sur mesure pour Aquaman... pour l'Aquaman abattu qu'ils ont capturé. Mais retiendra-t-elle un Aquaman ayant retrouvé la foi ?
Daniel Sampere livre ici le dessin le plus fin de ce volume et Brandon Thomas n'est pas loin de nous fournir l'histoire la plus sympa... à mes yeux ! Ben oui, quoi : il suffit de piger que Jackson est Aquaman, que Mera est Aquawoman et qu'ils sont perdus dans la Confluence. Le reste, c'est l'aventure ! Et ça, c'est plaisant !
De plus, les couleurs d'Andriano Lucas sont baignées de soleil et certaines ambiance aquatiques sont de véritables réussites.
Jackson est désormais coincé dans une prison sur Neptune depuis presque cinq ans. Chaque tentative d'évasion est un échec. Mais aujourd'hui, il a vu quelque chose dans l'eau qui lui a donné de l'espoir pour la première fois depuis longtemps ; quelque chose qui va faire regretter à ses ravisseurs de l'avoir retenu. Car cette prison est taillée sur mesure pour Aquaman... pour l'Aquaman abattu qu'ils ont capturé. Mais retiendra-t-elle un Aquaman ayant retrouvé la foi ?
Daniel Sampere livre ici le dessin le plus fin de ce volume et Brandon Thomas n'est pas loin de nous fournir l'histoire la plus sympa... à mes yeux ! Ben oui, quoi : il suffit de piger que Jackson est Aquaman, que Mera est Aquawoman et qu'ils sont perdus dans la Confluence. Le reste, c'est l'aventure ! Et ça, c'est plaisant !
De plus, les couleurs d'Andriano Lucas sont baignées de soleil et certaines ambiance aquatiques sont de véritables réussites.
Dans cet avenir incertain, une chasse aux sorcières fait rage. Les utilisateurs de magie sont rassemblés et exécutés, leur magie récoltée par le roi des corbeaux, avide de pouvoir : Merlin .
Après la dissolution de la Ligue des Ténèbres, la magicienne Zatanna et le détective Bobo (le chimpanzé à l'intelligence boostée par une entité extraterrestre qui a décidément fait pas mal de chemin chez DC depuis ses débuts !) recherchent leurs anciens coéquipiers dans l'espoir de riposter avant que les plans de Merlin pour la domination magique ne détruisent le tissu de la réalité. Oui, il n'y a quasiment que des gros enjeux, dans ce recueil... sauf pour Aquaman, en fait !
Après la dissolution de la Ligue des Ténèbres, la magicienne Zatanna et le détective Bobo (le chimpanzé à l'intelligence boostée par une entité extraterrestre qui a décidément fait pas mal de chemin chez DC depuis ses débuts !) recherchent leurs anciens coéquipiers dans l'espoir de riposter avant que les plans de Merlin pour la domination magique ne détruisent le tissu de la réalité. Oui, il n'y a quasiment que des gros enjeux, dans ce recueil... sauf pour Aquaman, en fait !
En enquêtant avec Bobo et le démon Etrigan qui le possède, Zatanna va devoir faire face à Merlin et un de ses inattendus alliés, épaulée qu'elle sera par Kalid, a.k.a. Fate... le détenteur du heaume !
Ram V au scénario pour une histoire... euh... indigne de l'aura des personnages, Marcio Takara au dessin avec un trait efficace, Marcelo Maiolo aux couleurs... aux très belles et chamarrées teintes donnant sans nul doute une plus-value à un dessin autrement ciselé mais pas extraordinaire.
Là, on va faire simple : Nubia n'est pas revenue à Themyscira depuis un certain temps, choisissant plutôt d'être dans le monde des hommes pour compenser le manquement des Amazones à leurs devoirs après les événements de Death Metal. Elle surprend Graal, la fille de Darkseid, qui tentait de voler un précieux artefact dans un musée d'Atlanta. Lors de leur affrontement, Nubia déclare fièrement qu'elle se présente comme Wonder Woman et utilise le Lasso de Vérité.
Dans la suite des événements, Nubia rencontrera Circé et quelques révélations s'enchaîneront.
Il est clair que le point de vue de Future State sur Nubia (apparue en 1973 dans Wonder Woman #204) est différent de l'approche de son homologue phare de DC, notamment dans sa relation avec Themyscira et le credo des Amazones. Je n'ai personnellement rien contre ce personnage de demi-sœur de Wonder Woman quand il est bien traité (ne lisez jamais Nubia real one, c'est irritant !). Ici, c'est assez bien le cas. Le scénario de L.L. McKinney est doucement sympathique et nous en apprend un peu sur elle mais n'a guère sa place ici : ça se passe dans le futur, ça justifie qu'elle soit désormais Wonder Woman, certes. Mais c'est à peu près tout. On la devine puissante et gardienne inconsciente d'un grand pouvoir. Soit. Le dessin d'Alitha Martinez est peut-être le moins constant du volume, même si l'on n'assiste pas à des catastrophes. La mise en couleurs d'Emilio Lopez est sobre et un rien désaturée... trop sobre et désaturée, peut-être : ça ôte à cette histoire un panache qui lui aurait été utile.
Nous avons ici un groupe de criminels se faisant passer pour la Ligue de Justice. Ils sont au service d'Amanda Waller et semblent tenir à cette chance qui leur est donnée d'incarner une certaine forme de justice... même si, oui... s'ils ne remplissent pas leur rôle, leur tête explose. Eh, c'est Waller, quoi !
L'équipe compte Talon en tant que Batman, Hypnotic Woman en tant que Wonder Woman, Fisherman en tant qu'Aquaman, Bolt en tant que Flash, Gueule d'Argile en tant que Martian Manhunter et Conner Kent (vous savez, le clone mélangeant Clark Kent et Lex Lutor... cette idée, je vous jure !) en tant que Superman. D'accord, Conner n'est pas un criminel mais bon, le gars a l'ADN de Luthor, ça compte ou pas ?
Le plan de Waller est de sauver le monde, non pas parce qu'elle pense qu'il a besoin d'être sauvé, mais pour qu'elle puisse le remodeler comme elle l'entend par la suite. Et avoir une équipe habillée comme la Justice League est le moyen le plus rapide, selon elle, d'y arriver.
Ne vous laissez pas tromper par l'image ci-contre... le dessin de Javier Fernandez est un peu précipité et parfois bâclé et les couleurs d'Alex Sinclair ne cassent pas trois pattes à un canard unijambiste... L'histoire de Robbie Thompson est relativement cynique, comme il se doit pour la Suicide Squad, par contre. C'est l'épisode le moins honorable du bouquin. Tant mieux : après lui, on referme le livre.
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